Une opportunité que les organisateurs veulent saisir pour raffermir davantage les relations entre le Maroc et la Russie dans les domaines culturel et cinématographique. D'où l'arrivée d'un groupe de cinéastes et de professionnels du secteur pour assister à l'événement et prendre contact avec leurs homologues marocains.
«Nous sommes très contents d'être invités par le Maroc pour prendre part à cette semaine des films russes, d'autant plus que le cinéma joue un rôle important dans la connaissance des peuples et de leur culture. C'est pour cette raison que nous avons sélectionné une fourchette de films qui différent par leurs thèmes et leur situation temporelle.
Ces longs métrages, sous-titrés en français, donnent une vision générale sur la Russie, les mouvements qu'elle a vécus dans le passé, puis la richesse thématique de ce cinéma. Nous estimons qu'à travers ce choix marquant composé de divers genres, les Marocains connaîtrons mieux notre pays, son passé et son vécu», souligne Anatoli Chakhov, professeur, critique de cinéma, orientaliste et membre de l'Union des cinéastes de Russie. «La dislocation de l'Union soviétique avait eu une influence sur les relations culturelles entre les deux pays et créé un fossé, dans le secteur cinématographique, de presque vingt années durant lesquelles les commissions de sélection dans notre pays ne prenaient plus les films des pays arabes. J'espère que nous pourront, dorénavant, remédier à cela», ajoute Anatoli Chakhov, expert dans le cinéma des pays du monde arabe, qui n'hésite pas à projeter des films arabes à ses étudiants pour leur faire découvrir les différentes formes cinématographiques de ces pays ainsi que leur langue.
Anatoli Chakhov est également en train d'écrire un livre sur le 7e art dans le monde arabe où il réserve toute une partie au cinéma marocain. Sa profonde connaissance du 7e art des pays arabes, il l'a acquise à travers ses études sur l'histoire du Moyen et du Proche-Orient, puis sa présence dans certains festivals du monde arabe.
«J'ai une vision générale sur le cinéma du monde arabe et je suis très optimiste pour le 7e art marocain. Car malgré son classement en deuxième position par rapport au cinéma égyptien au niveau quantitatif, les productions marocaines apportent des sujets riches à réflexion profonde. À l'inverse de certains films égyptiens qui me donnent l'impression d'être destinés à des enfants et pas à des adultes», explique-t-il.
Concernant les relations entre le Maroc et la Russie dans le domaine cinématographique, Anatoli Chakhov a assuré que l'État s'investissait de plus en plus pour les renforcer.
«Fest-Film travaille aussi dans ce sens pour établir et consolider les relations entre la Russie et les autres pays du monde arabe. D'ailleurs, nous avons déjà en Russie un festival du cinéma des pays islamiques dans la ville de Kazak. J'espère que nous aurons l'occasion de programmer des films marocains afin de pouvoir faire découvrir ce cinéma au peuple russe».
«Nous sommes très contents d'être invités par le Maroc pour prendre part à cette semaine des films russes, d'autant plus que le cinéma joue un rôle important dans la connaissance des peuples et de leur culture. C'est pour cette raison que nous avons sélectionné une fourchette de films qui différent par leurs thèmes et leur situation temporelle.
Ces longs métrages, sous-titrés en français, donnent une vision générale sur la Russie, les mouvements qu'elle a vécus dans le passé, puis la richesse thématique de ce cinéma. Nous estimons qu'à travers ce choix marquant composé de divers genres, les Marocains connaîtrons mieux notre pays, son passé et son vécu», souligne Anatoli Chakhov, professeur, critique de cinéma, orientaliste et membre de l'Union des cinéastes de Russie. «La dislocation de l'Union soviétique avait eu une influence sur les relations culturelles entre les deux pays et créé un fossé, dans le secteur cinématographique, de presque vingt années durant lesquelles les commissions de sélection dans notre pays ne prenaient plus les films des pays arabes. J'espère que nous pourront, dorénavant, remédier à cela», ajoute Anatoli Chakhov, expert dans le cinéma des pays du monde arabe, qui n'hésite pas à projeter des films arabes à ses étudiants pour leur faire découvrir les différentes formes cinématographiques de ces pays ainsi que leur langue.
Anatoli Chakhov est également en train d'écrire un livre sur le 7e art dans le monde arabe où il réserve toute une partie au cinéma marocain. Sa profonde connaissance du 7e art des pays arabes, il l'a acquise à travers ses études sur l'histoire du Moyen et du Proche-Orient, puis sa présence dans certains festivals du monde arabe.
«J'ai une vision générale sur le cinéma du monde arabe et je suis très optimiste pour le 7e art marocain. Car malgré son classement en deuxième position par rapport au cinéma égyptien au niveau quantitatif, les productions marocaines apportent des sujets riches à réflexion profonde. À l'inverse de certains films égyptiens qui me donnent l'impression d'être destinés à des enfants et pas à des adultes», explique-t-il.
Concernant les relations entre le Maroc et la Russie dans le domaine cinématographique, Anatoli Chakhov a assuré que l'État s'investissait de plus en plus pour les renforcer.
«Fest-Film travaille aussi dans ce sens pour établir et consolider les relations entre la Russie et les autres pays du monde arabe. D'ailleurs, nous avons déjà en Russie un festival du cinéma des pays islamiques dans la ville de Kazak. J'espère que nous aurons l'occasion de programmer des films marocains afin de pouvoir faire découvrir ce cinéma au peuple russe».
