Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu l'assiste, a accompli la prière du vendredi à la mosquée Moulay Idriss Al-Akbar à Oujda.
Dans son prêche, l'imam a souligné que le musulman, en écoutant attentivement la parole coranique et en s'imprégnant de la teneur de son message, voit se dévoiler à son esprit des vérités éclatantes et des éléments insoupçonnés de sagesse. La plus éclatante de ces vérités, après celle de l'existence de Dieu, est bien la prééminence de l'Homme et de l'honneur qui lui a été fait par Le Tout-Puissant ainsi que sa place centrale dans cet univers qui a été mis à sa disposition pour son bien et son intérêt. La place de l'être humain et sa prééminence, a dit l'imam, sont intimement liées au don que Le Très-Haut lui a accordé en le dotant de sagesse et de raison, qualités qui le disposent à assurer sa mission de califat sur terre, vouée à son peuplement et à son développement ainsi qu'à la préservation du genre humain et à la consécration de sa vocation en tant que vicaire de Dieu.
En vue d'assurer la pérennité de la présence humaine sur terre et l'accomplissement de sa mission et de la finalité de son existence, l'islam a veillé à la protection de ce droit prioritaire qu'est la préservation de l'être humain et la garantie des conditions de sa continuité, a poursuivi l'imam. C'est ainsi que les textes de la charia qui prohibent l'agression et l'atteinte à la vie humaine sont multiples, claires et explicites, a-t-il expliqué, se référant à cet égard à plusieurs versets du Saint Coran et de hadiths du Prophète. L'imam a indiqué que les substrats et les principes sur lesquels l'islam a fondé la culture du droit de l'Homme à la vie, c'est qu'il a considéré la vie comme un don du Très-Haut, tout comme il a décrété que sa préservation se situe au-dessus d'un simple droit, pour revêtir la dimension d'un devoir. En effet, il est strictement interdit à un être humain d'attenter à la vie d'autrui, tout comme il n'est pas fondé à disposer, comme il l'entend, de sa propre vie au point d'y mettre fin, car l'Homme est l'Œuvre de Dieu et sa vie est un dépôt qui lui est confié par son Créateur et dont il est redevable le Jour du jugement dernier. Ce sont les versets coraniques et la tradition prophétique qui ont ancré dans la culture islamique le sens de la sacralité de la vie et consacré la primauté de ce droit, a ajouté l'imam, qui a rappelé que c'est la culture de préservation de la vie humaine qui a permis à la oumma islamique de transcender les épreuves les plus délicates.
C'est lorsque la place de cette culture s'est quelque peu érodée et que sa présence dans la conscience collective s'est amoindrie qu'est apparue cette propension à minoriser le droit à la vie et à adopter des attitudes permissives concernant l'agression à l'encontre de ce droit. Il s'en est suivi une prévalence des pratiques de suicide et d'attentat à la vie d'autrui, a-t-il argué, ajoutant que parmi les conséquences et les retombées fâcheuses de cette culture de permissivité, figure l'apparition de l'idéologie terroriste étrangère à l'islam.
Il s'agit d'une idéologie qui se décline à travers un comportement agressif qui ne s'embarrasse pas de semer la mort de manière chaotique parmi les gens innocents, sans remords pour l'élimination d'enfants innocents, dont il hypothèque l'avenir, ni pour des femmes qu'il condamne au veuvage et à l'incertitude. Le phénomène du terrorisme n'a de cesse de vouloir ternir l'image radieuse de l'islam lorsque ses tenants prétendent qu'ils ne font que s'adonner au jihad. Ce faisant, ceux-ci confortent la thèse de ceux qui diabolisent notre sainte religion et ajoutent de l'eau au moulin des apôtres du racisme mondial qui propagent une vision réductrice de l'islam et des stéréotypes déformants sur les convictions des musulmans, présentés comme étant assoiffés de sang, du fait même des substrats de leur culture. L'imam a indiqué que la prétention des tenants du terrorisme que celui-ci est une forme du jihad est une perversion flagrante par rapport à la notion du jihad tel que défini par l'orthodoxie. Il s'agit, a-t-il précisé, d'une injustice intolérable envers l'islam car le jihad a une acception claire et les prescriptions qui le régissent sont détaillées avec minutie dans la tradition et le Saint Coran. C'est ainsi que l'imam a rappelé que les règles fondamentales qui font l'unanimité de la Oumma en la matière c'est que le jihad est du ressort du détenteur de l'autorité suprême (Grande Imamat) et n'est nullement un commandement qui s'adresse à des individus ou à des groupes.
S'il en était autrement, ce ne serait que la voie ouverte à des luttes intestines et à des conflits permanents. Parmi ces règles, a ajouté l'imam, il y a lieu de mentionner le devoir d'épargner les non-combattants et de les tenir loin des lieux de confrontation, ce qui est aux antipodes des pratiques inqualifiables suivies par les terroristes qui visent aveuglément des lieux fréquentés par des gens innocents, particulièrement les étrangers et les touristes. Pareils actes sont fondés sur une ignorance avérée des préceptes de l'islam, concernant la relation aux non-musulmans, lesquels bénéficient d'un pacte d'Al-Amane (protection) dès lors qu'ils se trouvent en terre d'islam, ce qui montre toute la magnanimité de l'islam et sa dimension empreinte de mansuétude et d'humanisme.
L'imam a insisté sur l'impératif pour les musulmans de se prémunir contre le terrorisme et des fléaux qui s'y apparentent en se ressourçant dans la connaissance authentique de l'islam, transmise par des oulémas attitrés.
A la fin de son prêche, l'imam a imploré Le Tout-Puissant d'accorder soutien et assistance à S.M. le Roi, Amir Al Mouminine, protecteur du culte et de la religion, de préserver le Souverain en tant que source de bienfaits pour la Oumma et de le combler en les personnes de S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan, de S.A.R. le Prince Moulay Rachid et de l'ensemble des membres de l'illustre Famille royale. L'imam a également élevé les prières au Très-Haut d'entourer de Sa Sainte Miséricorde feu S.M. Hassan II et feu S.M. Mohammed V et de les accueillir dans Son vaste Paradis parmi les prophètes, les saints et les vertueux.
Dans son prêche, l'imam a souligné que le musulman, en écoutant attentivement la parole coranique et en s'imprégnant de la teneur de son message, voit se dévoiler à son esprit des vérités éclatantes et des éléments insoupçonnés de sagesse. La plus éclatante de ces vérités, après celle de l'existence de Dieu, est bien la prééminence de l'Homme et de l'honneur qui lui a été fait par Le Tout-Puissant ainsi que sa place centrale dans cet univers qui a été mis à sa disposition pour son bien et son intérêt. La place de l'être humain et sa prééminence, a dit l'imam, sont intimement liées au don que Le Très-Haut lui a accordé en le dotant de sagesse et de raison, qualités qui le disposent à assurer sa mission de califat sur terre, vouée à son peuplement et à son développement ainsi qu'à la préservation du genre humain et à la consécration de sa vocation en tant que vicaire de Dieu.
En vue d'assurer la pérennité de la présence humaine sur terre et l'accomplissement de sa mission et de la finalité de son existence, l'islam a veillé à la protection de ce droit prioritaire qu'est la préservation de l'être humain et la garantie des conditions de sa continuité, a poursuivi l'imam. C'est ainsi que les textes de la charia qui prohibent l'agression et l'atteinte à la vie humaine sont multiples, claires et explicites, a-t-il expliqué, se référant à cet égard à plusieurs versets du Saint Coran et de hadiths du Prophète. L'imam a indiqué que les substrats et les principes sur lesquels l'islam a fondé la culture du droit de l'Homme à la vie, c'est qu'il a considéré la vie comme un don du Très-Haut, tout comme il a décrété que sa préservation se situe au-dessus d'un simple droit, pour revêtir la dimension d'un devoir. En effet, il est strictement interdit à un être humain d'attenter à la vie d'autrui, tout comme il n'est pas fondé à disposer, comme il l'entend, de sa propre vie au point d'y mettre fin, car l'Homme est l'Œuvre de Dieu et sa vie est un dépôt qui lui est confié par son Créateur et dont il est redevable le Jour du jugement dernier. Ce sont les versets coraniques et la tradition prophétique qui ont ancré dans la culture islamique le sens de la sacralité de la vie et consacré la primauté de ce droit, a ajouté l'imam, qui a rappelé que c'est la culture de préservation de la vie humaine qui a permis à la oumma islamique de transcender les épreuves les plus délicates.
C'est lorsque la place de cette culture s'est quelque peu érodée et que sa présence dans la conscience collective s'est amoindrie qu'est apparue cette propension à minoriser le droit à la vie et à adopter des attitudes permissives concernant l'agression à l'encontre de ce droit. Il s'en est suivi une prévalence des pratiques de suicide et d'attentat à la vie d'autrui, a-t-il argué, ajoutant que parmi les conséquences et les retombées fâcheuses de cette culture de permissivité, figure l'apparition de l'idéologie terroriste étrangère à l'islam.
Il s'agit d'une idéologie qui se décline à travers un comportement agressif qui ne s'embarrasse pas de semer la mort de manière chaotique parmi les gens innocents, sans remords pour l'élimination d'enfants innocents, dont il hypothèque l'avenir, ni pour des femmes qu'il condamne au veuvage et à l'incertitude. Le phénomène du terrorisme n'a de cesse de vouloir ternir l'image radieuse de l'islam lorsque ses tenants prétendent qu'ils ne font que s'adonner au jihad. Ce faisant, ceux-ci confortent la thèse de ceux qui diabolisent notre sainte religion et ajoutent de l'eau au moulin des apôtres du racisme mondial qui propagent une vision réductrice de l'islam et des stéréotypes déformants sur les convictions des musulmans, présentés comme étant assoiffés de sang, du fait même des substrats de leur culture. L'imam a indiqué que la prétention des tenants du terrorisme que celui-ci est une forme du jihad est une perversion flagrante par rapport à la notion du jihad tel que défini par l'orthodoxie. Il s'agit, a-t-il précisé, d'une injustice intolérable envers l'islam car le jihad a une acception claire et les prescriptions qui le régissent sont détaillées avec minutie dans la tradition et le Saint Coran. C'est ainsi que l'imam a rappelé que les règles fondamentales qui font l'unanimité de la Oumma en la matière c'est que le jihad est du ressort du détenteur de l'autorité suprême (Grande Imamat) et n'est nullement un commandement qui s'adresse à des individus ou à des groupes.
S'il en était autrement, ce ne serait que la voie ouverte à des luttes intestines et à des conflits permanents. Parmi ces règles, a ajouté l'imam, il y a lieu de mentionner le devoir d'épargner les non-combattants et de les tenir loin des lieux de confrontation, ce qui est aux antipodes des pratiques inqualifiables suivies par les terroristes qui visent aveuglément des lieux fréquentés par des gens innocents, particulièrement les étrangers et les touristes. Pareils actes sont fondés sur une ignorance avérée des préceptes de l'islam, concernant la relation aux non-musulmans, lesquels bénéficient d'un pacte d'Al-Amane (protection) dès lors qu'ils se trouvent en terre d'islam, ce qui montre toute la magnanimité de l'islam et sa dimension empreinte de mansuétude et d'humanisme.
L'imam a insisté sur l'impératif pour les musulmans de se prémunir contre le terrorisme et des fléaux qui s'y apparentent en se ressourçant dans la connaissance authentique de l'islam, transmise par des oulémas attitrés.
A la fin de son prêche, l'imam a imploré Le Tout-Puissant d'accorder soutien et assistance à S.M. le Roi, Amir Al Mouminine, protecteur du culte et de la religion, de préserver le Souverain en tant que source de bienfaits pour la Oumma et de le combler en les personnes de S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan, de S.A.R. le Prince Moulay Rachid et de l'ensemble des membres de l'illustre Famille royale. L'imam a également élevé les prières au Très-Haut d'entourer de Sa Sainte Miséricorde feu S.M. Hassan II et feu S.M. Mohammed V et de les accueillir dans Son vaste Paradis parmi les prophètes, les saints et les vertueux.
