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La police judiciaire a réussi à mettre la main sur les deux auteurs du vol à main armé dont ont été victimes deux convoyeurs de la société de confection de bijoux «Oro Mecanica», après quatorze jours d'enquête.
La veille du Ramadan, à 9 heures du matin, deux employés de la société se sont vus agressés par deux hommes à la moto, tirant à bout portant et emportant avec eux 11 kilos d'or. Selon le commissaire de police, responsable de l'enquête, la tête pensante de l'affaire est un jeune de Maârif âgé de 32 ans et marié à deux femmes. Le présumé coupable aurait préparé le coup pendant plusieurs mois. «Tout était étudié.
Du véhicule, une moto très puissante très utilisée dans les braquages en Europe, à l'itinéraire choisi pour ne pas perdre une seconde», témoigne le commissaire. Moto conduite par le complice, âgé de 26 ans et chômeur issu du centre-ville. La moto en question, une T Max de couleur noire achetée en Italie et revendue à plusieurs reprises a été utilisée pour dérober une mallette de 11 kilos d'or des mains de Mohamed Manar et Mustapha Marmar, âgés respectivement de cinquante-huit et vingt-sept ans. Voyant ces deux employés résister à la menace, le suspect principal aurait tiré à bout portant sans aucune hésitation. Selon les sources, la moto aurait suivi les deux hommes de loin avant de procéder au vol. «La tête pensante de l'affaire est un jeune homme intelligent. Il a créé une société fictive afin d'obtenir le visa et pouvoir s'approvisionner en armes à feu depuis Bruxelles», affirme la même source.
En effet, le suspect aurait fait plusieurs aller-retour en voiture à destination de la Belgique en dissimulant les deux armes à feu qu'il comptait utiliser pour le braquage. La troisième arme à feu lui a été vendue par un agent de sécurité qui déclare avoir trouvé le pistolet dans des ordures. Également arrêté par la police, il aurait vendu l'arme du crime à 2000 DH au coupable principal. En plus des armes à feu trouvées chez les deux assaillants, les forces de police ont saisi une 4X4 Volkswagen, une deuxième voiture, marque Palio, un aérosol anti-agression 400 ml, des cagoules, une veste, un grand couteau et une importante somme d'argent estimée à 120 millions de centimes. Les 11 kilos d'or auraient été vendus à un tiers, résident en Belgique. L'enquête est toujours en cours.Des mois de préparation et un résultat presque parfait si ce n'est l'intervention de la police, qui a pu mettre la main sur des preuves et des informations ayant permis d'arrêter les malfaiteurs. L'enquête a permis, par ailleurs, de faire le lien entre cette opération et celle de Berrechid, qui a eu lieux presque un an jour pour jour. La tentative du vol à main armé d'un bijoutier de Berrechid aurait été pensé par le principal coupable et un autre de ses complices également arrêté le 14 août.Les quatre suspects ont été mis à disposition du parquet de Casablanca puis placés sous mandat d'arrêt par un juge d'instruction. Ils n'étaient pas connus des services de police et de la Justice. Le dossier n'est pas clos .
de l'enquête, précise le communiqué.
La veille du Ramadan, à 9 heures du matin, deux employés de la société se sont vus agressés par deux hommes à la moto, tirant à bout portant et emportant avec eux 11 kilos d'or. Selon le commissaire de police, responsable de l'enquête, la tête pensante de l'affaire est un jeune de Maârif âgé de 32 ans et marié à deux femmes. Le présumé coupable aurait préparé le coup pendant plusieurs mois. «Tout était étudié.
Du véhicule, une moto très puissante très utilisée dans les braquages en Europe, à l'itinéraire choisi pour ne pas perdre une seconde», témoigne le commissaire. Moto conduite par le complice, âgé de 26 ans et chômeur issu du centre-ville. La moto en question, une T Max de couleur noire achetée en Italie et revendue à plusieurs reprises a été utilisée pour dérober une mallette de 11 kilos d'or des mains de Mohamed Manar et Mustapha Marmar, âgés respectivement de cinquante-huit et vingt-sept ans. Voyant ces deux employés résister à la menace, le suspect principal aurait tiré à bout portant sans aucune hésitation. Selon les sources, la moto aurait suivi les deux hommes de loin avant de procéder au vol. «La tête pensante de l'affaire est un jeune homme intelligent. Il a créé une société fictive afin d'obtenir le visa et pouvoir s'approvisionner en armes à feu depuis Bruxelles», affirme la même source.
En effet, le suspect aurait fait plusieurs aller-retour en voiture à destination de la Belgique en dissimulant les deux armes à feu qu'il comptait utiliser pour le braquage. La troisième arme à feu lui a été vendue par un agent de sécurité qui déclare avoir trouvé le pistolet dans des ordures. Également arrêté par la police, il aurait vendu l'arme du crime à 2000 DH au coupable principal. En plus des armes à feu trouvées chez les deux assaillants, les forces de police ont saisi une 4X4 Volkswagen, une deuxième voiture, marque Palio, un aérosol anti-agression 400 ml, des cagoules, une veste, un grand couteau et une importante somme d'argent estimée à 120 millions de centimes. Les 11 kilos d'or auraient été vendus à un tiers, résident en Belgique. L'enquête est toujours en cours.Des mois de préparation et un résultat presque parfait si ce n'est l'intervention de la police, qui a pu mettre la main sur des preuves et des informations ayant permis d'arrêter les malfaiteurs. L'enquête a permis, par ailleurs, de faire le lien entre cette opération et celle de Berrechid, qui a eu lieux presque un an jour pour jour. La tentative du vol à main armé d'un bijoutier de Berrechid aurait été pensé par le principal coupable et un autre de ses complices également arrêté le 14 août.Les quatre suspects ont été mis à disposition du parquet de Casablanca puis placés sous mandat d'arrêt par un juge d'instruction. Ils n'étaient pas connus des services de police et de la Justice. Le dossier n'est pas clos .
Communiqué du ministère de l'Intérieur sur l'arrestation des présumés coupables du vol à main armée
«Après plusieurs jours d'investigation soutenue, la police judiciaire de Casablanca vient de lever le voile sur les circonstances ayant accompagné la préparation et l'exécution, de l'attaque à main armée, ayant ciblé, le 1er août 2011, les convoyeurs de la société de confection de bijoux «Oro Mecanica», dont deux ont été blessés par balles», indique la DGSN dans un communiqué parvenu mardi. L'auteur principal présumé a pu être identifié suite à l'exploitation d'indices relevés sur les lieux de l'agression. Il s'agit d'un jeune homme, ancien réparateur de bijoux. Deux co-auteurs et un complice ont été également arrêtés. Les différentes perquisitions opérées ont abouti à la saisie, entre autres, de trois armes de poing en bon état de fonctionnement, d'un important lot de munitions, de cagoules et d'importantes sommes d'argent en monnaie nationale et devises étrangères, ajoute la même source. Conformément aux instructions du parquet général, les mis en cause, arrêtés, ont été placés en garde à vue, en attendant leur présentation devant la justice, dès clôturede l'enquête, précise le communiqué.
