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LE MATIN: La Faculté de médecine dentaire de Casablanca célèbre du 25 au 26 mars ses trente années d'existence. Que représente pour vous cet événement ?
Amal El Ouazzani Ech-Chahdi : Nous avons voulu célébrer cet événement pour mettre en avant toutes les avancées de notre faculté, et surtout honorer toutes celles et ceux qui accompagnent cette extraordinaire dynami¬que de changement que connaît notre institution. À travers cet événement, nous voulons valoriser les compétences de nos équipes profes¬sorales, administratives et estudiantines, les honorer pour la qualité du travail accompli et maintenir leur enthousiasme pour plus de performance et d'excellence.
Quel bilan faites-vous aujourd'hui de la mission et des réalisations effectuées par votre établissement ?
Notre Faculté a connu durant ses 30 années d'existence une évolution significative, non seulement sur les plans académique et scientifique, mais aussi au niveau de sa gouvernance et de sa logistique.
Notre Institution est toute jeune. Ce n'est qu'en 1987 que la première promotion a été diplômée et, aujourd'hui, nous sommes fiers d'enregistrer la formation de plus de 1.800 médecins dentistes, de 60 médecins spécialistes et de 54 enseignants. La majo-rité de ces médecins dentistes est active dans le secteur privé, dynamisant ainsi la création d'entreprise et générant de l'emploi tout en contribuant à la prévention et au traitement des maladies buccodentaires.
D'importants programmes de formation spécialisée ont été développés ainsi que des travaux de recherche par nos équipes accréditées. L'introduction de techniques de pointe dans nos laboratoires et des TICdans nos méthodes d'enseignement nous a per¬mis de développer une formation de haut niveau qui n'a rien à envier à celles qu'offrent les meilleures universités étrangères.
Quel regard portez-vous sur la mission d'un doyen au sein d'une grande Faculté comme celle de la médecine dentaire ?
Nos actions en tant que doyen découlent de la vision que nous avons de l'institution universitaire, une vision centrée principalement sur les attentes de nos utilisateurs et principalement de nos étudiants.
Tous nos projets s'inscrivent dans une stratégie délibérée qui place la qualité des services offerts comme une exigence. Dans cette démarche de satisfaction client, nous avons aussi opté pour un travail de proximité avec nos enseignants et notre personnel administratif en instaurant des relations basées sur l'écoute, la participation, la rigueur et la responsabilité.
Ce relationnel nous a permis d'optimiser la communication interne et externe, de fédérer les équipes et d'obtenir l'adhésion de tous au processus de changement que nous tentons d'insuffler.
Avec toutes ces équipes, nous avons réussi à créer une nouvelle dynamique de travail et d'émulation, et nous avançons dans la concertation et la collégialité dans la mise en oeuvre de notre vision et de notre projet de développement.
Dans le cadre d'une telle démarche de changement, le rôle du doyen est d'être un catalyseur d'initiatives, un chef d'orchestre à l'écoute de sa communauté.
Comment évaluez-vous le développement des méthodes pédagogiques au sein de votre institution ?
Notre faculté accompagne activement la mise en oeuvre de la réforme en développant des programmes et des méthodes pédagogiques reposant essentiellement sur l'auto-apprentissage et l'auto-évaluation, sur une ouverture nouvelle vers les patients et sur la satisfaction permanente du praticien.
Le système d'apprentissage que nous encourageons tente de reléguer au second plan la mémorisation au profit de la capacité de « résolution de problèmes», de raisonnement, de prise de décision qui pousse les étudiants à des situations d'apprentissage par transfert de connaissances et à une démarche diagnostique judicieuse.
La Faculté de médecine dentaire a reçu la certification de son système de management qualité selon les exigences de la norme ISO 9001 Version 2008. Quelle est la valeur ajoutée de l'application de ce référentiel qualité sur les professeurs, étudiants et personnel administratif ?
La certification ISO nous a permis de rehausser le niveau de nos prestations. Elle se traduit par une grande rigueur dans la réalisation de nos prestations, une meilleure optimisation du travail de notre personnel administratif et technique.
Elle donne aux étudiants l'assurance que leur formation est maîtrisée et qu'elle s'inscrit dans des normes et standards bien établis. Elle aide nos professeurs à accomplir leur mission avec plus de maîtrise et de transparence.
Ce référentiel nous a surtout amené à nous focaliser en permanence sur les attentes des étudiants et nos partenaires.
En définitive, il nous a permis de hisser notre établissement au standard international de gestion avec l'accumulation pour l'ensemble de notre personnel d'une expérience exceptionnelle en termes de conduite de changement.
Quel est, selon vous, le grand défi auquel votre établissement doit faire face ?
L'ambition de notre Institution demeure le parachèvement de la réforme pédagogique, la valorisation et l'optimisation de nos ressources, et toujours une meilleure satisfaction du service de formation assuré à nos étudiants qui est notre raison d'être.
Dans ce sens, nous avons eu deux consécrations exceptionnelles : l'obtention du label académique de l'OMS et la certification de notre Gouvernance avec la norme ISO 9001 Version 2008.
Nos équipes se sont pleinement engagées pour réunir les conditions propices à l'obtention des ces accréditations.
Le défi majeur demeure le maintien de ces deux standards de qualité et, à cet effet, nous ne ménageons aucun effort pour mobiliser et impliquer l'ensemble de nos ressources dans le cadre d'un processus d'amélioration continue de nos performances.
Notre ambition est de renforcer davantage notre démarche de changement pour faire évoluer notre faculté vers une unité d'en-seignement et de recherche scientifique qui tienne la comparaison avec ce qui se fait de mieux.
Pour cela, il faut que nous capitalisions sur nos avancées en termes de contenu d'enseignement, de méthodes pédagogiques et d'activités de recherche ainsi que sur les acquis des sciences et sur les évolutions majeures que connaissent les universités européennes et nord-américaines ces dernières années.
Une vingtaine de doyens des facultés de médecine dentaire d'Afrique, d'Asie du Sud-est, des Caraïbes, d'Europe, du Maghreb et du Moyen-Orient seront présents à cette occasion.
Au cours de cette manifestation, l'accent sera mis sur les réalisations de la Faculté, notamment en termes de formation et de certification. L'objectif de la CID CDF dont l'actuel présidente est le professeur Amal El Ouazzani, doyen en exercice de la Faculté de médecine dentaire de Casablanca, est d'établir une collaboration entre les facultés du Nord et celles du Sud, dans un souci d'harmonisation des objectifs, des approches pédagogiques, des stratégies d'évaluation, tout cela dans le contexte de la généralisation du dispositif LMD (licence-master-doctorat).
Amal El Ouazzani Ech-Chahdi : Nous avons voulu célébrer cet événement pour mettre en avant toutes les avancées de notre faculté, et surtout honorer toutes celles et ceux qui accompagnent cette extraordinaire dynami¬que de changement que connaît notre institution. À travers cet événement, nous voulons valoriser les compétences de nos équipes profes¬sorales, administratives et estudiantines, les honorer pour la qualité du travail accompli et maintenir leur enthousiasme pour plus de performance et d'excellence.
Quel bilan faites-vous aujourd'hui de la mission et des réalisations effectuées par votre établissement ?
Notre Faculté a connu durant ses 30 années d'existence une évolution significative, non seulement sur les plans académique et scientifique, mais aussi au niveau de sa gouvernance et de sa logistique.
Notre Institution est toute jeune. Ce n'est qu'en 1987 que la première promotion a été diplômée et, aujourd'hui, nous sommes fiers d'enregistrer la formation de plus de 1.800 médecins dentistes, de 60 médecins spécialistes et de 54 enseignants. La majo-rité de ces médecins dentistes est active dans le secteur privé, dynamisant ainsi la création d'entreprise et générant de l'emploi tout en contribuant à la prévention et au traitement des maladies buccodentaires.
D'importants programmes de formation spécialisée ont été développés ainsi que des travaux de recherche par nos équipes accréditées. L'introduction de techniques de pointe dans nos laboratoires et des TICdans nos méthodes d'enseignement nous a per¬mis de développer une formation de haut niveau qui n'a rien à envier à celles qu'offrent les meilleures universités étrangères.
Quel regard portez-vous sur la mission d'un doyen au sein d'une grande Faculté comme celle de la médecine dentaire ?
Nos actions en tant que doyen découlent de la vision que nous avons de l'institution universitaire, une vision centrée principalement sur les attentes de nos utilisateurs et principalement de nos étudiants.
Tous nos projets s'inscrivent dans une stratégie délibérée qui place la qualité des services offerts comme une exigence. Dans cette démarche de satisfaction client, nous avons aussi opté pour un travail de proximité avec nos enseignants et notre personnel administratif en instaurant des relations basées sur l'écoute, la participation, la rigueur et la responsabilité.
Ce relationnel nous a permis d'optimiser la communication interne et externe, de fédérer les équipes et d'obtenir l'adhésion de tous au processus de changement que nous tentons d'insuffler.
Avec toutes ces équipes, nous avons réussi à créer une nouvelle dynamique de travail et d'émulation, et nous avançons dans la concertation et la collégialité dans la mise en oeuvre de notre vision et de notre projet de développement.
Dans le cadre d'une telle démarche de changement, le rôle du doyen est d'être un catalyseur d'initiatives, un chef d'orchestre à l'écoute de sa communauté.
Comment évaluez-vous le développement des méthodes pédagogiques au sein de votre institution ?
Notre faculté accompagne activement la mise en oeuvre de la réforme en développant des programmes et des méthodes pédagogiques reposant essentiellement sur l'auto-apprentissage et l'auto-évaluation, sur une ouverture nouvelle vers les patients et sur la satisfaction permanente du praticien.
Le système d'apprentissage que nous encourageons tente de reléguer au second plan la mémorisation au profit de la capacité de « résolution de problèmes», de raisonnement, de prise de décision qui pousse les étudiants à des situations d'apprentissage par transfert de connaissances et à une démarche diagnostique judicieuse.
La Faculté de médecine dentaire a reçu la certification de son système de management qualité selon les exigences de la norme ISO 9001 Version 2008. Quelle est la valeur ajoutée de l'application de ce référentiel qualité sur les professeurs, étudiants et personnel administratif ?
La certification ISO nous a permis de rehausser le niveau de nos prestations. Elle se traduit par une grande rigueur dans la réalisation de nos prestations, une meilleure optimisation du travail de notre personnel administratif et technique.
Elle donne aux étudiants l'assurance que leur formation est maîtrisée et qu'elle s'inscrit dans des normes et standards bien établis. Elle aide nos professeurs à accomplir leur mission avec plus de maîtrise et de transparence.
Ce référentiel nous a surtout amené à nous focaliser en permanence sur les attentes des étudiants et nos partenaires.
En définitive, il nous a permis de hisser notre établissement au standard international de gestion avec l'accumulation pour l'ensemble de notre personnel d'une expérience exceptionnelle en termes de conduite de changement.
Quel est, selon vous, le grand défi auquel votre établissement doit faire face ?
L'ambition de notre Institution demeure le parachèvement de la réforme pédagogique, la valorisation et l'optimisation de nos ressources, et toujours une meilleure satisfaction du service de formation assuré à nos étudiants qui est notre raison d'être.
Dans ce sens, nous avons eu deux consécrations exceptionnelles : l'obtention du label académique de l'OMS et la certification de notre Gouvernance avec la norme ISO 9001 Version 2008.
Nos équipes se sont pleinement engagées pour réunir les conditions propices à l'obtention des ces accréditations.
Le défi majeur demeure le maintien de ces deux standards de qualité et, à cet effet, nous ne ménageons aucun effort pour mobiliser et impliquer l'ensemble de nos ressources dans le cadre d'un processus d'amélioration continue de nos performances.
Notre ambition est de renforcer davantage notre démarche de changement pour faire évoluer notre faculté vers une unité d'en-seignement et de recherche scientifique qui tienne la comparaison avec ce qui se fait de mieux.
Pour cela, il faut que nous capitalisions sur nos avancées en termes de contenu d'enseignement, de méthodes pédagogiques et d'activités de recherche ainsi que sur les acquis des sciences et sur les évolutions majeures que connaissent les universités européennes et nord-américaines ces dernières années.
Activités de la Faculté
Dans le cadre du 30e anniversaire de la Faculté de médecine dentaire de Casablanca, l'Association des internes et résidents de Casablanca tient son 12e congrès international sur le thème «la perfection au bout des doigts». La Conférence internationale des doyens de chirurgie dentaire francophones "CID CDF" se réunira également en assemblée générale.Une vingtaine de doyens des facultés de médecine dentaire d'Afrique, d'Asie du Sud-est, des Caraïbes, d'Europe, du Maghreb et du Moyen-Orient seront présents à cette occasion.
Au cours de cette manifestation, l'accent sera mis sur les réalisations de la Faculté, notamment en termes de formation et de certification. L'objectif de la CID CDF dont l'actuel présidente est le professeur Amal El Ouazzani, doyen en exercice de la Faculté de médecine dentaire de Casablanca, est d'établir une collaboration entre les facultés du Nord et celles du Sud, dans un souci d'harmonisation des objectifs, des approches pédagogiques, des stratégies d'évaluation, tout cela dans le contexte de la généralisation du dispositif LMD (licence-master-doctorat).
