Le match contre l'Algérie achevé, c'est une explosion de joie longtemps contenue. Dans toutes les villes du Royaume, c'est un seul cri, une seule liesse populaire, une seule joie à l'unisson. Un cri de cœur qui répond aux attentes d'un peuple qui a longtemps attendu ce moment de réconciliation entre les Marocains et leur football. Ce sport qui leur a toujours donné des motifs de fierté.
Samedi, la spontanéité battait son plein. Tous les Marocains, abstraction faite de leur classe sociale, de leur âge, de leur «appartenance» sportive, sont sortis dans les rues. La liesse est générale, la joie est totale et la fierté était de mise. Certes, ce n'est qu'un match de football, mais vu le background sportif des deux sélections, le match, sur fond politique, dépassait le cadre d'une simple rencontre sportive.
Sur 38 rencontres entre les deux équipes nationales, les Marocains en ont gagné 18 (avec celle du samedi) contre 9 pour nos voisins et 8 nuls, avec 76 buts marqués dont 45 pour la sélection du Maroc et 31 pour l'équipe nationale d'Algérie, ce qui montre que, historiquement, toute la suprématie du foot marocain sur son homologue algérien. Une domination qui s'est constamment exercée sans haine, ni rancœur. Toutes les rencontres avec nos voisins ont, toujours, été imprégnées de duels sans merci, mais jamais elles n'ont dépassé le seuil du respect. Que ce soit les Marocains ou les Algériens qui gagnent, le résultat final importait peu, tellement sont forts les liens séculaires et la fraternité qui relient les deux pays.
Samedi, tout Casablanca était dehors… dehors dans les rues, dans les voitures, sur la Corniche, dans les quartiers populaires ou résidentiels, la joie était totale, sans distinction, sans retenue, sans restriction. Les Casablancais ont célébré cet événement comme il se doit, dans la dignité et le respect de l'adversaire.
Tous étaient prêts à faire entendre leur joie via les déclarations spontanées qu'ils nous ont faites. «Nous n'arrivons pas à décrire ce que nous ressentons. L'équipe du Maroc nous a comblés. Il y avait là l'art et la manière. Notre victoire sur nos frères algériens ne souffre d'aucune contestation. Vivement les autres rencontres de l'équipe du Maroc pour que nous puissions vivre des joies similaires ! Vive le Maroc !» lancent Abdelaali et Houda Abouhoureira, un jeune couple. «C'est fou ce que l'on ressent ! Pour ne rien vous cacher, j'avais parié avec mes amis sur une victoire du Maroc par 3 buts à 0. Quelque chose me disait que la victoire ne pouvait échapper au camp du Maroc», déclare Karam Yadine, un jeune étudiant, de la fenêtre de sa voiture.
Portant un grand drapeau, Tarek Allaga, un entraîneur de jeunes, crie sa joie : «Quoique la rencontre nous ait paru difficile, il y avait quelque chose en moi qui me disait que nous allions gagner. J'étais loin de penser que le score allait être aussi lourd, il faut l'avouer. Il a fallu attendre 26 minutes pour voir Benatia marquer le premier but. Mais ces 26 minutes étaient, pour moi, comme 26 mois. Mais Al Hamdoulilah.» «Comme tous les Marocains, je trouve cette victoire est comme un baume sur le cœur. Elle vient à point nommé nous rappeler que les grandes équipes ne meurent jamais. Nous avons toujours été le porte-flambeau du sport en Afrique, en général, et du foot, en particulier. Cette grande victoire sur nos frères algériens vient confirmer notre leadership africain, que nous avons toujours eu sans triche, sans corruption et avec le plus grand fair play !» renchérit Abdelkrim Kara, chef d'entreprise.
Samedi, la spontanéité battait son plein. Tous les Marocains, abstraction faite de leur classe sociale, de leur âge, de leur «appartenance» sportive, sont sortis dans les rues. La liesse est générale, la joie est totale et la fierté était de mise. Certes, ce n'est qu'un match de football, mais vu le background sportif des deux sélections, le match, sur fond politique, dépassait le cadre d'une simple rencontre sportive.
Sur 38 rencontres entre les deux équipes nationales, les Marocains en ont gagné 18 (avec celle du samedi) contre 9 pour nos voisins et 8 nuls, avec 76 buts marqués dont 45 pour la sélection du Maroc et 31 pour l'équipe nationale d'Algérie, ce qui montre que, historiquement, toute la suprématie du foot marocain sur son homologue algérien. Une domination qui s'est constamment exercée sans haine, ni rancœur. Toutes les rencontres avec nos voisins ont, toujours, été imprégnées de duels sans merci, mais jamais elles n'ont dépassé le seuil du respect. Que ce soit les Marocains ou les Algériens qui gagnent, le résultat final importait peu, tellement sont forts les liens séculaires et la fraternité qui relient les deux pays.
Samedi, tout Casablanca était dehors… dehors dans les rues, dans les voitures, sur la Corniche, dans les quartiers populaires ou résidentiels, la joie était totale, sans distinction, sans retenue, sans restriction. Les Casablancais ont célébré cet événement comme il se doit, dans la dignité et le respect de l'adversaire.
Tous étaient prêts à faire entendre leur joie via les déclarations spontanées qu'ils nous ont faites. «Nous n'arrivons pas à décrire ce que nous ressentons. L'équipe du Maroc nous a comblés. Il y avait là l'art et la manière. Notre victoire sur nos frères algériens ne souffre d'aucune contestation. Vivement les autres rencontres de l'équipe du Maroc pour que nous puissions vivre des joies similaires ! Vive le Maroc !» lancent Abdelaali et Houda Abouhoureira, un jeune couple. «C'est fou ce que l'on ressent ! Pour ne rien vous cacher, j'avais parié avec mes amis sur une victoire du Maroc par 3 buts à 0. Quelque chose me disait que la victoire ne pouvait échapper au camp du Maroc», déclare Karam Yadine, un jeune étudiant, de la fenêtre de sa voiture.
Portant un grand drapeau, Tarek Allaga, un entraîneur de jeunes, crie sa joie : «Quoique la rencontre nous ait paru difficile, il y avait quelque chose en moi qui me disait que nous allions gagner. J'étais loin de penser que le score allait être aussi lourd, il faut l'avouer. Il a fallu attendre 26 minutes pour voir Benatia marquer le premier but. Mais ces 26 minutes étaient, pour moi, comme 26 mois. Mais Al Hamdoulilah.» «Comme tous les Marocains, je trouve cette victoire est comme un baume sur le cœur. Elle vient à point nommé nous rappeler que les grandes équipes ne meurent jamais. Nous avons toujours été le porte-flambeau du sport en Afrique, en général, et du foot, en particulier. Cette grande victoire sur nos frères algériens vient confirmer notre leadership africain, que nous avons toujours eu sans triche, sans corruption et avec le plus grand fair play !» renchérit Abdelkrim Kara, chef d'entreprise.
