Enfin un festival à El Jadida. La ville qui était en léthargie renoue avec l'animation culturelle et a désormais son rendez-vous annuel, un festival international baptisé Jawhara. A l'origine de cet évènement de grande envergure, la province de la ville et l'association Doukala qui œuvre depuis des décennies pour la promotion des arts et de la culture dans la région.
Et c'est l'été, la période des festivals par excellence, qui verra la naissance de Jawhara. Cette manifestation est prévue du 20 au 24 juillet prochain et concerne les pôles côtiers de la région, en l'occurrence, Azemmour, El Jadida, Sidi Bouzid et Moulay Abdellah. Durant cinq jours et cinq nuits, ces villes, leurs places publiques, leurs monuments historiques, leurs stations balnéaires … seront traversés par un gigantesque tourbillon de rythmes et d'images venus du monde entier, et qui donnera à cette province une fête à sa mesure, une fête populaire, participative, citoyenne et hospitalière. «Il s'agit d'une grande rencontre culturelle qui a pour principal objectif la promotion de la province d'El Jadida et en même temps assurer la création d'un programme culturel continu. Pour cela, il a été décidé la rénovation du théâtre municipal de la ville ainsi que celle de l'amphithéâtre de Sidi Bouzid et de leur offrir une structure de gestion modèle, stable et professionnelle », explique El Arbi El Harti, directeur du festival Jawhara. Une bonne nouvelle pour les Jdidis qui ont longtemps vu leur théâtre municipal agoniser.
Afin de réaliser cet objectif, les organisateurs ont concocté un programme pluridisciplinaire. Musique, danse, théâtre, spectacle de rue, arts plastiques, installations arts vidéo et ateliers…seront au rendez-vous. Pour cela, El Jadida et ses villes voisines accueilleront plus de 500 artistes du Brésil, Colombie, Liban, Portugal, Espagne, Venezuela, Uruguay, Cuba, Algérie et Maroc. En tout, ce sont 50 concerts, 15 spectacles de rue, 5 pièces de théâtre et une grande exposition d'art plastique qui feront le programme de la première édition de Jawhara. On cite, entre autres, une parade des arts populaires dans les rues de la ville, l'exposition intitulée «Une rencontre avec la Mémoire du mouvement», une installation « l'art de la lumière dans la cité portugaise»… Les noms des invités n'ont pas encore été annoncés, mais nous avons réussi à en avoir quelques-uns. On dévoile en première Maria Pages, la sublime danseuse du Flamenco venue d'Espagne, le musicien connu à l'international, Larbi Cherkaoui, et le célèbre groupe du «mouvement jaranero», Mono Blanco. El Arbi El Harti promet cependant une belle affiche à Jawhara. Se déroulant essentiellement en plein air, cette fête populaire offrira une programmation éclectique dans des espaces ouverts et gratuits.
La culture sera ainsi plus que jamais un facteur de rassemblement et de réflexion commune autour des valeurs citoyennes. «Jawhara est un festival citoyen qui émane d'une volonté citoyenne. A travers son programme riche en animation, expositions, ateliers, nous reflétons la diversité. Nous voulons d'ailleurs faire de Jawhara un espace d'échange, de diffusion des valeurs de citoyenneté, de responsabilité et de cohabitation », déclare El Arbi El Harti. Les artistes ne se contenteront pas de se produire sur les scènes, mais feront le tour des orphelinats et des centres d'accueil de la région, afin de faire régner la fête partout et de la rendre accessible à toutes les tranches de la société. Quoi de plus beau pour fêter l'été et célébrer l'art ?
Et c'est l'été, la période des festivals par excellence, qui verra la naissance de Jawhara. Cette manifestation est prévue du 20 au 24 juillet prochain et concerne les pôles côtiers de la région, en l'occurrence, Azemmour, El Jadida, Sidi Bouzid et Moulay Abdellah. Durant cinq jours et cinq nuits, ces villes, leurs places publiques, leurs monuments historiques, leurs stations balnéaires … seront traversés par un gigantesque tourbillon de rythmes et d'images venus du monde entier, et qui donnera à cette province une fête à sa mesure, une fête populaire, participative, citoyenne et hospitalière. «Il s'agit d'une grande rencontre culturelle qui a pour principal objectif la promotion de la province d'El Jadida et en même temps assurer la création d'un programme culturel continu. Pour cela, il a été décidé la rénovation du théâtre municipal de la ville ainsi que celle de l'amphithéâtre de Sidi Bouzid et de leur offrir une structure de gestion modèle, stable et professionnelle », explique El Arbi El Harti, directeur du festival Jawhara. Une bonne nouvelle pour les Jdidis qui ont longtemps vu leur théâtre municipal agoniser.
Afin de réaliser cet objectif, les organisateurs ont concocté un programme pluridisciplinaire. Musique, danse, théâtre, spectacle de rue, arts plastiques, installations arts vidéo et ateliers…seront au rendez-vous. Pour cela, El Jadida et ses villes voisines accueilleront plus de 500 artistes du Brésil, Colombie, Liban, Portugal, Espagne, Venezuela, Uruguay, Cuba, Algérie et Maroc. En tout, ce sont 50 concerts, 15 spectacles de rue, 5 pièces de théâtre et une grande exposition d'art plastique qui feront le programme de la première édition de Jawhara. On cite, entre autres, une parade des arts populaires dans les rues de la ville, l'exposition intitulée «Une rencontre avec la Mémoire du mouvement», une installation « l'art de la lumière dans la cité portugaise»… Les noms des invités n'ont pas encore été annoncés, mais nous avons réussi à en avoir quelques-uns. On dévoile en première Maria Pages, la sublime danseuse du Flamenco venue d'Espagne, le musicien connu à l'international, Larbi Cherkaoui, et le célèbre groupe du «mouvement jaranero», Mono Blanco. El Arbi El Harti promet cependant une belle affiche à Jawhara. Se déroulant essentiellement en plein air, cette fête populaire offrira une programmation éclectique dans des espaces ouverts et gratuits.
La culture sera ainsi plus que jamais un facteur de rassemblement et de réflexion commune autour des valeurs citoyennes. «Jawhara est un festival citoyen qui émane d'une volonté citoyenne. A travers son programme riche en animation, expositions, ateliers, nous reflétons la diversité. Nous voulons d'ailleurs faire de Jawhara un espace d'échange, de diffusion des valeurs de citoyenneté, de responsabilité et de cohabitation », déclare El Arbi El Harti. Les artistes ne se contenteront pas de se produire sur les scènes, mais feront le tour des orphelinats et des centres d'accueil de la région, afin de faire régner la fête partout et de la rendre accessible à toutes les tranches de la société. Quoi de plus beau pour fêter l'été et célébrer l'art ?
