«La plate-forme de cotation électronique est prête à être déployée auprès des clients qui pourront à partir de leurs bureaux accéder au marché des changes pour réaliser des transactions financières libellées en devises», a expliqué Abdelmalek Benabdeljalil, directeur de la salle de marché de BMCE Capital. En temps réel, tout opérateur, peut gratuitement profiter de cette solution pour exécuter ses transactions spot et terme et accéder à l'ensemble des cotations fixing de Bank Al Maghrib (16 devises contre le dirham). Ainsi, sans aucune commission, tout opérateur économique peut placer en différé en captant les meilleurs niveaux du marché 24H/24 pour une gestion dynamique de son risque de change.
La confidentialité et la sécurité étant garanties aussi bien pour le client que pour BMCE Capital Markets. Il peut également bénéficier des flux d'informations financières (recommandations de marché, note de recherche, événements marquants,…) lui facilitant la prise de décision. Toute une équipe est mise à la disposition de la clientèle en cas de besoin soit par téléphone, soit directement sur les écrans par le biais du module T-Chat. Pour l'initiateur de ce projet, ce type de solutions permettra aux banques locales de rattraper le retard par rapport aux banques internationales et aidera, plus précisément BMCE bank a être compétitive sur ce marché. A noter que BMCE Bank a concentré en 2010, à elle seule un volume de plus de 128 MMDH, en augmentation sur une année de 35% et de 488 MMDH à l'international.
Par ailleurs, force est de noter que d'après plusieurs économistes, le Maroc est désormais confronté aux limites de son régime de change actuel (Fixed/Basket peg) dont la vocation première est d'assurer une relative stabilité du dirham par rapport aux devises de ses principaux partenaires. Certes, l'adoption de ce « panier de monnaies » a particulièrement contribué à la stabilité macroéconomique et à la génération d'un faible taux d'inflation, seulement ces points positifs ne doivent pas occulter le revers de la médaille où le système adopté pénalise fortement la compétitivité du potentiel exportateur du Maroc, notamment vis-à-vis des pays d'Europe de l'Est et des pays concurrents du pourtour méditerranéen. C'est pour cela que la nouvelle stratégie, en cours de prospection par les autorités monétaires, consiste à trouver le moyen de mettre en place une flexibilité modulable du dirham, en remplacement du système du taux de change fixe désormais jugé comme anti productif, ceci dans la mesure où il est incompatible avec l'ouverture de l'économie nationale sur les impératifs de la compétitivité mondialisée.
Une telle politique de change est fortement soutenue par les deux grands bailleurs de fonds internationaux : la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI). La Banque Mondiale considère que l'application d'un taux de change souple offre de plus grandes possibilités d'adaptation et des coûts d'ajustement plus réduits, pour les pays qui y souscrivent, quand il est confronté à des chocs ou à des crises, comparativement à l'application d'un taux de change rigide.
Cependant, soumettre la valeur de sa monnaie au jeu entre l'offre et la demande, dans le cadre d'un régime de changes flottants, présuppose que l'on dispose d'une économie ayant une masse critique suffisante, capable de réaliser une intégration fructueuse avec les flux commerciaux internationaux.
La confidentialité et la sécurité étant garanties aussi bien pour le client que pour BMCE Capital Markets. Il peut également bénéficier des flux d'informations financières (recommandations de marché, note de recherche, événements marquants,…) lui facilitant la prise de décision. Toute une équipe est mise à la disposition de la clientèle en cas de besoin soit par téléphone, soit directement sur les écrans par le biais du module T-Chat. Pour l'initiateur de ce projet, ce type de solutions permettra aux banques locales de rattraper le retard par rapport aux banques internationales et aidera, plus précisément BMCE bank a être compétitive sur ce marché. A noter que BMCE Bank a concentré en 2010, à elle seule un volume de plus de 128 MMDH, en augmentation sur une année de 35% et de 488 MMDH à l'international.
Par ailleurs, force est de noter que d'après plusieurs économistes, le Maroc est désormais confronté aux limites de son régime de change actuel (Fixed/Basket peg) dont la vocation première est d'assurer une relative stabilité du dirham par rapport aux devises de ses principaux partenaires. Certes, l'adoption de ce « panier de monnaies » a particulièrement contribué à la stabilité macroéconomique et à la génération d'un faible taux d'inflation, seulement ces points positifs ne doivent pas occulter le revers de la médaille où le système adopté pénalise fortement la compétitivité du potentiel exportateur du Maroc, notamment vis-à-vis des pays d'Europe de l'Est et des pays concurrents du pourtour méditerranéen. C'est pour cela que la nouvelle stratégie, en cours de prospection par les autorités monétaires, consiste à trouver le moyen de mettre en place une flexibilité modulable du dirham, en remplacement du système du taux de change fixe désormais jugé comme anti productif, ceci dans la mesure où il est incompatible avec l'ouverture de l'économie nationale sur les impératifs de la compétitivité mondialisée.
Une telle politique de change est fortement soutenue par les deux grands bailleurs de fonds internationaux : la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI). La Banque Mondiale considère que l'application d'un taux de change souple offre de plus grandes possibilités d'adaptation et des coûts d'ajustement plus réduits, pour les pays qui y souscrivent, quand il est confronté à des chocs ou à des crises, comparativement à l'application d'un taux de change rigide.
Guerre des monnaies
D'après le Centre marocain de conjoncture (CMC), le Maroc n'est pas à l'abri de pressions implicites de l'environnement international, dans l'option de confier au marché la détermination de la valeur de sa monnaie. En effet, les pays du G20 dont le poids équivaut à 90 % de l'économie mondiale connaît actuellement une véritable « guerre des monnaies » et cherche à éloigner toute velléité du protectionnisme pour ne pas retomber dans une nouvelle crise mondiale après celle de 2008. Ils invitent, à cet égard, les pays émergents, du moins ceux qui affichent des excédents, au niveau de leur balance commerciale et celle des capitaux, d'engager des réformes pour renforcer la flexibilité de leur taux de change.Cependant, soumettre la valeur de sa monnaie au jeu entre l'offre et la demande, dans le cadre d'un régime de changes flottants, présuppose que l'on dispose d'une économie ayant une masse critique suffisante, capable de réaliser une intégration fructueuse avec les flux commerciaux internationaux.
