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On ne le nomme pas «le magicien du luth» pour rien, car il l'est vraiment. Ce soir-là, il a ébahi le public tétouanais avec sa virtuosité et son intense créativité dans différents styles musicaux, créant par là même un vrai dialogue entre les cultures et les arts.
«Safar» (voyage), «Chaioun Minattofoula» (un peu de l'enfance), «Khataouat» (Des pas), «Hadith Al-Anamil» (dialogue des doigts) et «Ranine» (résonance) sont autant de titres où Driss El Maloumi a pu démontrer son talent, ses vastes connaissances du répertoire musical mondial, puis sa capacité à jouer uniquement de la main gauche. Une qualité que de très rares musiciens dans le monde possèdent.
Bref, c'est tout simplement une ambiance de rêve que nous a offert le festival durant ses trois soirées successives, prouvant à travers un palmarès riche et diversifié, que cet instrument noble constitue, actuellement, un lien fort entre plusieurs cultures. «Cet instrument représente un symbole de paix et de dialogue, et ce festival constitue un creuset enrichissant et universel», souligne le secrétaire général du ministère de la Culture.
La soirée d'ouverture a réservé également un fort moment de gratitude et de reconnaissance au Maître de Loutar, Mohamed Rouicha. Celui-ci fut très ému par l'accueil chaleureux du public et la grande popularité qu'il a sentie dans cette ville du Nord. Des moments d'émotion intense où il a reçu le symbole du festival et d'autres cadeaux offerts par différents départements et organismes de Tétouan. Un hommage bien mérité par un grand pilier de la musique marocaine amazighe. Mohamed Rouicha, l'invité d'honneur de cette édition, est connu pour sa belle voix et des paroles très touchantes qui lui ont permis d'acquérir une renommée nationale et même en Europe où il se produit constamment.
D'autres groupes ont défilé sur la scène du Théâtre espagnol, notamment l'ensemble Léon l'Africain (Maroc-Jordanie-Palestine), l'ensemble Zejel (Maroc-Espagne), le groupe Ahaddaf (Maroc-Turquie-Allemagne) et l'artiste Abdelhalim Al Khatib (Palestine). Des concerts où le public a pu aussi découvrir des talents jeunes, mais très prometteurs.
Enfin est venu le moment très attendu par le public. Celui de la clôture, avec la star tunisienne Lotfi Bouchnak. Ce ténor de la chanson arabe et musicien virtuose du luth a rehaussé le ton du festival, lui ajoutant le prestige et de la prestance que seuls les grands artistes peuvent procurer. Une soirée que le beau public tétouanais n'oubliera pas de sitôt. De la bonne musique, une voix forte et rare, des paroles profondes et beaucoup de charisme.
Ce sont les qualités des vrais artistes qui donnent énormément à travers leur art, mais reçoivent en contrepartie le respect et l'amour des autres. Des sentiments qu'on n'achète pas, car ils viennent du fond du cœur. Ses plus beaux tubes ont fait le bonheur, ce soir-là, de l'assistance, tels «Ana Al Arabi», «Khillati», Mahmoud Darwich», entre autres, chansons qui furent chaudement applaudies, avec émotion et en guise de reconnaissance pour un art qui ne tarit jamais. Sans oublier sa chanson fétiche «Lamouni Li gharou minni» que le public tétouanais a chanté avec lui en chœur. Des moments uniques qui ont valu au chanteur les ovations les plus chaleureuses.
L'objectif de ce CD est d'ancrer les meilleurs moments du festival à travers des enregistrements professionnels, constituant ainsi une véritable archive pour le festival et un bon souvenir pour les artistes et les mélomanes.
«Safar» (voyage), «Chaioun Minattofoula» (un peu de l'enfance), «Khataouat» (Des pas), «Hadith Al-Anamil» (dialogue des doigts) et «Ranine» (résonance) sont autant de titres où Driss El Maloumi a pu démontrer son talent, ses vastes connaissances du répertoire musical mondial, puis sa capacité à jouer uniquement de la main gauche. Une qualité que de très rares musiciens dans le monde possèdent.
Bref, c'est tout simplement une ambiance de rêve que nous a offert le festival durant ses trois soirées successives, prouvant à travers un palmarès riche et diversifié, que cet instrument noble constitue, actuellement, un lien fort entre plusieurs cultures. «Cet instrument représente un symbole de paix et de dialogue, et ce festival constitue un creuset enrichissant et universel», souligne le secrétaire général du ministère de la Culture.
La soirée d'ouverture a réservé également un fort moment de gratitude et de reconnaissance au Maître de Loutar, Mohamed Rouicha. Celui-ci fut très ému par l'accueil chaleureux du public et la grande popularité qu'il a sentie dans cette ville du Nord. Des moments d'émotion intense où il a reçu le symbole du festival et d'autres cadeaux offerts par différents départements et organismes de Tétouan. Un hommage bien mérité par un grand pilier de la musique marocaine amazighe. Mohamed Rouicha, l'invité d'honneur de cette édition, est connu pour sa belle voix et des paroles très touchantes qui lui ont permis d'acquérir une renommée nationale et même en Europe où il se produit constamment.
D'autres groupes ont défilé sur la scène du Théâtre espagnol, notamment l'ensemble Léon l'Africain (Maroc-Jordanie-Palestine), l'ensemble Zejel (Maroc-Espagne), le groupe Ahaddaf (Maroc-Turquie-Allemagne) et l'artiste Abdelhalim Al Khatib (Palestine). Des concerts où le public a pu aussi découvrir des talents jeunes, mais très prometteurs.
Enfin est venu le moment très attendu par le public. Celui de la clôture, avec la star tunisienne Lotfi Bouchnak. Ce ténor de la chanson arabe et musicien virtuose du luth a rehaussé le ton du festival, lui ajoutant le prestige et de la prestance que seuls les grands artistes peuvent procurer. Une soirée que le beau public tétouanais n'oubliera pas de sitôt. De la bonne musique, une voix forte et rare, des paroles profondes et beaucoup de charisme.
Ce sont les qualités des vrais artistes qui donnent énormément à travers leur art, mais reçoivent en contrepartie le respect et l'amour des autres. Des sentiments qu'on n'achète pas, car ils viennent du fond du cœur. Ses plus beaux tubes ont fait le bonheur, ce soir-là, de l'assistance, tels «Ana Al Arabi», «Khillati», Mahmoud Darwich», entre autres, chansons qui furent chaudement applaudies, avec émotion et en guise de reconnaissance pour un art qui ne tarit jamais. Sans oublier sa chanson fétiche «Lamouni Li gharou minni» que le public tétouanais a chanté avec lui en chœur. Des moments uniques qui ont valu au chanteur les ovations les plus chaleureuses.
Activité en parallèle
En dehors des concerts de musique, le Festival international du luth à Tétouan a permis aussi au public de rencontrer les artistes. Une tradition que les organisateurs ont établie, ces dernières années, pour présenter le CD de l'édition précédente. Cette initiative, qui se déroule dans la prestigieuse bâtisse de style andalou «Dar Assaniî», permet une rencontre conviviale et un dialogue ouvert entre les festivaliers autour du CD réalisé en collaboration avec une maison de production espagnole.L'objectif de ce CD est d'ancrer les meilleurs moments du festival à travers des enregistrements professionnels, constituant ainsi une véritable archive pour le festival et un bon souvenir pour les artistes et les mélomanes.
