L'hiver est la saison propice au déclenchement de plusieurs maladies, notamment la bronchiolite. Cette affection touche essentiellement les petites bronches des nourrissons. Elle est due à un virus respiratoire syncytial très contagieux. Le bébé peut l'attraper par voie respiratoire, lors de contacts avec des personnes enrhumées ou en jouant avec des objets souillés par des sécrétions. Il faut en effet savoir que ce virus reste «infectant» pendant près de six heures à l'extérieur de l'organisme. Le contact avec des personnes infectées est donc un facteur de risque important. Les enfants qui fréquentent une garderie sont plus susceptibles d'attraper cette maladie. À l'inverse, l'allaitement maternel constitue un facteur de protection. « Mon petit Adam a tout juste six mois et a une bronchiolite. Il tousse, ne dort pas bien, son nez coule, pleure beaucoup, ne mange presque plus, que de l'eau, un peu de compote, pas comme avant... je suis très inquiète », confie Sanâa.
«Son pédiatre lui a prescrit un sirop, un antibiotique et un aspirateur nasal, il dit que c'est un début de bronchiolite et que ce n'est pas grave, mais cela ne me rassure pas pour autant », poursuit-elle. Pour savoir si son bon de chou est atteint d'une bronchiolite, il faut l'observer et voir s'il se met à tousser et si sa respiration devient difficile. Celle-ci s'accélère et semble venir du ventre en cas de maladie. Surtout, chaque expiration produit des sifflements qui ressemblent à de l'asthme. En fait, il lutte contre l'obstruction de ses petites bronches. Même s'il n'a pas de fièvre, il somnole et perd l'appétit. La bronchiolite présente aussi des symptômes de rhume. La maladie apparaît trois ou quatre jours après les premiers symptômes d'un rhume. Elle dure de sept à douze jours, parfois trois semaines. Bien qu'il s'agisse d'une maladie bénigne, la bronchiolite peut entraîner des complications dans le cas des enfants prématurés, de ceux qui souffrent de troubles cardiaques ou pulmonaires, ou encore de ceux qui ont un système immunitaire affaibli par la maladie ou par la prise de médicaments. Pour ce qui est du traitement, ce dernier consiste à soulager la congestion nasale de l'enfant et à améliorer son bien-être.
Dans les cas les plus graves, le médecin peut prescrire un bronchodilatateur pour faciliter la respiration du petit. Toutefois, seulement 25 % des bronchiolites répondent à ce type de traitement. Si l'état respiratoire du petit est plus grave, celui-ci pourrait être hospitalisé et recevoir de l'oxygène. La kinésithérapie joue également un rôle important pour le traitement de la maladie. Son but : aider le bébé à désencombrer ses voies respiratoires, car s'il est capable de tousser, il ne possède pas une force musculaire suffisante pour expulser ses sécrétions bronchiques. Les séances (en général entre 6 et 8) durent une dizaine de minutes et doivent être quotidiennes. Pas de panique, cette technique dite «d'accélération du flux respiratoire» est impressionnante mais le petit ne souffre pas. Quand il expire, le kiné appuie à la fois sur son thorax et son ventre, ce qui permet d'augmenter la vitesse de l'air qui sort des poumons et de faire remonter les sécrétions des bronchioles vers les grosses bronches. Il faut ensuite les évacuer. On peut pour cela déclencher un réflexe de toux en appuyant sur la trachée au niveau du cou. Mais elles peuvent se retrouver plus tard dans les selles sous forme de glaires. En principe, tout rentre dans l'ordre en huit jours environ. Mais si l'état respiratoire de l'enfant ne s'améliore pas, s'il n'a pas d'appétit ou dort mal, il ne faut pas hésiter à rappeler le médecin. Lorsque les épisodes de bronchiolite se répètent souvent, une consultation spécialisée, auprès d'un pédiatre ou d'un pneumo-pédiatre, peut se révéler nécessaire. Un bilan complémentaire est parfois essentiel, car plusieurs épisodes sifflants peuvent annoncer un asthme.
Dans ce cas, il est recommandé de porter un masque « anti-projection » avant de s'occuper d'un bébé.
«Son pédiatre lui a prescrit un sirop, un antibiotique et un aspirateur nasal, il dit que c'est un début de bronchiolite et que ce n'est pas grave, mais cela ne me rassure pas pour autant », poursuit-elle. Pour savoir si son bon de chou est atteint d'une bronchiolite, il faut l'observer et voir s'il se met à tousser et si sa respiration devient difficile. Celle-ci s'accélère et semble venir du ventre en cas de maladie. Surtout, chaque expiration produit des sifflements qui ressemblent à de l'asthme. En fait, il lutte contre l'obstruction de ses petites bronches. Même s'il n'a pas de fièvre, il somnole et perd l'appétit. La bronchiolite présente aussi des symptômes de rhume. La maladie apparaît trois ou quatre jours après les premiers symptômes d'un rhume. Elle dure de sept à douze jours, parfois trois semaines. Bien qu'il s'agisse d'une maladie bénigne, la bronchiolite peut entraîner des complications dans le cas des enfants prématurés, de ceux qui souffrent de troubles cardiaques ou pulmonaires, ou encore de ceux qui ont un système immunitaire affaibli par la maladie ou par la prise de médicaments. Pour ce qui est du traitement, ce dernier consiste à soulager la congestion nasale de l'enfant et à améliorer son bien-être.
Dans les cas les plus graves, le médecin peut prescrire un bronchodilatateur pour faciliter la respiration du petit. Toutefois, seulement 25 % des bronchiolites répondent à ce type de traitement. Si l'état respiratoire du petit est plus grave, celui-ci pourrait être hospitalisé et recevoir de l'oxygène. La kinésithérapie joue également un rôle important pour le traitement de la maladie. Son but : aider le bébé à désencombrer ses voies respiratoires, car s'il est capable de tousser, il ne possède pas une force musculaire suffisante pour expulser ses sécrétions bronchiques. Les séances (en général entre 6 et 8) durent une dizaine de minutes et doivent être quotidiennes. Pas de panique, cette technique dite «d'accélération du flux respiratoire» est impressionnante mais le petit ne souffre pas. Quand il expire, le kiné appuie à la fois sur son thorax et son ventre, ce qui permet d'augmenter la vitesse de l'air qui sort des poumons et de faire remonter les sécrétions des bronchioles vers les grosses bronches. Il faut ensuite les évacuer. On peut pour cela déclencher un réflexe de toux en appuyant sur la trachée au niveau du cou. Mais elles peuvent se retrouver plus tard dans les selles sous forme de glaires. En principe, tout rentre dans l'ordre en huit jours environ. Mais si l'état respiratoire de l'enfant ne s'améliore pas, s'il n'a pas d'appétit ou dort mal, il ne faut pas hésiter à rappeler le médecin. Lorsque les épisodes de bronchiolite se répètent souvent, une consultation spécialisée, auprès d'un pédiatre ou d'un pneumo-pédiatre, peut se révéler nécessaire. Un bilan complémentaire est parfois essentiel, car plusieurs épisodes sifflants peuvent annoncer un asthme.
Prévention
Voici quelques moyens qui aident à prévenir l'apparition de la bronchiolite chez le bébé : D'abord, il faut bien se laver les mains à l'eau et au savon avant de vous occuper d'un bébé. Aussi, il faut éviter d'exposer un petit à de la fumée de tabac ou à celle d'un poêle à bois. Il faut également éviter d'emmener un nourrisson dans des lieux très fréquentés (transports en commun, centres commerciaux, hôpitaux, etc.), où il pourrait se trouver en contact avec des personnes enrhumées. Il ne faut pas permettre que les enfants échangent leurs biberons, leurs suces ou leurs ustensiles. Enfin il faut éviter d'embrasser les enfants sur le visage si vous êtes enrhumé ou si vous avez des symptômes grippaux.Dans ce cas, il est recommandé de porter un masque « anti-projection » avant de s'occuper d'un bébé.