Travailler comme agent à la protection civile n'est plus classé uniquement « job d'homme ». Les femmes ont réussi à faire leurs preuves. Grâce à leurs expériences scientifiques et culturelles, elles arrivent actuellement et de manière très satisfaisante à contribuer aux prestations de Protection civile. La gent féminine a su se démarquer et son rôle sur le terrain s'est avéré très efficace dans la société. Selon les dernières statistiques, on recense plus de 428 éléments femmes, tous grades et spécialités confondus, qui ont rejoint le Corps national de la Protection civile.
A côté des assistantes sociales, médecins, ingénieurs, administrateurs, techniciennes et infirmières qui sont au nombre de 148, on compte également 280 agents dont 248 sergents, 29 lieutenants et 3 capitaines. La Journée mondiale de la Protection civile est dédiée cette année au "Rôle de la femme au sein de la protection civile». A cette occasion, le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Protection civile invite, dans son message adressé à la Communauté internationale, tous les Etats et leurs services de Protection civile à accorder une plus grande attention aux femmes en termes d'éducation et de formation, à assurer une plus grande prise de conscience effective, ce qui contribuerait à élever le niveau de performance permettant l'augmentation du niveau de professionnalisme dans le domaine de la pratique.
Capitaine Boutaina, qui a travaillé pendant la période 1997-2004 en tant qu'assistante sociale, a passé un concours interne tout comme ses camarades de la gent masculine. «Nous avions toujours été confrontés aux même épreuves que nos collègues hommes. La formation de base est la même et nous avions toujours su nous en sortir », affirme Ouriaghli Abbasy Boutaina, chef de service du volontariat et sensibilisation au sein de la Direction générale de la Protection civile. Sergent Imane Mekkaoui avoue avoir toujours été attirée par le métier de secouriste. «Au début, je voulais entreprendre des études de médecine, mais vu le niveau requis et les conditions d'accès rigoureuses, je n'ai pas pu y parvenir. Actuellement, je suis agent de la Protection civile, un métier que j'ai décroché grâce à mes qualifications », raconte-t-elle dans une interview pour le supplément de la revue Allo 15, revue professionnelle des sapeurs-pompiers du Maroc, numéro 301/2010. «Le public accepte la présence du personnel féminin pendant l'intervention et semble plus à l'aise pour communiquer avec moi.
J'entretiens des rapports respectueux avec mes supérieurs, mais le contact direct demeure avec mes collègues immédiats qui s'accommodent aisément avec ma présence et ne ménagent aucun effort pour m'aider dans la formation et les interventions. Certains semblent gênés de la présence d'une femme à leurs côtés, mais ceci ne perturbe en rien ma détermination et je garde ma motivation pour mon travail », poursuit-elle. Travailler en tant qu'agent de la Protection civile n'empêche en rien la femme d'avoir une vie de famille normale. «Mariée, mère de deux enfants et licenciée en Droit, j'ai intégré le Corps national de la Protection civile le 1er août 2004 en tant qu'officier stagiaire », ajoute Ouiam Najib, chef du bureau de coordination des bureaux de prévention à Casablanca dans son témoignage dans la même revue. Le 03 mars 2006, elle a rejoint le Bureau de Coordination des Bureaux de Prévention en qualité d'officier chargée des études de prévention contre les risques d'incendie et de panique.
A côté des assistantes sociales, médecins, ingénieurs, administrateurs, techniciennes et infirmières qui sont au nombre de 148, on compte également 280 agents dont 248 sergents, 29 lieutenants et 3 capitaines. La Journée mondiale de la Protection civile est dédiée cette année au "Rôle de la femme au sein de la protection civile». A cette occasion, le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Protection civile invite, dans son message adressé à la Communauté internationale, tous les Etats et leurs services de Protection civile à accorder une plus grande attention aux femmes en termes d'éducation et de formation, à assurer une plus grande prise de conscience effective, ce qui contribuerait à élever le niveau de performance permettant l'augmentation du niveau de professionnalisme dans le domaine de la pratique.
Capitaine Boutaina, qui a travaillé pendant la période 1997-2004 en tant qu'assistante sociale, a passé un concours interne tout comme ses camarades de la gent masculine. «Nous avions toujours été confrontés aux même épreuves que nos collègues hommes. La formation de base est la même et nous avions toujours su nous en sortir », affirme Ouriaghli Abbasy Boutaina, chef de service du volontariat et sensibilisation au sein de la Direction générale de la Protection civile. Sergent Imane Mekkaoui avoue avoir toujours été attirée par le métier de secouriste. «Au début, je voulais entreprendre des études de médecine, mais vu le niveau requis et les conditions d'accès rigoureuses, je n'ai pas pu y parvenir. Actuellement, je suis agent de la Protection civile, un métier que j'ai décroché grâce à mes qualifications », raconte-t-elle dans une interview pour le supplément de la revue Allo 15, revue professionnelle des sapeurs-pompiers du Maroc, numéro 301/2010. «Le public accepte la présence du personnel féminin pendant l'intervention et semble plus à l'aise pour communiquer avec moi.
J'entretiens des rapports respectueux avec mes supérieurs, mais le contact direct demeure avec mes collègues immédiats qui s'accommodent aisément avec ma présence et ne ménagent aucun effort pour m'aider dans la formation et les interventions. Certains semblent gênés de la présence d'une femme à leurs côtés, mais ceci ne perturbe en rien ma détermination et je garde ma motivation pour mon travail », poursuit-elle. Travailler en tant qu'agent de la Protection civile n'empêche en rien la femme d'avoir une vie de famille normale. «Mariée, mère de deux enfants et licenciée en Droit, j'ai intégré le Corps national de la Protection civile le 1er août 2004 en tant qu'officier stagiaire », ajoute Ouiam Najib, chef du bureau de coordination des bureaux de prévention à Casablanca dans son témoignage dans la même revue. Le 03 mars 2006, elle a rejoint le Bureau de Coordination des Bureaux de Prévention en qualité d'officier chargée des études de prévention contre les risques d'incendie et de panique.
