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Depuis 10 ans, le monde célèbre la Journée mondiale du cinéma d'animation, le 28 octobre de chaque année. Une célébration qui permet de commémorer la première projection optique d'Emile Reynaud au Musée Grévin à Paris le 28 octobre 1892 qui a ouvert la voie à un art qui ne cesse de se développer et de s'enrichir des technologies modernes.
Depuis 7 ans, l'Institut français de Meknès initiateur du célèbre Festival international du cinéma d'animation de Meknès (FICAM) se joint à cette fête pour rendre hommage à un art qui se taille une place de choix dans sa programmation annuelle. Une manière d'inscrire dans la durée un événement qui rend à la bande dessinée ses lettres de noblesse.
Pour ce 10e anniversaire, l'Institut français de Meknès en partenariat avec l'Ambassade de Pologne au Maroc, consacre, du lundi 24 au vendredi 28 octobre, une Carte Blanche à l'Ambassade de Pologne au Maroc. Dessinées, peintes, photographiées ou numériques, des images venues de ce pays feront le bonheur des amateurs du genre. Mais pourquoi la Pologne ? La réponse, nous la tenons de la bouche de Mohamed Beyoud, responsable Service action culturelle de l'Institut français de Meknès et directeur artistique du Festival international du cinéma d'animation de Meknès. « L'Institut français de Meknès, qui assure la ligne éditoriale et artistique du FICAM, s'est toujours ouvert sur des expériences humaines et artistiques du monde entier : de Michel Ocelot, papa de « Kirikou » et « Azur et Asmar », à Alexandre Petrov, maître russe incontestable de la peinture animée, en passant par Mustapha Alassane, grand nom de l'animation africaine. C'est donc dans cette perspective que nous sommes partenaires de l'Ambassade de Pologne au Maroc que nous remercions chaleureusement ». Et d'ajouter : « Nous permettons aux enfants et aux familles marocaines de découvrir une grande culture à travers ses artistes, ses professionnels et son cinéma d'animation en plein essor ».
En effet, le temps de cette célébration, un programme riche en projections et en rencontres présentera au public de Meknès le cinéma d'animation polonais.
Un cinéma qu'il découvrira à travers des personnalités de l'animation polonaise : Katarzyna Kubacka, organisatrice de festivals de films, Ewa Sobolewska, directrice du studio de Film d'animation de Poznan, Robert Turlo, réalisateur et metteur en scène, et Lukasz Maciejewski, critique de cinéma et journaliste. Quant au volet formation aux métiers du cinéma d'animation dont l'institut est pionnier au Maroc, Mohamed Beyoud nous informe que le réalisateur polonais, Robert Turlo, encadrera, du mardi 25 au vendredi 28 octobre, un atelier de réalisation de court-métrage d'animation, à destination des élèves de la filière Arts appliqués du Lycée Moulay Ismaïl, partenaire pédagogique de l'Institut français de Meknès. « L'idée est, tout simplement, de susciter des vocations chez des jeunes talents marocains», conclut-il.
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Questions à : Mohamed Beyoud • Responsable Service action culturelle de l'Institut français de Meknès et directeur artistique du (FICAM)
Cet événement constitue, bien entendu, une continuité du FICAM. Notre objectif est de perpétuer tout au long de la saison culturelle des actions liées à ce festival et au cinéma d'animation, comme cette Journée internationale, une programmation de sorties de films d'animation, le dispositif Collège, Lycée et cinéma que nous sommes en train de mettre en place en partenariat avec le Lycée Paul Valéry de Meknès... Nous pouvons citer également notre partenariat avec le Conservatoire municipal de musique et de danse de Meknès qui consistera à former, en 2012, des professeurs du Conservatoire à l'accompagnement musical de films muets. Cette formation fait suite à un atelier organisé lors de la dernière édition FICAM et encadré par le musicien français Jacques Cambra.
• De quelle manière l'Institut œuvre-t-il pour la promotion de ce genre cinématographique ?
A travers toutes les actions que nous avons citées, mais également en s'associant à des initiatives comme le Grand Prix Aïcha de l'Animation dont l'objectif est d'encourager la dynamique du cinéma d'animation au Maroc. Ceci permet à des jeunes artistes marocains de réaliser leur premier court métrage d'animation. Nous nous appuyons sur le Service Cinéma de l'Ambassade France à Rabat ainsi que sur le réseau des Instituts français et des Alliances franco-marocaines pour mettre en œuvre l'opération FICAM Maroc. Nous ouvrons de nouvelles perspectives à ces jeunes qui peuvent bénéficier du savoir-faire français pour s'affirmer dans ce domaine. L'Institut français de Meknès invite régulièrement des professionnels français ou résidant en France pour encadrer des ateliers tels que la réalisation d'un court métrage d'animation ou le scénarimage (Story-board)… N'oublions pas que la France est le 3e producteur de films d'animation derrière les Etats-Unis et le Japon.
Depuis 7 ans, l'Institut français de Meknès initiateur du célèbre Festival international du cinéma d'animation de Meknès (FICAM) se joint à cette fête pour rendre hommage à un art qui se taille une place de choix dans sa programmation annuelle. Une manière d'inscrire dans la durée un événement qui rend à la bande dessinée ses lettres de noblesse.
Pour ce 10e anniversaire, l'Institut français de Meknès en partenariat avec l'Ambassade de Pologne au Maroc, consacre, du lundi 24 au vendredi 28 octobre, une Carte Blanche à l'Ambassade de Pologne au Maroc. Dessinées, peintes, photographiées ou numériques, des images venues de ce pays feront le bonheur des amateurs du genre. Mais pourquoi la Pologne ? La réponse, nous la tenons de la bouche de Mohamed Beyoud, responsable Service action culturelle de l'Institut français de Meknès et directeur artistique du Festival international du cinéma d'animation de Meknès. « L'Institut français de Meknès, qui assure la ligne éditoriale et artistique du FICAM, s'est toujours ouvert sur des expériences humaines et artistiques du monde entier : de Michel Ocelot, papa de « Kirikou » et « Azur et Asmar », à Alexandre Petrov, maître russe incontestable de la peinture animée, en passant par Mustapha Alassane, grand nom de l'animation africaine. C'est donc dans cette perspective que nous sommes partenaires de l'Ambassade de Pologne au Maroc que nous remercions chaleureusement ». Et d'ajouter : « Nous permettons aux enfants et aux familles marocaines de découvrir une grande culture à travers ses artistes, ses professionnels et son cinéma d'animation en plein essor ».
En effet, le temps de cette célébration, un programme riche en projections et en rencontres présentera au public de Meknès le cinéma d'animation polonais.
Un cinéma qu'il découvrira à travers des personnalités de l'animation polonaise : Katarzyna Kubacka, organisatrice de festivals de films, Ewa Sobolewska, directrice du studio de Film d'animation de Poznan, Robert Turlo, réalisateur et metteur en scène, et Lukasz Maciejewski, critique de cinéma et journaliste. Quant au volet formation aux métiers du cinéma d'animation dont l'institut est pionnier au Maroc, Mohamed Beyoud nous informe que le réalisateur polonais, Robert Turlo, encadrera, du mardi 25 au vendredi 28 octobre, un atelier de réalisation de court-métrage d'animation, à destination des élèves de la filière Arts appliqués du Lycée Moulay Ismaïl, partenaire pédagogique de l'Institut français de Meknès. « L'idée est, tout simplement, de susciter des vocations chez des jeunes talents marocains», conclut-il.
Questions à : Mohamed Beyoud • Responsable Service action culturelle de l'Institut français de Meknès et directeur artistique du (FICAM)
«Cet événement constitue une continuité de notre festival d'animation»
• Que signifie la Journée mondiale du cinéma d'animation pour l'Institut français de Meknès ?Cet événement constitue, bien entendu, une continuité du FICAM. Notre objectif est de perpétuer tout au long de la saison culturelle des actions liées à ce festival et au cinéma d'animation, comme cette Journée internationale, une programmation de sorties de films d'animation, le dispositif Collège, Lycée et cinéma que nous sommes en train de mettre en place en partenariat avec le Lycée Paul Valéry de Meknès... Nous pouvons citer également notre partenariat avec le Conservatoire municipal de musique et de danse de Meknès qui consistera à former, en 2012, des professeurs du Conservatoire à l'accompagnement musical de films muets. Cette formation fait suite à un atelier organisé lors de la dernière édition FICAM et encadré par le musicien français Jacques Cambra.
• De quelle manière l'Institut œuvre-t-il pour la promotion de ce genre cinématographique ?
A travers toutes les actions que nous avons citées, mais également en s'associant à des initiatives comme le Grand Prix Aïcha de l'Animation dont l'objectif est d'encourager la dynamique du cinéma d'animation au Maroc. Ceci permet à des jeunes artistes marocains de réaliser leur premier court métrage d'animation. Nous nous appuyons sur le Service Cinéma de l'Ambassade France à Rabat ainsi que sur le réseau des Instituts français et des Alliances franco-marocaines pour mettre en œuvre l'opération FICAM Maroc. Nous ouvrons de nouvelles perspectives à ces jeunes qui peuvent bénéficier du savoir-faire français pour s'affirmer dans ce domaine. L'Institut français de Meknès invite régulièrement des professionnels français ou résidant en France pour encadrer des ateliers tels que la réalisation d'un court métrage d'animation ou le scénarimage (Story-board)… N'oublions pas que la France est le 3e producteur de films d'animation derrière les Etats-Unis et le Japon.
