Selon le directeur du centre, Lahcen Bihi, les services proposés par cette institution ont connu une forte amélioration depuis l'arrivée du ministre actuel. En effet, le centre a pu traiter en 2010 près de 8 245 plaintes contre 2 243 en 2005. Une évolution due en gros à l'amélioration de l'image même du centre. Plusieurs mesures ont été prises pour accélérer le traitement des plaintes et faciliter l'accès à la réponse par les plaignants. Parmi ces mesures, il y a lieu de citer la mise en ligne de la base de données des plaintes et sa connexion avec celle du ministère de la Justice et des directions centrales et la création d'un site Internet «e-plainte» pour la réception des plaintes. Ce nouveau portail électronique permet désormais au citoyen de présenter directement sa requête et de suivre l'évolution de son dossier et les mesures qui ont été prises pour assurer son traitement.
D'après le directeur, cette initiative a été prise pour faciliter la communication avec le ministère de la Justice et garantir une célérité dans la transmission de la réponse sans que le citoyen se déplace aux services centraux.
Par ailleurs, un espace d'accueil a été créé au niveau du ministère pour recevoir directement les requêtes des plaignants. Ces derniers pourront désormais obtenir un accusé de réception une fois leurs plaintes déposées, ce qui leur permettra de garder ainsi une traçabilité de leurs dossiers. Le ministère a procédé également à l'élaboration d'une brochure pour informer le public de la procédure de présentation des plaintes. Cette dernière sera d'ailleurs traduite en plusieurs langues. Selon M. Bihi, la nouvelle stratégie du centre de suivi et d'analyse des requêtes s'inscrit dans le large chantier des réformes engagées par le ministère de la Justice. Elle a pour but d'édifier, à long terme, un observatoire qui pourra relever et identifier les dysfonctionnements et les pratiques à consolider dans les circonscriptions judiciaires du Royaume, et ce, à travers l'étude et l'analyse des plaintes afin de réconcilier le citoyen avec l'administration judiciaire.
D'après le directeur, cette initiative a été prise pour faciliter la communication avec le ministère de la Justice et garantir une célérité dans la transmission de la réponse sans que le citoyen se déplace aux services centraux.
Par ailleurs, un espace d'accueil a été créé au niveau du ministère pour recevoir directement les requêtes des plaignants. Ces derniers pourront désormais obtenir un accusé de réception une fois leurs plaintes déposées, ce qui leur permettra de garder ainsi une traçabilité de leurs dossiers. Le ministère a procédé également à l'élaboration d'une brochure pour informer le public de la procédure de présentation des plaintes. Cette dernière sera d'ailleurs traduite en plusieurs langues. Selon M. Bihi, la nouvelle stratégie du centre de suivi et d'analyse des requêtes s'inscrit dans le large chantier des réformes engagées par le ministère de la Justice. Elle a pour but d'édifier, à long terme, un observatoire qui pourra relever et identifier les dysfonctionnements et les pratiques à consolider dans les circonscriptions judiciaires du Royaume, et ce, à travers l'étude et l'analyse des plaintes afin de réconcilier le citoyen avec l'administration judiciaire.
