De Dos Santos à Garzitto, en passant par Michel, Jodar et Fullone, le championnat national a enchaîné le limogeage des entraîneurs étrangers dans cette phase aller du championnat. Il incombe à leurs homologues nationaux de prendre le relais pour achever la deuxième partie de la Botola. Déjà la saison en cours a démarré avec moins d'entraîneurs étrangers que lors des saisons précédentes. Puis le décompte s'est enclenché, avec d'abord le départ du Brésilien Dos Santos en octobre dernier. Le WAC a ensuite fait appel à Diego Garzitto.
Le Franco-italien est venu faire ses premiers pas dans le championnat national, dans un contexte qui lui était tout à fait défavorable. Sa principale référence fut le titre qu'il a remporté avec le club congolais de TP Mazembé en ligue des Champions africains. Trois mois plus tard, la méthode Garzitto fut loin de convaincre, avec le tenant du titre, qui n'était plus que l'ombre de lui-même. Son limogeage était attendu de tous, puisque le Wydad a régressé de la 1re à la 5e position au classement. Pour son remplacement, le WAC n'est pas chercher loin. Le comité dirigent a fait une nouvelle fois appel à Fakhreddine Rajhi, celui-là même auquel on a proposé le poste d'adjoint, juste après que l'équipe a remporté le titre en juin dernier.
Au Raja, le scénario a été presque identique. Mais le staff des Verts n'a pas perdu beaucoup de temps. Insatisfaits du rendement d'Henry Michel, l'entraîneur étranger le plus populaire au Maroc, les dirigeants ont vite eu recours à Mhammed Fakher, un ancien de la maison, qui n'est plus à présenter.
Celui-ci avait la charge de redynamiser l'équipe. En quatre journées avec Michel, le Raja avait essuyé deux défaites face à la Jeunesse Massira et le Moghreb de Fès, contre une seule victoire aux dépens du nouveau promu Chabab Al Hoceima et un nul devant le FUS. Cela sans compter la défaite en coupe du Trône face au Chabab Mohammedia. Quelques semaines après, le Raja de Fakher reprendra la course à deux longueurs seulement du leader.
Pour les deux autres entraîneurs étrangers en championnat, les dirigeants du KAC de Kénitra et du Moghreb de Tétouan ont été plus patients. Ainsi, Oscar Fullone et Jean-François Jodar ont bénéficié de beaucoup de temps pour rectifier le tir, mais en vain. Jodar a quitté le MAT en 13e position (4 victoires, 5 nuls et 5 défaites) et Fullone a laissé le KAC en 15e position (2 victoires, 6 nuls et 7 défaites).
Pourtant, c'est le même Oscar à la touche magicienne qui fut l'auteur d'une épopée avec le Raja des Sefri, Mbarki, Riyahi, Moustaodaa et les autres, après un passage également réussi en succedant à Youri au WAC des Fakhreddine, Daoudi, Benabicha, Nader, Ndaw, Naybet. Pour la plupart, il n'y a pas de secret : chaque époque a ses hommes. Un avis partagé par des joueurs de l'époque comme Bouchaib Lembarki, Mohammed Benchrifa et Reda Riyahi. C'est aussi l'avis du président de l'Amicale des entraîneurs, Abdelhaq Rizkallah, alias Mendoça : « Le Raja, comme le WAC de Youri étaient formés de joueurs de talent, presque tous des internationaux. Un entraîneur national aurait fait de même avec ces équipes. Peut-être qu'à l'époque il n'y avait pas assez de compétences locales. C'était donc logique d'avoir recours à des étrangers. Aujourd'hui, avec l'émergence d'entraîneurs du calibre de Fakher, Zaki, Madih, Ammouta, Tawssi, Lemrini, Sektioui, Fakhreddine, je crois qu'on n'a plus à aller chercher ailleurs. Néanmoins, on n'est pas contre le recrutement d'entraîneurs étrangers, du moment qu'il y a une valeur ajoutée ».
En effet, les compétences nationales sont devenues tellement efficaces que, pour recruter un étranger, la barre est placée très haut.
Lors de cette première partie de la saison, ce sont les entraîneurs marocains qui prennent les commandes : champion en titre d'automne, dauphin et challengers, tout comme les deux dernières saisons. Les temps ont donc changé, depuis la période où il y avait un vide énorme qu'il fallait combler. Aujourd'hui, nous sommes dans une nouvelle époque où le Maroc regorge de compétences qui ont tous fait leurs preuves et où d'autres encore sont en train d'arriver. Il faudrait juste leur donner une chance. L'entraîneur marocain, qui a gagné en maturité et en expérience, s'attend à plus de soutien, sans pour autant exclure les compétences étrangères à valeur ajoutée.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
«Le courant passe mieux»
‘‘Je ne vois aucune valeur ajoutée. Je préfère l'entraîneur marocain, il connaît mieux le championnat national et le courant passe mieux avec les joueurs. Il est lui-même un produit de ce championnat en tant qu'ancien joueur dans la plupart des cas.
Nos entraîneurs ont fait leur preuve, que ce soit les anciens que la relève. En même temps, on donne la chance aux cadres marocains. C'est ainsi qu'on peut développer nos propres compétences.''
Marouane Bennani•Président du Moghreb de Fès
«Une affaire de communication»
‘‘La nationalité n'est ni une condition ni un critère. Mais l'entraîneur étranger doit apporter une véritable valeur ajoutée. On doit sentir la différence aux niveaux tactique, organisation, discipline, psychologie des joueurs. L'expérience a montré que l'entraîneur étranger a souvent des difficultés de communication avec les joueurs. On n'a pas la même mentalité.
Tous les entraîneurs étrangers qui ont remporté des titres, c'était grâce à une génération de grands joueurs, que ce soit au Raja, au WAC ou aux FAR. Nos entraîneurs locaux créent l'ambiance du football, comme Fakher, Zaki et Madih. Ils savent comment se comporter avec tous les joueurs, titulaires, remplaçants, et même ceux qui sont hors de son système de jeu.''
Mustapha Chadli •Joueur de l'AS FAR
«Plus à laise avec les Marocains»
‘‘En principe, le joueur professionnel fait ce que lui demande l'entraîneur. Chaque entraîneur a sa propre vision des choses. Moi personnellement, je me sens à l'aise avec l'entraîneur qui me motive, qui me remonte le moral et me donne une marge de manœuvre, qui est plus proche de moi.
Ces qualités, franchement, je les trouve chez l'entraîneur marocain avec qui le courant passe.''
Khalid Bhij•Joueur du WAC
«Hommage aux compétences locales»
‘‘En tant que joueur professionnel, je peux travailler avec tout entraîneur quelle que soit sa nationalité. Mais une chose est sûre, l'entraîneur marocain comprend mieux la mentalité des joueurs qui ont le même background culturel. La preuve est que durant cette saison, les entraîneurs marocains ont prouvé encore une fois qu'ils sont les plus aptes. Maintenant, si l'entraîneur étranger est plus compétent, il est le bienvenu. Mais s'il s'avère qu'il n'apporte pas de plus-value au club, si son rendement est limité, il devient une perte de temps et de moyens pour le club. Le joueur espère toujours apprendre plus d'un entraîneur.''
Bouchaib Lembarki•Joueur du rca
«Le Marocain plus performant»
‘‘Dans les deux dernières saisons, pour ne pas revenir plus loin en arrière, ce sont les entraîneurs locaux qui ont brillé avec leurs clubs. Il faut installer des critères solides pour le recrutement des entraîneurs étrangers.
Il faudrait être plus exigeant envers l'entraîneur étranger vu les moyens avantageux qu'on lui offre. Le critère de titre africain dans le cas de Garzitto n'est pas considérable. Le WAC, ce n'est pas Mazembé.''
Abderrazzaak Sebti•Président du Wydad de Fès
«Le même langage»
‘‘Je préfère l'entraîneur marocain. Ça ne se discute pas. Nous les joueurs, nous faisons bien la différence, jusqu'aux détails imperceptibles à tout le monde. L'entraîneur marocain connaît parfaitement la mentalité de ses joueurs, parle leur langue. Il est passé par les mêmes conditions au presque. Il connaît le langage du football marocain et ça je le trouve essentiel.
Mais si c'est nécessaire d'avoir un entraîneur étranger, au moins qu'on ait un adjoint marocain. L'entraîneur étranger arrive avec une stratégie qu'il veut appliquer sans prendre en considération les caractéristiques de l'environnement et de la nature du football marocain.''
Mohammed Benchrifa•Joueur du FUS
«Encourager davantage nos compétences»
‘‘En général, l'entraîneur étranger ne développe pas de liens affectifs avec les joueurs, il reste souvent isolé. Portant, il ose plus que le national. Par exemple, Ladislas Lozano m'a fait confiance en 2001, en m'intégrant dans un derby, alors que je venais d'arriver au WAC. Mais la plupart des entraîneurs étrangers ne connaissent pas le football marocain, la mentalité des joueurs. Walter Meuus ne se concerte pas avec les joueurs. Il est un peu dictateur dans son approche. On a de grands entraîneurs, comme Zaki, Madih, Fakher, Tawssi, Ammouta, Lemrini, Sektioui, Fakhreddine. Il faut encourager davantage nos compétences et leur donner plus de chance.''
Mohammed Madihi •Joueur de l'AS FAR
«Il faut donner plus de chance à l'entraîneur marocain»
‘‘En réalité, si on fait appel à un entraîneur étranger, il faut qu'il ait un profil spécial, qu'il soit quelqu'un de connu dans le domaine du football. Tant qu'on n'a pas les moyens de faire venir des calibres qui exercent en première division dans leur pays, on doit se contenter des compétences qu'on a. D'ailleurs, on a de grands entraîneurs. A mon humble avis, il faut donc donner plus de chance à l'entraîneur marocain. Je ne suis pas contre l'étranger. On a eu de bons entraîneurs étrangers dans le passé, comme Saadane, qui n'est pas tout à fait étranger, Fullone et Halilozic.''
Reda Riyahi •Joueur du DHJ
Le Franco-italien est venu faire ses premiers pas dans le championnat national, dans un contexte qui lui était tout à fait défavorable. Sa principale référence fut le titre qu'il a remporté avec le club congolais de TP Mazembé en ligue des Champions africains. Trois mois plus tard, la méthode Garzitto fut loin de convaincre, avec le tenant du titre, qui n'était plus que l'ombre de lui-même. Son limogeage était attendu de tous, puisque le Wydad a régressé de la 1re à la 5e position au classement. Pour son remplacement, le WAC n'est pas chercher loin. Le comité dirigent a fait une nouvelle fois appel à Fakhreddine Rajhi, celui-là même auquel on a proposé le poste d'adjoint, juste après que l'équipe a remporté le titre en juin dernier.
Au Raja, le scénario a été presque identique. Mais le staff des Verts n'a pas perdu beaucoup de temps. Insatisfaits du rendement d'Henry Michel, l'entraîneur étranger le plus populaire au Maroc, les dirigeants ont vite eu recours à Mhammed Fakher, un ancien de la maison, qui n'est plus à présenter.
Celui-ci avait la charge de redynamiser l'équipe. En quatre journées avec Michel, le Raja avait essuyé deux défaites face à la Jeunesse Massira et le Moghreb de Fès, contre une seule victoire aux dépens du nouveau promu Chabab Al Hoceima et un nul devant le FUS. Cela sans compter la défaite en coupe du Trône face au Chabab Mohammedia. Quelques semaines après, le Raja de Fakher reprendra la course à deux longueurs seulement du leader.
Pour les deux autres entraîneurs étrangers en championnat, les dirigeants du KAC de Kénitra et du Moghreb de Tétouan ont été plus patients. Ainsi, Oscar Fullone et Jean-François Jodar ont bénéficié de beaucoup de temps pour rectifier le tir, mais en vain. Jodar a quitté le MAT en 13e position (4 victoires, 5 nuls et 5 défaites) et Fullone a laissé le KAC en 15e position (2 victoires, 6 nuls et 7 défaites).
Pourtant, c'est le même Oscar à la touche magicienne qui fut l'auteur d'une épopée avec le Raja des Sefri, Mbarki, Riyahi, Moustaodaa et les autres, après un passage également réussi en succedant à Youri au WAC des Fakhreddine, Daoudi, Benabicha, Nader, Ndaw, Naybet. Pour la plupart, il n'y a pas de secret : chaque époque a ses hommes. Un avis partagé par des joueurs de l'époque comme Bouchaib Lembarki, Mohammed Benchrifa et Reda Riyahi. C'est aussi l'avis du président de l'Amicale des entraîneurs, Abdelhaq Rizkallah, alias Mendoça : « Le Raja, comme le WAC de Youri étaient formés de joueurs de talent, presque tous des internationaux. Un entraîneur national aurait fait de même avec ces équipes. Peut-être qu'à l'époque il n'y avait pas assez de compétences locales. C'était donc logique d'avoir recours à des étrangers. Aujourd'hui, avec l'émergence d'entraîneurs du calibre de Fakher, Zaki, Madih, Ammouta, Tawssi, Lemrini, Sektioui, Fakhreddine, je crois qu'on n'a plus à aller chercher ailleurs. Néanmoins, on n'est pas contre le recrutement d'entraîneurs étrangers, du moment qu'il y a une valeur ajoutée ».
En effet, les compétences nationales sont devenues tellement efficaces que, pour recruter un étranger, la barre est placée très haut.
Lors de cette première partie de la saison, ce sont les entraîneurs marocains qui prennent les commandes : champion en titre d'automne, dauphin et challengers, tout comme les deux dernières saisons. Les temps ont donc changé, depuis la période où il y avait un vide énorme qu'il fallait combler. Aujourd'hui, nous sommes dans une nouvelle époque où le Maroc regorge de compétences qui ont tous fait leurs preuves et où d'autres encore sont en train d'arriver. Il faudrait juste leur donner une chance. L'entraîneur marocain, qui a gagné en maturité et en expérience, s'attend à plus de soutien, sans pour autant exclure les compétences étrangères à valeur ajoutée.
«Le courant passe mieux»
‘‘Je ne vois aucune valeur ajoutée. Je préfère l'entraîneur marocain, il connaît mieux le championnat national et le courant passe mieux avec les joueurs. Il est lui-même un produit de ce championnat en tant qu'ancien joueur dans la plupart des cas.
Nos entraîneurs ont fait leur preuve, que ce soit les anciens que la relève. En même temps, on donne la chance aux cadres marocains. C'est ainsi qu'on peut développer nos propres compétences.''
Marouane Bennani•Président du Moghreb de Fès
«Une affaire de communication»
‘‘La nationalité n'est ni une condition ni un critère. Mais l'entraîneur étranger doit apporter une véritable valeur ajoutée. On doit sentir la différence aux niveaux tactique, organisation, discipline, psychologie des joueurs. L'expérience a montré que l'entraîneur étranger a souvent des difficultés de communication avec les joueurs. On n'a pas la même mentalité.
Tous les entraîneurs étrangers qui ont remporté des titres, c'était grâce à une génération de grands joueurs, que ce soit au Raja, au WAC ou aux FAR. Nos entraîneurs locaux créent l'ambiance du football, comme Fakher, Zaki et Madih. Ils savent comment se comporter avec tous les joueurs, titulaires, remplaçants, et même ceux qui sont hors de son système de jeu.''
Mustapha Chadli •Joueur de l'AS FAR
«Plus à laise avec les Marocains»
‘‘En principe, le joueur professionnel fait ce que lui demande l'entraîneur. Chaque entraîneur a sa propre vision des choses. Moi personnellement, je me sens à l'aise avec l'entraîneur qui me motive, qui me remonte le moral et me donne une marge de manœuvre, qui est plus proche de moi.
Ces qualités, franchement, je les trouve chez l'entraîneur marocain avec qui le courant passe.''
Khalid Bhij•Joueur du WAC
«Hommage aux compétences locales»
‘‘En tant que joueur professionnel, je peux travailler avec tout entraîneur quelle que soit sa nationalité. Mais une chose est sûre, l'entraîneur marocain comprend mieux la mentalité des joueurs qui ont le même background culturel. La preuve est que durant cette saison, les entraîneurs marocains ont prouvé encore une fois qu'ils sont les plus aptes. Maintenant, si l'entraîneur étranger est plus compétent, il est le bienvenu. Mais s'il s'avère qu'il n'apporte pas de plus-value au club, si son rendement est limité, il devient une perte de temps et de moyens pour le club. Le joueur espère toujours apprendre plus d'un entraîneur.''
Bouchaib Lembarki•Joueur du rca
«Le Marocain plus performant»
‘‘Dans les deux dernières saisons, pour ne pas revenir plus loin en arrière, ce sont les entraîneurs locaux qui ont brillé avec leurs clubs. Il faut installer des critères solides pour le recrutement des entraîneurs étrangers.
Il faudrait être plus exigeant envers l'entraîneur étranger vu les moyens avantageux qu'on lui offre. Le critère de titre africain dans le cas de Garzitto n'est pas considérable. Le WAC, ce n'est pas Mazembé.''
Abderrazzaak Sebti•Président du Wydad de Fès
«Le même langage»
‘‘Je préfère l'entraîneur marocain. Ça ne se discute pas. Nous les joueurs, nous faisons bien la différence, jusqu'aux détails imperceptibles à tout le monde. L'entraîneur marocain connaît parfaitement la mentalité de ses joueurs, parle leur langue. Il est passé par les mêmes conditions au presque. Il connaît le langage du football marocain et ça je le trouve essentiel.
Mais si c'est nécessaire d'avoir un entraîneur étranger, au moins qu'on ait un adjoint marocain. L'entraîneur étranger arrive avec une stratégie qu'il veut appliquer sans prendre en considération les caractéristiques de l'environnement et de la nature du football marocain.''
Mohammed Benchrifa•Joueur du FUS
«Encourager davantage nos compétences»
‘‘En général, l'entraîneur étranger ne développe pas de liens affectifs avec les joueurs, il reste souvent isolé. Portant, il ose plus que le national. Par exemple, Ladislas Lozano m'a fait confiance en 2001, en m'intégrant dans un derby, alors que je venais d'arriver au WAC. Mais la plupart des entraîneurs étrangers ne connaissent pas le football marocain, la mentalité des joueurs. Walter Meuus ne se concerte pas avec les joueurs. Il est un peu dictateur dans son approche. On a de grands entraîneurs, comme Zaki, Madih, Fakher, Tawssi, Ammouta, Lemrini, Sektioui, Fakhreddine. Il faut encourager davantage nos compétences et leur donner plus de chance.''
Mohammed Madihi •Joueur de l'AS FAR
«Il faut donner plus de chance à l'entraîneur marocain»
‘‘En réalité, si on fait appel à un entraîneur étranger, il faut qu'il ait un profil spécial, qu'il soit quelqu'un de connu dans le domaine du football. Tant qu'on n'a pas les moyens de faire venir des calibres qui exercent en première division dans leur pays, on doit se contenter des compétences qu'on a. D'ailleurs, on a de grands entraîneurs. A mon humble avis, il faut donc donner plus de chance à l'entraîneur marocain. Je ne suis pas contre l'étranger. On a eu de bons entraîneurs étrangers dans le passé, comme Saadane, qui n'est pas tout à fait étranger, Fullone et Halilozic.''
Reda Riyahi •Joueur du DHJ
