Dans le cadre des efforts de structuration du secteur de transport urbain par taxis au niveau de la préfecture de Salé, il a été récemment procédé au centre de pointage des chauffeurs de taxis à Salé au lancement de l'opération de pointage par permis biométrique à l'aide d'un système informatisé conçu et adapté à cette opération. La cérémonie de lancement de ce programme a été présidée par de hautes personnalités de la ville ainsi que les représentants des services de sécurité (Police et Gendarmerie Royale) et les syndicats et les associations des professionnels les plus représentées.
Notons que la conception de ce projet a nécessité la réalisation d'une étude qui a été lancée depuis juin 2009 et menée de concert entre les services de la préfecture et une société privée de renommée internationale, spécialiste dans le domaine de la biométrie. Un travail d'informatisation des données a précédé également le lancement du projet. Il a fallu en effet informatiser les données des chauffeurs détenteurs de permis de confiance dont le nombre se chiffre à 8700 et qui opèrent sur un parc auto de 1242 grands taxis (1re catégorie) et 909 petits taxis (2e catégorie).
«Nous avons recensé 10.000 chauffeurs au départ mais l'enquête de la préfecture a montré que seuls 8700 chauffeurs utilisent leurs permis de confiance et exercent ce métier quotidiennement», indique Hadidou Ahmed, chef de la division des affaires économiques et de la coordination au sein de la préfecture de Salé.
Mais avant le lancement de ce projet, la préfecture a dû convaincre les professionnels qui ont montré une grande résistance à ce nouveau concept, trop coûteux à leurs yeux. « Tout nouveau projet est difficile à réaliser sans contraintes.
Entre autres, la réticence de certaines organisations syndicales qui ont refusé l'idée du paiement des frais du badge par les chauffeurs qui jusqu'à maintenant bénéficiaient de la gratuité des permis de confiance classiques. Mais après qu'on les a informés des avantages de cette solution informatique, les chauffeurs ont apprécié l'idée et ont adhéré au projet progressivement. Aujourd'hui, environ 3400 chauffeurs se sont déjà acquittés des frais du badge», souligne M. Hadidou. En effet, une série de réunions a été organisée avec les acteurs concernés pour les convaincre d'adopter le nouveau système. Lesdites rencontres visaient également, selon M. Hadidou, à recueillir les remarques et les suggestions des chauffeurs dans le but de les intégrer dans la démarche de perfectionnement du système. «Le système classique de pointage présentait plusieurs contraintes. La procédure d'octroi du duplicata du permis de confiance en cas de perte par exemple prenait entre 3 et 6 mois de délai et une longue procédure d'enquête et de vérification par les services de police et des autorités locales. Aussi, l'exploitation des données concernant l'état du pointage prenait des jours, l'information n'étant pas accessible en temps réel, le ministère de l'Équipement et du Transport se trouvait auparavant obligé d'attendre une journée pour pouvoir recueillir les informations relatives au taux de participation à une grève. Autre contrainte était la lenteur du traitement des réclamations des clients en litige avec un chauffeur. Cette opération durait longtemps parce que le chauffeur impliqué n'était pas identifié immédiatement», explique M. Hadidou. D'après ce responsable, la nouvelle solution informatique promet de répondre à toutes ces exigences et d'apporter des solutions à tous les éventuels problèmes.
« Le montage financier du projet a pu être assuré par trois acteurs. La préfecture s'est engagée donc à acquérir le matériel de pointage, le logiciel de gestion et l'équipement du centre par une ligne internet fixe pour assurer la liaison entre la pointeuse et l'application qui est dotée d'une adresse IP. Quant à la société délégataire, elle s'est engagée à sécuriser les données et à confectionner les badges biométriques. Enfin, les professionnels se sont engagés à payer leurs badges (139 DH par badge», ajoute M.Hadidou. Notons que la durée de l'enregistrement des chauffeurs dans le nouveau programme, fixée jusqu'au 30 septembre, a été prolongée jusqu'au lundi 10 octobre pour répondre au souhait des professionnels.
Notons que la conception de ce projet a nécessité la réalisation d'une étude qui a été lancée depuis juin 2009 et menée de concert entre les services de la préfecture et une société privée de renommée internationale, spécialiste dans le domaine de la biométrie. Un travail d'informatisation des données a précédé également le lancement du projet. Il a fallu en effet informatiser les données des chauffeurs détenteurs de permis de confiance dont le nombre se chiffre à 8700 et qui opèrent sur un parc auto de 1242 grands taxis (1re catégorie) et 909 petits taxis (2e catégorie).
«Nous avons recensé 10.000 chauffeurs au départ mais l'enquête de la préfecture a montré que seuls 8700 chauffeurs utilisent leurs permis de confiance et exercent ce métier quotidiennement», indique Hadidou Ahmed, chef de la division des affaires économiques et de la coordination au sein de la préfecture de Salé.
Mais avant le lancement de ce projet, la préfecture a dû convaincre les professionnels qui ont montré une grande résistance à ce nouveau concept, trop coûteux à leurs yeux. « Tout nouveau projet est difficile à réaliser sans contraintes.
Entre autres, la réticence de certaines organisations syndicales qui ont refusé l'idée du paiement des frais du badge par les chauffeurs qui jusqu'à maintenant bénéficiaient de la gratuité des permis de confiance classiques. Mais après qu'on les a informés des avantages de cette solution informatique, les chauffeurs ont apprécié l'idée et ont adhéré au projet progressivement. Aujourd'hui, environ 3400 chauffeurs se sont déjà acquittés des frais du badge», souligne M. Hadidou. En effet, une série de réunions a été organisée avec les acteurs concernés pour les convaincre d'adopter le nouveau système. Lesdites rencontres visaient également, selon M. Hadidou, à recueillir les remarques et les suggestions des chauffeurs dans le but de les intégrer dans la démarche de perfectionnement du système. «Le système classique de pointage présentait plusieurs contraintes. La procédure d'octroi du duplicata du permis de confiance en cas de perte par exemple prenait entre 3 et 6 mois de délai et une longue procédure d'enquête et de vérification par les services de police et des autorités locales. Aussi, l'exploitation des données concernant l'état du pointage prenait des jours, l'information n'étant pas accessible en temps réel, le ministère de l'Équipement et du Transport se trouvait auparavant obligé d'attendre une journée pour pouvoir recueillir les informations relatives au taux de participation à une grève. Autre contrainte était la lenteur du traitement des réclamations des clients en litige avec un chauffeur. Cette opération durait longtemps parce que le chauffeur impliqué n'était pas identifié immédiatement», explique M. Hadidou. D'après ce responsable, la nouvelle solution informatique promet de répondre à toutes ces exigences et d'apporter des solutions à tous les éventuels problèmes.
Financement du projet
D'après le chef de la division des affaires économiques et de la coordination, la réalisation de ce projet a nécessité un engagement financier de trois partenaires.« Le montage financier du projet a pu être assuré par trois acteurs. La préfecture s'est engagée donc à acquérir le matériel de pointage, le logiciel de gestion et l'équipement du centre par une ligne internet fixe pour assurer la liaison entre la pointeuse et l'application qui est dotée d'une adresse IP. Quant à la société délégataire, elle s'est engagée à sécuriser les données et à confectionner les badges biométriques. Enfin, les professionnels se sont engagés à payer leurs badges (139 DH par badge», ajoute M.Hadidou. Notons que la durée de l'enregistrement des chauffeurs dans le nouveau programme, fixée jusqu'au 30 septembre, a été prolongée jusqu'au lundi 10 octobre pour répondre au souhait des professionnels.
