Dans ce grand amphithéâtre de la Bibliothèque nationale, en écoutant ce lundi 5 décembre, Omar Barghouti, chorégraphe, philosophe et militant de la Palestine, intervenir sur «Les nouvelles formes de solidarité avec la Palestine », j'entendais Primo Levi, ce chimiste juif italien, auteur d'un ouvrage inoubliable publié en 1947 «Si t'es un homme». Un roman autobiographique où il analyse et raconte l'horreur des camps nazis qu'il a connus avec la rigueur du scientifique qu'il était, avec au bout des questions qui n'ont jamais trouvé de réponse : « Que pouvaient bien vouloir signifier des mots comme «bien» et «mal» ou «juste» et «injuste» dans une société où l'on dénie le statut d'humain à l'autre ?» Existe-t-il une limite à la résistance de l'homme, se demandait l'écrivain italien, qui a combattu toutes les formes de fascisme et qui a médité « sur la fragilité de la condition humaine aux prises avec le mystère du mal ?» Ce mal qui transforme l'homme en bourreau, aura traversé toute l'intervention d'Omar Barghouti introduit par l'éditeur Bichr Bennani et Sion Assidon, le militant associatif juif marocain pro-palestinien, animateur de Transparency Maroc. O. Barghouti qui vit à Ramallah raconte avec précision et concision comment le sionisme a laminé comme un rouleau compresseur la société palestinienne.
Il relate et témoigne de cette violence qui a transformé la vie des Palestiniens en un enfer quotidien, les privant de leurs droits humains les plus élémentaires. Il raconte à la manière justement d'un scientifique, comment après le pilonnage de la Haganah et ensuite de l'armée israélienne, la population a fui les bombardements et les maisons détruites, et comment, en 1948, une grande partie de la population arabe a été expulsée de ses terres. Comment, pour gommer la mémoire palestinienne, le patrimoine historique et intellectuel a été détruit, des milliers d'ouvrages détruits. Il explique comment pour avilir et déprécier la qualité des universitaires palestiniens jadis reconnues dans le monde entier, les universités et les écoles ont été fermées, et comment des milliers de jeunes Palestiniens militants a qui l'on dénie le droit de dignité ont été embastillés comme du bétail. Omar Barghouti témoigne alors de la lutte des Palestiniens et des nouvelles formes de résistance connues sous le nom de BDS, Boycott, désinvestissement et sanctions, une campagne non violente qui s'inspire du combat sud-africain contre l'apartheid.
Cette campagne, qui réunit aujourd'hui des centaines d'associations dans le monde, des fédérations juives et chrétiennes, des membres de la société civile du monde entier, syndicalistes, artistes, intellectuels, footballeurs, demande la reconnaissance du droit des Palestiniens à un Etat, la fin de la colonisation, le démantèlement du Mur qui asphyxie les Palestiniens, le respect des réfugiés palestiniens à revenir dans leurs maisons tel que ceci est stipulé dans la résolution 194 de l'ONU. Dans la foulée, BDS Maroc a été créée avec le soutien de multiples associations des droits de l'homme, des syndicats, des forums, dont beaucoup de membres, et comme le Premier ministre Abdelilah Benkirane, étaient présents, ce dimanche aux funérailles de Simon Levy, le représentant de la communauté juive marocaine dont la disparition a causé beaucoup d'émotion… Omar Barghouti qui a salué BDS Maroc a remercié le peuple marocain et son Souverain sensible depuis la Nakba à la tragédie des Palestiniens, qui avec les bouleversements du monde arabe, change de dimension. Il n'est jusqu'au chef du Pentagone Leon Panetta qui « n'appelle Israël à agir pour sortir de son «isolement» dans la région et à «faire des efforts pour arriver à faire la paix avec les Palestiniens» !
Il relate et témoigne de cette violence qui a transformé la vie des Palestiniens en un enfer quotidien, les privant de leurs droits humains les plus élémentaires. Il raconte à la manière justement d'un scientifique, comment après le pilonnage de la Haganah et ensuite de l'armée israélienne, la population a fui les bombardements et les maisons détruites, et comment, en 1948, une grande partie de la population arabe a été expulsée de ses terres. Comment, pour gommer la mémoire palestinienne, le patrimoine historique et intellectuel a été détruit, des milliers d'ouvrages détruits. Il explique comment pour avilir et déprécier la qualité des universitaires palestiniens jadis reconnues dans le monde entier, les universités et les écoles ont été fermées, et comment des milliers de jeunes Palestiniens militants a qui l'on dénie le droit de dignité ont été embastillés comme du bétail. Omar Barghouti témoigne alors de la lutte des Palestiniens et des nouvelles formes de résistance connues sous le nom de BDS, Boycott, désinvestissement et sanctions, une campagne non violente qui s'inspire du combat sud-africain contre l'apartheid.
Cette campagne, qui réunit aujourd'hui des centaines d'associations dans le monde, des fédérations juives et chrétiennes, des membres de la société civile du monde entier, syndicalistes, artistes, intellectuels, footballeurs, demande la reconnaissance du droit des Palestiniens à un Etat, la fin de la colonisation, le démantèlement du Mur qui asphyxie les Palestiniens, le respect des réfugiés palestiniens à revenir dans leurs maisons tel que ceci est stipulé dans la résolution 194 de l'ONU. Dans la foulée, BDS Maroc a été créée avec le soutien de multiples associations des droits de l'homme, des syndicats, des forums, dont beaucoup de membres, et comme le Premier ministre Abdelilah Benkirane, étaient présents, ce dimanche aux funérailles de Simon Levy, le représentant de la communauté juive marocaine dont la disparition a causé beaucoup d'émotion… Omar Barghouti qui a salué BDS Maroc a remercié le peuple marocain et son Souverain sensible depuis la Nakba à la tragédie des Palestiniens, qui avec les bouleversements du monde arabe, change de dimension. Il n'est jusqu'au chef du Pentagone Leon Panetta qui « n'appelle Israël à agir pour sortir de son «isolement» dans la région et à «faire des efforts pour arriver à faire la paix avec les Palestiniens» !
