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Les ménages plus optimistes pour le futur

L'indice de confiance des ménages poursuit sa tendance haussière entamée depuis le début de l'année.

Les ménages plus  optimistes pour le futur
Deux ménages sur trois, au deuxième trimestre de 2011, s'attendent à un renchérissement des prix des produits alimentaires.
Les ménages semblent moins pessimistes quant à l'évolution de leur situation personnelle et de l'environnement socioéconomique global.
Les résultats de la dernière enquête de conjoncture auprès des ménages, menée par le HCP, sur l'évolution de l'Indice de confiance des ménages (ICM), a révélé que cet indicateur s'est amélioré, durant le deuxième trimestre 2011. Durant cette période, il aura affiché une appréciation de 7,4 points, à 85,8 points, par rapport au trimestre précédent et de 7 points par rapport au même trimestre de l'année 2010.
Il poursuit ainsi sa tendance haussière entamée depuis le début de l'année suite à l'amélioration des indicateurs le composant, notamment les perspectives d'évolution de l'emploi, du niveau de vie et des prix.
Ainsi pour la première composante, les ménages marocains voient d'un bon œil les tendances futures du nombre de chômeurs.
En témoigne le solde relatif à cet indicateur qui a augmenté de 15,1 points par rapport au deuxième trimestre de 2010 et de 6,4 points
par rapport au trimestre précédent.
Selon l'enquête du HCP, même s'il continue à être largement négatif (–46 points), ce solde enregistre sa valeur la plus optimiste depuis le quatrième trimestre de 2007.
S'agissant de la deuxième composante, il ressort du même document qu'entre le premier et le deuxième trimestre de l'année 2011, l'évolution passée et les perspectives d'évolution future du niveau de vie se sont appréciées aux yeux des ménages. Une conclusion qui se base sur la progression relative à ces indicateurs de 9,1 et 20 points respectivement. Par rapport au deuxième trimestre de 2010, ces améliorations ont été de 11,6 et 15,4 points respectivement.
À préciser à ce titre que les ménages ont déclaré que leurs situations financières passées, actuelles et futures se sont améliorées par rapport à fin mars dernier. Les soldes relatifs à ces indicateurs ont enregistré des hausses respectives de 1,6, de 3,6 et de 10,1 points.
Seulement, la capacité des ménages à épargner semble se dégrader.
Il ressort du solde relatif à cet indicateur que ceux-ci restent globalement pessimistes quant à la possibilité mettre de l'argent de côté, dans les mois à venir. Le solde relatif à cet indicateur, qui s'est établi à -63,3 points, en baisse de 2,2 points depuis un an et de 1,7 point par rapport au trimestre précédent, en est une illustration. D'ailleurs, il est à noter que, d'après la même source, deux ménages sur trois, au deuxième trimestre de 2011, s'attendent à un renchérissement des prix des produits alimentaires au cours des douze mois suivants.
Une proportion qui est jugée, par le HCP, en dépréciation par rapport au trimestre précédent (78%), mais demeure en légère hausse par rapport au même trimestre de 2010 (61%). S'agissant de la proportion des ménages qui considèrent le moment opportun pour faire des achats de biens durables, elle est restée quasi stable (18,2%) au deuxième trimestre de 2011.
Le solde relatif à cet indicateur s'est amélioré de 0,8 point par rapport au premier trimestre de 2011, mais reste en recul de 1,5 point par rapport au même trimestre de 2010.

L'IPC en retrait de 0,4 %

Selon le Haut commissariat au Plan (HCP), l'indice des prix à la consommation (IPC) a connu une baisse mensuelle de 0,4% en juin 2011 après la hausse de 0,3% un mois auparavant.
Cette évolution est attribuée au recul des prix de certains produits alimentaires frais, en particulier les légumes (-4,1%) et les fruits (-13,5%).
Ces deux composantes ont contribué conjointement à l'inflation mensuelle à hauteur de -0,4 point de pourcentage. Pour sa part, l'indicateur de l'inflation sous-jacente (IPCX) de Bank Al-Maghrib (BAM), qui reflète l'évolution fondamentale des prix, a augmenté de 0,3% au lieu de 0,2% en mai dernier.
En glissement annuel, l'inflation ressort à 0,7% en juin après 0% en mai, portant sa moyenne à 0,8% sur les six premiers mois de l'année en cours. Cette évolution récente s'explique, essentiellement, par l'atténuation de la baisse des prix de la composante «produits alimentaires volatils» (-4,6% au lieu de -8,2%).
L'indicateur de l'inflation sous-jacente, qui exclut les produits alimentaires volatils et administrés,
a enregistré une progression de 1,9% après celle
de 1,8% le mois précédent.
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