La famille de la résistance et l'ensemble des habitants des provinces du Sud du Royaume célèbrent, aujourd'hui, dans un climat de patriotisme et de mobilisation, le 53e anniversaire de la bataille de Dchira qui coïncide avec le 35e anniversaire du départ du dernier soldat étranger du Sahara marocain.
Cette bataille déclenchée le 13 janvier 1958 par les résistants et membres de l'Armée de libération du sud dans la localité éponyme, située à près de 25 km au sud-est de Laâyoune, constitue un haut fait dans l'histoire de la lutte nationale pour l'unité et le parachèvement de l'intégrité territoriale du Royaume, et ce dans le prolongement d'autres batailles mémorables menées contre les forces d'occupation étrangères, durant la période 1956-1958.
C'est en effet dans les falaises de Dchira, à l'est de Laâyoune, que les troupes espagnoles installées dans cette région allaient essuyer en janvier 1958 une cuisante défaite sous le feu des résistants marocains du sud, à l'issue d'une bataille inscrite en lettres d'or dans l'histoire de la résistance nationale au même titre que les batailles d'Anoual dans le Rif et de Boughafer et d'El-Hri dans l'Atlas.
Lancé dans une vaste opération de ratissage contre la résistance marocaine, l'état-major espagnol, disposant d'une armée nombreuse et d'un armement moderne, n'avait, à aucun moment, imaginé que ses troupes allaient faire les frais d'une défaite retentissante face à des résistants aux effectifs réduits et peu armés, mais décidés à lutter avec abnégation et ténacité pour la défense de l'unité du Royaume.
Les Espagnols avaient mobilisé à l'occasion près de 1.600 soldats et plus de 200 véhicules qui quittèrent, le 13 janvier 1958, la ville de Laâyoune vers le sud-est pour gagner Gueltat-Zemmour. Un peu plus tard dans la journée, les premiers engins s'engageaient dans l'erg de Dchira, un lieu parcouru d'oueds secs et connu pour ses grandes dunes et ses fréquentes tempêtes de sable.
Les premiers véhicules n'étant pas inquiétés par l'armée de libération, le gros du convoi espagnol, rassuré alors, s'engouffre tout entier, dans les escarpements et entre les dunes de Dchira.
Douze combattants marocains sont tombés sur le champ d'honneur
Bien renseignés sur ce qui se tramait par l'armée espagnole, les hommes de la résistance, grands connaisseurs du relief de la région, se préparaient à accueillir l'ennemi. C'est lorsque les soldats espagnols étaient arrivés en plein milieu de l'erg, qu'un déluge de tirs s'est abattu sur eux. Pris au dépourvu, les Espagnols cédèrent à la panique et à l'affolement ne sachant quelle direction prendre, face aux tirs qui venaient de toute part. Pour l'Espagne, cette bataille qui intervenait dans le sillage de l'opération Ecouvillon menée par la coalition militaire franco-espagnole contre les éléments de l'armée de libération du sud, dans les environs de Smara, a été un véritable désastre.
Elle y a laissé de grandes pertes et abandonné aux mains des résistants marocains d'importantes munitions, du matériel de guerre et des véhicules.
La victoire de Dchira n'a été que le début d'une série de victoires contre les forces coloniales au Sahara marocain, notamment dans les batailles de Rghiwa, Lamsid, Oum Lâacher et Mergala, et une étape du long processus de lutte menée par feu S.M. Mohammed V pour la libération du Maroc, un processus dans lequel a persévéré feu S.M. Hassan II pour la récupération des provinces du sud du Royaume.
Ces acquis ont conduit en 1958 à la récupération de Tarfaya, de Sidi Ifni en 1969 et du recouvrement des provinces du sud à la faveur de la Marche verte, couronnée par le départ du dernier soldat espagnol le 28 février 1976.
La bataille de Dchira représente une page glorieuse dans les annales de la lutte nationale contre les forces coloniales, donnant la pleine mesure de la bravoure et de l'héroïsme des fils des provinces du sud qui constituaient un contingent déterminant dans l'Armée de libération opérant dans le sud. Cette bataille a été marquée par la fraternité d'armes entre les fils de la région et leurs frères des autres régions du Royaume pour la défense de l'unité de la patrie, ses valeurs sacrées et les symboles de sa souveraineté.
Les profondes significations que revêt la commémoration de l'anniversaire de la bataille de Dchira, tiennent à la symbolique qu'elle représente pour les générations montantes en ce qu'elle est digne d'inspirer et de galvaniser les énergies pour relever les défis du développement et contribuer à l'édification du modèle de société marocain, basé sur les valeurs solidaires de démocratie et de modernité.
Ces glorieux anniversaires, constituent donc une opportunité pour rappeler la solidité, la profondeur et la continuité des liens historiques unissant les provinces du sud au Maroc et l'attachement indéfectible des habitants sahraouis aux Souverains et au Trône alaouite et leur mobilisation constante, aux côtés de leurs compatriotes des autres régions du Royaume, pour faire face à toutes les manoeuvres visant à porter atteinte aux constantes de la nation.
Trente-cinq ans après le départ du dernier soldat étranger des provinces du sud, ces régions se prévalent aujourd'hui de toutes les conditions requises pour aller de l'avant, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, dans la marche du progrès à la faveur des projets socio-économiques d'envergure lancés ou réalisés par les pouvoirs publics avec la forte implication des compétences locales.
Cette bataille déclenchée le 13 janvier 1958 par les résistants et membres de l'Armée de libération du sud dans la localité éponyme, située à près de 25 km au sud-est de Laâyoune, constitue un haut fait dans l'histoire de la lutte nationale pour l'unité et le parachèvement de l'intégrité territoriale du Royaume, et ce dans le prolongement d'autres batailles mémorables menées contre les forces d'occupation étrangères, durant la période 1956-1958.
C'est en effet dans les falaises de Dchira, à l'est de Laâyoune, que les troupes espagnoles installées dans cette région allaient essuyer en janvier 1958 une cuisante défaite sous le feu des résistants marocains du sud, à l'issue d'une bataille inscrite en lettres d'or dans l'histoire de la résistance nationale au même titre que les batailles d'Anoual dans le Rif et de Boughafer et d'El-Hri dans l'Atlas.
Lancé dans une vaste opération de ratissage contre la résistance marocaine, l'état-major espagnol, disposant d'une armée nombreuse et d'un armement moderne, n'avait, à aucun moment, imaginé que ses troupes allaient faire les frais d'une défaite retentissante face à des résistants aux effectifs réduits et peu armés, mais décidés à lutter avec abnégation et ténacité pour la défense de l'unité du Royaume.
Les Espagnols avaient mobilisé à l'occasion près de 1.600 soldats et plus de 200 véhicules qui quittèrent, le 13 janvier 1958, la ville de Laâyoune vers le sud-est pour gagner Gueltat-Zemmour. Un peu plus tard dans la journée, les premiers engins s'engageaient dans l'erg de Dchira, un lieu parcouru d'oueds secs et connu pour ses grandes dunes et ses fréquentes tempêtes de sable.
Les premiers véhicules n'étant pas inquiétés par l'armée de libération, le gros du convoi espagnol, rassuré alors, s'engouffre tout entier, dans les escarpements et entre les dunes de Dchira.
Douze combattants marocains sont tombés sur le champ d'honneur
Bien renseignés sur ce qui se tramait par l'armée espagnole, les hommes de la résistance, grands connaisseurs du relief de la région, se préparaient à accueillir l'ennemi. C'est lorsque les soldats espagnols étaient arrivés en plein milieu de l'erg, qu'un déluge de tirs s'est abattu sur eux. Pris au dépourvu, les Espagnols cédèrent à la panique et à l'affolement ne sachant quelle direction prendre, face aux tirs qui venaient de toute part. Pour l'Espagne, cette bataille qui intervenait dans le sillage de l'opération Ecouvillon menée par la coalition militaire franco-espagnole contre les éléments de l'armée de libération du sud, dans les environs de Smara, a été un véritable désastre.
Elle y a laissé de grandes pertes et abandonné aux mains des résistants marocains d'importantes munitions, du matériel de guerre et des véhicules.
La victoire de Dchira n'a été que le début d'une série de victoires contre les forces coloniales au Sahara marocain, notamment dans les batailles de Rghiwa, Lamsid, Oum Lâacher et Mergala, et une étape du long processus de lutte menée par feu S.M. Mohammed V pour la libération du Maroc, un processus dans lequel a persévéré feu S.M. Hassan II pour la récupération des provinces du sud du Royaume.
Ces acquis ont conduit en 1958 à la récupération de Tarfaya, de Sidi Ifni en 1969 et du recouvrement des provinces du sud à la faveur de la Marche verte, couronnée par le départ du dernier soldat espagnol le 28 février 1976.
La bataille de Dchira représente une page glorieuse dans les annales de la lutte nationale contre les forces coloniales, donnant la pleine mesure de la bravoure et de l'héroïsme des fils des provinces du sud qui constituaient un contingent déterminant dans l'Armée de libération opérant dans le sud. Cette bataille a été marquée par la fraternité d'armes entre les fils de la région et leurs frères des autres régions du Royaume pour la défense de l'unité de la patrie, ses valeurs sacrées et les symboles de sa souveraineté.
Les profondes significations que revêt la commémoration de l'anniversaire de la bataille de Dchira, tiennent à la symbolique qu'elle représente pour les générations montantes en ce qu'elle est digne d'inspirer et de galvaniser les énergies pour relever les défis du développement et contribuer à l'édification du modèle de société marocain, basé sur les valeurs solidaires de démocratie et de modernité.
Ces glorieux anniversaires, constituent donc une opportunité pour rappeler la solidité, la profondeur et la continuité des liens historiques unissant les provinces du sud au Maroc et l'attachement indéfectible des habitants sahraouis aux Souverains et au Trône alaouite et leur mobilisation constante, aux côtés de leurs compatriotes des autres régions du Royaume, pour faire face à toutes les manoeuvres visant à porter atteinte aux constantes de la nation.
Trente-cinq ans après le départ du dernier soldat étranger des provinces du sud, ces régions se prévalent aujourd'hui de toutes les conditions requises pour aller de l'avant, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, dans la marche du progrès à la faveur des projets socio-économiques d'envergure lancés ou réalisés par les pouvoirs publics avec la forte implication des compétences locales.
