Même le passage de leurs marchandises par le territoire espagnol, qui leur a laissé de mauvais souvenirs, ne semble pas les inquiéter. «Nous n'avons pas de problèmes sérieux à ce sujet. Nous écoulons sans difficulté nos marchandises destinées au marché européen qui passent par l'Espagne, notamment les tomates et les légumes», a affirmé un grand exportateur de la région d'Agadir. La même sérénité a été affichée par Samir Tazi de l'Association marocaine des producteurs exportateurs de fruits et légumes (APEFEL) qui ne minimise toutefois pas les défis qui se posent pour les produits marocains, dont les droits d'accès au marché européen, garantis par les accords signés à ce sujet, doivent être défendus par le Maroc. Surtout que la production espagnole en agrumes est en hausse et que les productions des deux pays arrivent sur le marché au même moment.
En fait, l'Espagne, qui est le principal pays producteur d'agrumes dans le bassin méditerranéen, devra augmenter sa production d'agrumes de 9%, à 5,9 millions de tonnes. Les exportateurs marocains s'accrochent donc à leurs acquis sur le marché européen, selon M. Tazi, mais demandent plus. Ce qui est tout à fait légitime, selon cet exportateur de la région d'Agadir, vu que le marché européen a grandi, avec l'élargissement de l'Union européenne aux 27 pays, et que le Maroc a accédé au statut avancé avec ce prestigieux groupement.
D'ailleurs ce raffermissement des relations économiques entre les deux parties a débouché sur la conclusion d'un accord agricole qui attend toujours d'être ratifié par les Parlements des deux partenaires.
En attendant sa ratification, les exportateurs marocains restent sereins et confiants, surtout que certains procédés brutaux de blocage des exportations marocaines en Espagne ne peuvent plus se reproduire et que «tout autre artifice ne touchera en rien ces exportations», selon M. Tazi. Par ailleurs, selon le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, la campagne d'exportation d'agrumes au titre de l'année 2010-11 affiche une bonne performance.
En fait, au cours des trois premiers mois de cette année, le volume total exporté a été de 436.000 tonnes contre 378.000 en 2009-2010, en hausse de 15%. Cette évolution positive est due, selon la même source, à «la précocité de la production de cette campagne, à la bonne qualité des fruits à l'export, aux bonnes conditions climatiques et à l'amélioration de la logistique».
L'état d'avancement de la campagne des exportations d'agrumes fait également ressortir que, par groupe de variété, les petits fruits représentent 80% des exportations d'agrumes. Les exportations de petits fruits ont progressé de 9%, passant de près de 316.000 tonnes en 2009-2010 à 345.000 tonnes en 2010-11. Les oranges ont atteint, quant à elles, 85.000 tonnes contre 57.000 en 2009-2010, en progression de 49%. La campagne du petit fruit touchera bientôt à sa fin avec l'arrivée sur le marché des quantités additionnelles des variétés Nadorcot (afourar) et ortanique.
Le communiqué du département de l'Agriculture note que la variété Afourar a affiché une forte progression, soit 75% par rapport à 2009-10. Par marché, on relève une baisse de 19% des exportations d'agrumes vers le marché UE, passant de 40% du volume exporté à 30%, au moment où les expéditions vers les pays de l'Europe centrale et orientale (PECO) ont nettement progressé.
En fait, l'Espagne, qui est le principal pays producteur d'agrumes dans le bassin méditerranéen, devra augmenter sa production d'agrumes de 9%, à 5,9 millions de tonnes. Les exportateurs marocains s'accrochent donc à leurs acquis sur le marché européen, selon M. Tazi, mais demandent plus. Ce qui est tout à fait légitime, selon cet exportateur de la région d'Agadir, vu que le marché européen a grandi, avec l'élargissement de l'Union européenne aux 27 pays, et que le Maroc a accédé au statut avancé avec ce prestigieux groupement.
D'ailleurs ce raffermissement des relations économiques entre les deux parties a débouché sur la conclusion d'un accord agricole qui attend toujours d'être ratifié par les Parlements des deux partenaires.
En attendant sa ratification, les exportateurs marocains restent sereins et confiants, surtout que certains procédés brutaux de blocage des exportations marocaines en Espagne ne peuvent plus se reproduire et que «tout autre artifice ne touchera en rien ces exportations», selon M. Tazi. Par ailleurs, selon le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, la campagne d'exportation d'agrumes au titre de l'année 2010-11 affiche une bonne performance.
En fait, au cours des trois premiers mois de cette année, le volume total exporté a été de 436.000 tonnes contre 378.000 en 2009-2010, en hausse de 15%. Cette évolution positive est due, selon la même source, à «la précocité de la production de cette campagne, à la bonne qualité des fruits à l'export, aux bonnes conditions climatiques et à l'amélioration de la logistique».
L'état d'avancement de la campagne des exportations d'agrumes fait également ressortir que, par groupe de variété, les petits fruits représentent 80% des exportations d'agrumes. Les exportations de petits fruits ont progressé de 9%, passant de près de 316.000 tonnes en 2009-2010 à 345.000 tonnes en 2010-11. Les oranges ont atteint, quant à elles, 85.000 tonnes contre 57.000 en 2009-2010, en progression de 49%. La campagne du petit fruit touchera bientôt à sa fin avec l'arrivée sur le marché des quantités additionnelles des variétés Nadorcot (afourar) et ortanique.
Le communiqué du département de l'Agriculture note que la variété Afourar a affiché une forte progression, soit 75% par rapport à 2009-10. Par marché, on relève une baisse de 19% des exportations d'agrumes vers le marché UE, passant de 40% du volume exporté à 30%, au moment où les expéditions vers les pays de l'Europe centrale et orientale (PECO) ont nettement progressé.