L'économie marocaine gagne deux places au classement mondial de la compétitivité du World Economic Forum (WEF). Placé au 73e rang parmi 142 pays, le Maroc semble encore loin de profiter, ne serait-ce que dans l'immédiat, des retombées des mesures prises cette année dans le cadre de l'amélioration de l'environnement des affaires. Ce qui ne l'empêche pas, outre mesure, de présenter un cadre propice au business, nettement mieux coté que celui affiché par l'Egypte (classée 94e) qui réussit néanmoins à gagner 13 places dans le tableau du WEF, et ce, en dépit des évènements politiques qui ont secoué le pays des pharaons ces derniers mois.
En termes de compétitivité économique, le Maroc fait mieux que l'Algérie (87e), le Liban (89e) et la Grèce (90e). Mais il reste encore distancé par d'autres pays dotés d'un niveau et d'une structure économique similaires, particulièrement la Tunisie (40e), la Jordanie (71e) et la Turquie (59e). Contrairement à l'Egypte, le vent de révolution a joué jusqu'ici à l'encontre de sa position dans le classement mondial dans la mesure où elle recule de 8 places ; elle était casée au 32e rang dans l'édition 2007 du World Economic Forum. De même, la Turquie perd deux places au moment où la Jordanie a vu son niveau reculer de 6 rangs par rapport à l'année 2010.
Le classement de Davos se fait plus sur la base des sondages (80%) auprès des chefs d'entreprises que sur des statistiques officielles (20%). Souvent controversé y compris par des pays figurant au top 20 du classement mondial. Citons à ce titre le cas de l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII) pour laquelle le rapport de Davos ne correspond pas à la réalité de l'attractivité.
Au sens de l'indice de Davos, la compétitivité d'une nation est définie comme l'ensemble des institutions, des politiques et des facteurs qui déterminent le niveau de productivité d'un pays. Le niveau de productivité, à son tour, détermine le niveau durable de la prospérité dont peut bénéficier une économie. En d'autres termes, une économie plus compétitive serait en mesure de produire des niveaux de revenu plus élevés pour ses citoyens.
L'indice résulte finalement d'une moyenne de 110 variables regroupées en 12 catégories appelées «piliers». Le rang réservé au Maroc, soit 73e, recouvre en fait une disparité de niveaux de compétitivité en fonction de chaque pilier.
Ainsi, l'on se rend compte que, vu sous l'œil de l'environnement macro-économique, le Maroc est classé 25e, mieux que les Etats-Unis (90e), ou encore le Royaume-Uni (85e). Le meilleur cadre macro-économique se trouve à Brunei Darussalam (1er), suivi par le Koweït (2e), Oman (3e) et la Norvège (4e). Le Maroc demeure également en bonne position (59e) si on tient compte de l'élément institutionnel (système juridique, sécurité et gouvernance). De même pour ce qui concerne la qualité de ses infrastructures (69e), le degré de perfectionnement de son marché financier (62e), la taille du marché (57e), l'aptitude à intégrer la technologie (66e).
En revanche, beaucoup reste à faire pour améliorer son classement en termes de capacités d'innovation (80e), de quantité et qualité du système de formation (98e), de concurrence et d'efficacité du marché des biens (76e). Enfin, là où le bât blesse, c'est que le marché du travail marocain manque énormément d'efficacité.
En réponse aux questions liées à la flexibilité de ce marché, à la productivité et au niveau des charges sociales, le rapport du Forum économique mondial a classé le Maroc au 132e rang parmi 142 pays !
Les Etats-Unis, à la 5e position après avoir été au 1er rang en 2005, perdent des places depuis trois ans dans le classement du Forum en raison de faiblesses persistantes. Outre les vulnérabilités macro-économiques, comme les déficits, le manque de confiance dans les dirigeants politiques et le gaspillage des ressources publiques sont en cause.
En termes de compétitivité économique, le Maroc fait mieux que l'Algérie (87e), le Liban (89e) et la Grèce (90e). Mais il reste encore distancé par d'autres pays dotés d'un niveau et d'une structure économique similaires, particulièrement la Tunisie (40e), la Jordanie (71e) et la Turquie (59e). Contrairement à l'Egypte, le vent de révolution a joué jusqu'ici à l'encontre de sa position dans le classement mondial dans la mesure où elle recule de 8 places ; elle était casée au 32e rang dans l'édition 2007 du World Economic Forum. De même, la Turquie perd deux places au moment où la Jordanie a vu son niveau reculer de 6 rangs par rapport à l'année 2010.
Le classement de Davos se fait plus sur la base des sondages (80%) auprès des chefs d'entreprises que sur des statistiques officielles (20%). Souvent controversé y compris par des pays figurant au top 20 du classement mondial. Citons à ce titre le cas de l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII) pour laquelle le rapport de Davos ne correspond pas à la réalité de l'attractivité.
Au sens de l'indice de Davos, la compétitivité d'une nation est définie comme l'ensemble des institutions, des politiques et des facteurs qui déterminent le niveau de productivité d'un pays. Le niveau de productivité, à son tour, détermine le niveau durable de la prospérité dont peut bénéficier une économie. En d'autres termes, une économie plus compétitive serait en mesure de produire des niveaux de revenu plus élevés pour ses citoyens.
L'indice résulte finalement d'une moyenne de 110 variables regroupées en 12 catégories appelées «piliers». Le rang réservé au Maroc, soit 73e, recouvre en fait une disparité de niveaux de compétitivité en fonction de chaque pilier.
Ainsi, l'on se rend compte que, vu sous l'œil de l'environnement macro-économique, le Maroc est classé 25e, mieux que les Etats-Unis (90e), ou encore le Royaume-Uni (85e). Le meilleur cadre macro-économique se trouve à Brunei Darussalam (1er), suivi par le Koweït (2e), Oman (3e) et la Norvège (4e). Le Maroc demeure également en bonne position (59e) si on tient compte de l'élément institutionnel (système juridique, sécurité et gouvernance). De même pour ce qui concerne la qualité de ses infrastructures (69e), le degré de perfectionnement de son marché financier (62e), la taille du marché (57e), l'aptitude à intégrer la technologie (66e).
En revanche, beaucoup reste à faire pour améliorer son classement en termes de capacités d'innovation (80e), de quantité et qualité du système de formation (98e), de concurrence et d'efficacité du marché des biens (76e). Enfin, là où le bât blesse, c'est que le marché du travail marocain manque énormément d'efficacité.
En réponse aux questions liées à la flexibilité de ce marché, à la productivité et au niveau des charges sociales, le rapport du Forum économique mondial a classé le Maroc au 132e rang parmi 142 pays !
La Suisse toujours championne du monde
La Suisse est le pays le plus compétitif au monde d'après le dernier rapport de Davos. Elle précède cette année Singapour, la Suède, la Finlande et les Etats-Unis. Suivent l'Allemagne, les Pays-Bas, le Danemark, le Japon et la Grande-Bretagne. La première place de la Suisse s'explique par ses bons résultats dans la plupart des domaines. Elle est en pointe pour l'innovation, les capacités technologiques, l'efficacité du marché du travail. Ses instituts de recherche scientifique sont parmi les meilleurs du monde, selon le WEF.Les Etats-Unis, à la 5e position après avoir été au 1er rang en 2005, perdent des places depuis trois ans dans le classement du Forum en raison de faiblesses persistantes. Outre les vulnérabilités macro-économiques, comme les déficits, le manque de confiance dans les dirigeants politiques et le gaspillage des ressources publiques sont en cause.
