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L'activité industrielle aurait terminé l'année dernière sur une note positive, avec une évolution favorable de ses indicateurs, dont notamment la production. En fait, les perspectives d'évolution de la production pour le quatrième trimestre 2010 étaient favorables, d'après les industriels interrogés sur leurs prévisions à ce sujet, notamment dans le cadre de l'enquête de conjoncture réalisée par le Haut Commissariat au Plan (HCP). Les chefs d'entreprises opérant dans le secteur manufacturier prévoyaient une amélioration de la production au cours du quatrième trimestre 2010 par rapport au trimestre précédent. Cette embellie serait due essentiellement à l'amélioration prévue de la production des industries de la chimie et de la parachimie, de celle du textile et bonneterie et de celle des boissons et tabacs. Ces pronostics ont été globalement corroborés par les résultats de l'enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib pour le mois de novembre 2010. En fait, celle-ci a fait état d'un taux global d'utilisation des capacités de production de 74% en novembre 2010. Pour les mois d'octobre et de novembre 2010, ce taux s'est élevé en moyenne à 75%, en hausse de 2 points par rapport au troisième trimestre 2010 et en augmentation de 5 points par rapport au quatrième trimestre 2009.
Au cours des neuf premiers mois de l'année 2010, la production industrielle, approchée par l'indice de production des industries manufacturières a progressé de 1,7% par rapport à fin septembre 2009, après avoir marqué un recul de 1% un an auparavant.
Parmi les indicateurs qui mettent en évidence cette bonne orientation de l'activité manufacturière et de l'activité économique dans son ensemble, figure la consommation d'électricité.
En fait, d'après la dernière note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), à fin novembre 2010, la production et la consommation d'électricité continuent de maintenir un rythme de croissance soutenu «reflétant la bonne tenue de l'activité économique». Ainsi, la production d'électricité s'est accrue de 6,1% en glissement annuel après une hausse de 3,8% à fin novembre 2009. Cet accroissement soutenu de la production d'électricité est dû principalement au renforcement de l'énergie thermique et hydraulique de 33,7% et de 16,6% respectivement. Par contre, les importations d'énergie électrique en provenance d'Algérie ont accusé une baisse de 12,4%. La consommation d'électricité s'est inscrite dans la même tendance haussière de la production, évoluant de 5,8% en glissement annuel, alors qu'elle n'avait progressé que de 3,1% une année plus tôt. La ventilation de cette hausse des ventes montre que la contribution de tous les segments, aussi bien de très haute, haute et moyenne que basse tension ont augmenté respectivement de 5,3% et de 8%.
L'activité du raffinage est également bien orientée. Ainsi, à fin novembre 2010, le volume de pétrole mis en œuvre s'est accru de 20,1% en glissement annuel pour s'établir à plus de 5 millions de tonnes, ce qui a permis de réduire les importations en produits raffinés.
Par ailleurs, il est à rappeler que, d'après le HCP, le PIB hors agriculture s'est amélioré en volume de 4,7% au troisième trimestre 2010 au lieu de 1,5% le même trimestre de l'année précédente, au moment où la valeur ajoutée agricole a accusé une baisse de 8,4% contre une hausse de 29,4%.
Cette contre-performance du secteur agricole est toutefois à lier à une récolte record de 102 millions de quintaux de céréales réalisée au cours de la campagne agricole 2008-2009.
Ainsi, les activités minières se sont accrues de 21,7% au 3e trimestre 2010, alors qu'elles avaient baissé de 21,9%, une année plus tôt. Les activités des industries de transformation ont également progressé, même si c'est à un rythme moins soutenu. En fait, elles ont réalisé une amélioration de 2,7% contre une quasi-stagnation (-0,1%), tandis que l'activité dans le bâtiment et travaux publics a stagné autour d'un rythme de progression de 1%.
Au cours des neuf premiers mois de l'année 2010, la production industrielle, approchée par l'indice de production des industries manufacturières a progressé de 1,7% par rapport à fin septembre 2009, après avoir marqué un recul de 1% un an auparavant.
Parmi les indicateurs qui mettent en évidence cette bonne orientation de l'activité manufacturière et de l'activité économique dans son ensemble, figure la consommation d'électricité.
En fait, d'après la dernière note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), à fin novembre 2010, la production et la consommation d'électricité continuent de maintenir un rythme de croissance soutenu «reflétant la bonne tenue de l'activité économique». Ainsi, la production d'électricité s'est accrue de 6,1% en glissement annuel après une hausse de 3,8% à fin novembre 2009. Cet accroissement soutenu de la production d'électricité est dû principalement au renforcement de l'énergie thermique et hydraulique de 33,7% et de 16,6% respectivement. Par contre, les importations d'énergie électrique en provenance d'Algérie ont accusé une baisse de 12,4%. La consommation d'électricité s'est inscrite dans la même tendance haussière de la production, évoluant de 5,8% en glissement annuel, alors qu'elle n'avait progressé que de 3,1% une année plus tôt. La ventilation de cette hausse des ventes montre que la contribution de tous les segments, aussi bien de très haute, haute et moyenne que basse tension ont augmenté respectivement de 5,3% et de 8%.
L'activité du raffinage est également bien orientée. Ainsi, à fin novembre 2010, le volume de pétrole mis en œuvre s'est accru de 20,1% en glissement annuel pour s'établir à plus de 5 millions de tonnes, ce qui a permis de réduire les importations en produits raffinés.
Par ailleurs, il est à rappeler que, d'après le HCP, le PIB hors agriculture s'est amélioré en volume de 4,7% au troisième trimestre 2010 au lieu de 1,5% le même trimestre de l'année précédente, au moment où la valeur ajoutée agricole a accusé une baisse de 8,4% contre une hausse de 29,4%.
Cette contre-performance du secteur agricole est toutefois à lier à une récolte record de 102 millions de quintaux de céréales réalisée au cours de la campagne agricole 2008-2009.
Secteurs en hausse
A l'exception de la pêche qui a régressé de 1,4% contre une augmentation de 14,4%, les autres secteurs non agricoles ont bien évolué au 3e trimestre 2010, selon le HCP.Ainsi, les activités minières se sont accrues de 21,7% au 3e trimestre 2010, alors qu'elles avaient baissé de 21,9%, une année plus tôt. Les activités des industries de transformation ont également progressé, même si c'est à un rythme moins soutenu. En fait, elles ont réalisé une amélioration de 2,7% contre une quasi-stagnation (-0,1%), tandis que l'activité dans le bâtiment et travaux publics a stagné autour d'un rythme de progression de 1%.
