C'est dans un contexte international tendu que s'est tenue, hier à Casablanca, la 10e session du Conseil d'affaires arabo-russe. C'est dire que pour les organisateurs, la tâche n'était vraiment pas de tout repos. Preuve en est, le nombre des participants à cet événement, prévu sur deux jours, qui a dépassé la centaine, en dépit des annulations de certaines délégations, notamment irakienne. D'ailleurs, à côté des Marocains, les Saoudiens et les Russes sont présents en force.
Aujourd'hui, est prévu la tenue de la 12e session du Conseil d'affaires russo-saoudien, ainsi que la réunion du Conseil d'affaires maroco-
russe.
Apparemment, la Russie est en quête d'opportunités d'investissements dans les pays arabes ayant pour point fort la stabilité politique et économique. Déjà la coopération entre les deux parties est en développement.
En témoigne un volume des échanges commerciaux qui s'est établi à 9 milliards de dollars en 2010, au lieu de 4 milliards de dollars durant les cinq dernières années. Néanmoins, si on compare ce volume à celui des échanges commerciaux des pays arabes avec la Chine qui se hissent à 150 milliards de dollars et avec l'Union européenne à 400 milliards d'euros, on se rend compte que beaucoup reste à faire.
D'où l'objet du Conseil d'affaires arabo-russe, dont les sessions sont organisées annuellement de façon rotative en Russie ou dans un des pays arabes. Les neuf dernières sessions ont été tenues au Caire, à Beyrouth, à Riyad, à Manama, à scou (en 2004, 2005, 2008 et 2010) et à Saint-Petersbourg.
À cette occasion, les délégués russes rencontrent les représentants des ministères et départements concernés du pays d'accueil. Même lors de cette 10e session du Conseil d'affaires arabo-russe, organisée au Maroc, la délégation russe compte 43 opérateurs représentant différents secteurs d'activité, notamment l'énergie, l'agriculture et le tourisme.
Après Casablanca, des visites à d'autres villes marocaines, plus précisément Rabat et Marrakech, sont programmées. Objectif : s'enquérir des potentialités d'affaires que recèle le Royaume et trouver les moyens de nouer des partenariats.
Le rôle du privé apparaît déterminant pour donner un nouvel élan aux relations d'affaires entre le Maroc et la Russie, qui est plus que jamais prête à investir dans les pays arabes.
«Aujourd'hui, les échanges commerciaux entre les deux pays demeurent limités en volume. Même les produits échangés ne sont pas variés. Ce sont les agrumes qui s'échangent contre le pétrole», a lancé Mohamed Tamer, vice-président de la CGEM. Les échanges entre les deux pays ont porté, en 2010, sur 12 milliards de dirhams.
À préciser que la Russie fait partie des trois pays principaux assurant la sécurité énergétique du Maroc. Les exportations de pétrole vers le Maroc se sont établies à fin mars 2011 à 801,2 MDH, soit une croissance de 30,4% sur une année.
Aujourd'hui, est prévu la tenue de la 12e session du Conseil d'affaires russo-saoudien, ainsi que la réunion du Conseil d'affaires maroco-
russe.
Apparemment, la Russie est en quête d'opportunités d'investissements dans les pays arabes ayant pour point fort la stabilité politique et économique. Déjà la coopération entre les deux parties est en développement.
En témoigne un volume des échanges commerciaux qui s'est établi à 9 milliards de dollars en 2010, au lieu de 4 milliards de dollars durant les cinq dernières années. Néanmoins, si on compare ce volume à celui des échanges commerciaux des pays arabes avec la Chine qui se hissent à 150 milliards de dollars et avec l'Union européenne à 400 milliards d'euros, on se rend compte que beaucoup reste à faire.
D'où l'objet du Conseil d'affaires arabo-russe, dont les sessions sont organisées annuellement de façon rotative en Russie ou dans un des pays arabes. Les neuf dernières sessions ont été tenues au Caire, à Beyrouth, à Riyad, à Manama, à scou (en 2004, 2005, 2008 et 2010) et à Saint-Petersbourg.
À cette occasion, les délégués russes rencontrent les représentants des ministères et départements concernés du pays d'accueil. Même lors de cette 10e session du Conseil d'affaires arabo-russe, organisée au Maroc, la délégation russe compte 43 opérateurs représentant différents secteurs d'activité, notamment l'énergie, l'agriculture et le tourisme.
Après Casablanca, des visites à d'autres villes marocaines, plus précisément Rabat et Marrakech, sont programmées. Objectif : s'enquérir des potentialités d'affaires que recèle le Royaume et trouver les moyens de nouer des partenariats.
Le rôle du privé apparaît déterminant pour donner un nouvel élan aux relations d'affaires entre le Maroc et la Russie, qui est plus que jamais prête à investir dans les pays arabes.
«Aujourd'hui, les échanges commerciaux entre les deux pays demeurent limités en volume. Même les produits échangés ne sont pas variés. Ce sont les agrumes qui s'échangent contre le pétrole», a lancé Mohamed Tamer, vice-président de la CGEM. Les échanges entre les deux pays ont porté, en 2010, sur 12 milliards de dirhams.
À préciser que la Russie fait partie des trois pays principaux assurant la sécurité énergétique du Maroc. Les exportations de pétrole vers le Maroc se sont établies à fin mars 2011 à 801,2 MDH, soit une croissance de 30,4% sur une année.
