Cinq contes, sur les treize qui composent l'œuvre de Mohamd Lahchiri, se déroulent dans la ville marocaine occupée de Sebta des années 50 et 60. Sebta, omniprésente dans le livre, traduit l'attachement de l'auteur à sa ville natale. Le conte, qui donne son nom à l'ouvrage «Un cinéma au quartier Principe Alfonso», est l'histoire d'un professeur mordu de cinéma.
Quand il était jeune, ce dernier ne manquait aucun film projeté dans la salle de son quartier Principe Alfonso.
Une fois que le héros atteint l'âge adulte et qu'il devient professeur, il délaisse le cinéma pour se consacrer à la lecture. Seulement voilà, quand il atteint l'âge de la retraite, le professeur replonge dans le cinéma et c'est là qu'il décide de revoir les films qu'il allait voir quand il était jeune.
Commence alors un long voyage dans le temps qui transporte le héros dans l'univers de sa jeunesse. Ce retour au passé, à travers le cinéma, pousse le héros à aller visiter sa ville, Sebta, et plus particulièrement le quartier Principe Alfonso où il a grandi.
Et là, l'auteur subit une onde de choc et ne reconnaît plus son quartier, complètement transformé. Il ne trouve pas non plus son cinéma qui a été rasé. Et même le minaret de la grande mosquée, qui était jadis l'édifice le plus haut de la ville, qui la symbolisait et suscitait la fierté des Marocains de la ville, ne se voit plus, puisqu'il est désormais caché par les grands immeubles qui ont poussé comme des champignons.
Ce conte est en quelque sorte une quête initiatique du héros, à la recherche du temps perdu.
Cette quête fut une déception pour l'auteur qui est devenu un étranger dans son propre quartier où il ne connaît personne et personne ne le reconnaît. Outre ce voyage dans le temps, on retrouve une autre thématique chère à l'auteur, à savoir la cohabitation en harmonie entre les musulmans et les chrétiens dans la ville de Sebta.
En évoquant cette vie en harmonie entre les deux communautés, l'auteur fait un parallélisme entre deux époques : l'une caractérisée par le respect et la tolérance et l'autre où parfois cette cohabitation devient difficile.
Quand il était jeune, ce dernier ne manquait aucun film projeté dans la salle de son quartier Principe Alfonso.
Une fois que le héros atteint l'âge adulte et qu'il devient professeur, il délaisse le cinéma pour se consacrer à la lecture. Seulement voilà, quand il atteint l'âge de la retraite, le professeur replonge dans le cinéma et c'est là qu'il décide de revoir les films qu'il allait voir quand il était jeune.
Commence alors un long voyage dans le temps qui transporte le héros dans l'univers de sa jeunesse. Ce retour au passé, à travers le cinéma, pousse le héros à aller visiter sa ville, Sebta, et plus particulièrement le quartier Principe Alfonso où il a grandi.
Et là, l'auteur subit une onde de choc et ne reconnaît plus son quartier, complètement transformé. Il ne trouve pas non plus son cinéma qui a été rasé. Et même le minaret de la grande mosquée, qui était jadis l'édifice le plus haut de la ville, qui la symbolisait et suscitait la fierté des Marocains de la ville, ne se voit plus, puisqu'il est désormais caché par les grands immeubles qui ont poussé comme des champignons.
Ce conte est en quelque sorte une quête initiatique du héros, à la recherche du temps perdu.
Cette quête fut une déception pour l'auteur qui est devenu un étranger dans son propre quartier où il ne connaît personne et personne ne le reconnaît. Outre ce voyage dans le temps, on retrouve une autre thématique chère à l'auteur, à savoir la cohabitation en harmonie entre les musulmans et les chrétiens dans la ville de Sebta.
En évoquant cette vie en harmonie entre les deux communautés, l'auteur fait un parallélisme entre deux époques : l'une caractérisée par le respect et la tolérance et l'autre où parfois cette cohabitation devient difficile.
