«A l'occasion de ces journées, nous accueillerons des élèves venus de collèges et de lycées de Skhirate, Sidi-Slimane, Sidi-Kacem... Cette fête sera marquée par la plantation d'arbres et l'embellissement des lycées. Mais le temps fort de cette rencontre annuelle sera le débat, samedi 21 mai, sur l'eau et l'assainissement», indique Mehdi Lahlou, président d'ACME-Maroc.Lors de cet événement, ACME-Maroc mettra l'accent sur la nécessité d'introduire l'éducation à la protection de l'eau comme ressource commune. «Notre objectif est de permettre aux enfants de s'approprier le message de conservation de l'eau pour changer leur comportement et par conséquent influencer leurs parents à faire de même. Pour promouvoir l'économie d'eau, il faut inculquer l'enfant l'idée que cette ressource est rare et partagée», ajoute Lahlou.
Si ACME-Maroc lance un débat sur le droit à l'eau et sa constitutionnalisation, c'est que cette association s'appuie sur la résolution sur le droit d'accès à l'eau, adoptée par les Nations unies en juillet 2010, à laquelle le Maroc a adhéré. Rappelons que quelque 900 millions de personnes n'ont pas accès à l'eau potable et 2,5 milliards d'habitants de la planète n'ont pas de toilettes. La mise en œuvre du droit à l'eau et à l'assainissement apportera une contribution importante à la réduction de la pauvreté et au développement. Au Maroc, si certaines régions bénéficient suffisamment d'eau, d'autres n'ont pas eu cette chance. Mais la tendance montre que le public n'accorde pas encore à l'eau sa vraie valeur. Des industriels continuent de polluer cette ressource, malgré les aides de l'Etat pour les engager dans la production propre. Quant aux agriculteurs, ils continuent de bouder les incitations financières publiques mises en place pour les pousser à choisir l'irrigation au goutte-à-goutte. L'agriculture, rappelons-le, reste le secteur qui consomme plus d'eau.
L'irrigation utilise près de 88% des eaux mobilisées au Maroc. Ajouter à cette gestion non rationnelle de cette ressource, la surexploitation des eaux souterraines dans plusieurs endroits : régions de Souss Mass, Mnasra, Saïs... et le nettoyage des terrasses de cafés, d'immeubles et de voitures avec de l'eau du robinet. L'eau potable coûte cher à L'Etat. Avant d'arriver au robinet, cette ressource passe par plusieurs étapes: construction des barrages, mise en place de canaux d'adduction pour amener cette eau vers les stations de traitement, réintroduction de cette eau traitée dans un circuit de distribution pour l'acheminer vers le consommateur. Il est donc presque condamnable d'utiliser cette denrée rare dans les chasses d'eau.
«Au programme de ce rendez-vous éducatif figurent des séances de chants, danses et une pièce théâtrale, autour du thème de l'environnement, présentés par les enfants ainsi que la présentation du projet éco-école, la signature d'une convention de partenariat entre l'association et l'école, la visite de la ferme éco-pédagogique, des ateliers de plantation et de peinture et enfin une visite des stands», a noté Aicha Detsouli, présidente de TRAVIV.
Si ACME-Maroc lance un débat sur le droit à l'eau et sa constitutionnalisation, c'est que cette association s'appuie sur la résolution sur le droit d'accès à l'eau, adoptée par les Nations unies en juillet 2010, à laquelle le Maroc a adhéré. Rappelons que quelque 900 millions de personnes n'ont pas accès à l'eau potable et 2,5 milliards d'habitants de la planète n'ont pas de toilettes. La mise en œuvre du droit à l'eau et à l'assainissement apportera une contribution importante à la réduction de la pauvreté et au développement. Au Maroc, si certaines régions bénéficient suffisamment d'eau, d'autres n'ont pas eu cette chance. Mais la tendance montre que le public n'accorde pas encore à l'eau sa vraie valeur. Des industriels continuent de polluer cette ressource, malgré les aides de l'Etat pour les engager dans la production propre. Quant aux agriculteurs, ils continuent de bouder les incitations financières publiques mises en place pour les pousser à choisir l'irrigation au goutte-à-goutte. L'agriculture, rappelons-le, reste le secteur qui consomme plus d'eau.
L'irrigation utilise près de 88% des eaux mobilisées au Maroc. Ajouter à cette gestion non rationnelle de cette ressource, la surexploitation des eaux souterraines dans plusieurs endroits : régions de Souss Mass, Mnasra, Saïs... et le nettoyage des terrasses de cafés, d'immeubles et de voitures avec de l'eau du robinet. L'eau potable coûte cher à L'Etat. Avant d'arriver au robinet, cette ressource passe par plusieurs étapes: construction des barrages, mise en place de canaux d'adduction pour amener cette eau vers les stations de traitement, réintroduction de cette eau traitée dans un circuit de distribution pour l'acheminer vers le consommateur. Il est donc presque condamnable d'utiliser cette denrée rare dans les chasses d'eau.
Une ferme éco-pédagogique
A l'occasion de la célébration de la Journée de la Terre et du 6e anniversaire de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), une cérémonie d'inauguration de la ferme éco-pédagogique, réalisée par l'association «Tous pour Rabat ville verte» (TRAVIV), à l'école Khalid Ibn Al Walid à Hay Ryad à Rabat, dans le cadre du programme éco-école, aura lieu mardi 17 mai à 10h du matin.«Au programme de ce rendez-vous éducatif figurent des séances de chants, danses et une pièce théâtrale, autour du thème de l'environnement, présentés par les enfants ainsi que la présentation du projet éco-école, la signature d'une convention de partenariat entre l'association et l'école, la visite de la ferme éco-pédagogique, des ateliers de plantation et de peinture et enfin une visite des stands», a noté Aicha Detsouli, présidente de TRAVIV.