Paru pour la première fois en 1978, ce livre revient sur 6 siècles d'histoire du Maroc avec un accent particulier sur la résistance du peuple marocain aux différents impérialismes. Charles-André Julien (1891-1991) cherche les racines du mouvement de la résistance qui a débuté au XVe siècle avec l'installation des Portugais, lit-on dans la quatrième de couverture.
Du Maroc de Lyautey au rétablissement de la souveraineté marocaine et de l'unité territoriale, l'auteur, acteur autant que témoin, réalise un véritable tour de force avec cet ouvrage où l'on voit se forger la personnalité de Si Mohammed, futur Mohammed V, symbole et artisan de la résistance nationale, poursuit-on.
Dans l'avant-propos, un avant-goût est donné aux lecteurs assidus et férus de livres d'histoire : «Je n'aurais pu écrire ce livre si je n'avais eu une longue pratique des questions nord-africaines. Depuis 1906, où je débarquais à Oran, à l'âge de quinze ans, j'ai parcouru le Maghreb et fondé ma connaissance de son histoire non seulement sur des documents mais sur de longs contacts avec le pays et les hommes», lit-on.
En 1977, Charles-André Julien avait formulé le souhait que cet ouvrage ne soit pas accueilli par des adhésions ou des condamnations de principe, mais qu'il provoquât des prises de positions sur le fond du débat.
Publié par les éditions du Jaguar, filiale du groupe «Jeune Afrique», l'ouvrage est abondamment illustré de photographies (noir et blanc) et de cartographies. Il se décline en 13 chapitres traitant des «Impérialismes et résistances» et «L'affrontement des impérialismes», en passant par «L'étranglement financier du Sultan» et «Lyautey ou la fiction du protectorat». Il s'agit également de «La genèse du nationalisme», «La poussée nationaliste et les affrontements (1930-1942)». Les derniers chapitres s'attardent sur «Moulay Ben Arafa ou la duperie chérifienne», «La dégradation du protectorat», «Terrorisme et contre-terrorisme», «L'agonie du protectorat» et «Mohammed V, roi du Maroc».
Né le 2 septembre 1891 à Caen, il débarque en Algérie à 15 ans. Il a passé trente ans d'enseignement secondaire, puis 16 ans d'enseignement supérieur à l'École nationale de la France d'Outre-Mer, à l'Institut d'études politiques, à l'École nationale d'administration et à la Sorbonne où il devient titulaire de la chaire d'histoire de la colonisation. Fondateur et doyen de la Faculté des lettres de Rabat (1957-1961), secrétaire général de la revue historique (1926-1936), il fut aussi secrétaire général du Haut comité méditerranéen et de l'Afrique du Nord à la présidence du conseil (1936-1939). Conseiller de l'Union française (1947-1958), directeur de la collection «Pays d'Outre-Mer» aux Presses universitaires de France, il fut également initiateur et co-directeur de la collection «Les Africains» publiée par les Éditions Jeune Afrique.
Du Maroc de Lyautey au rétablissement de la souveraineté marocaine et de l'unité territoriale, l'auteur, acteur autant que témoin, réalise un véritable tour de force avec cet ouvrage où l'on voit se forger la personnalité de Si Mohammed, futur Mohammed V, symbole et artisan de la résistance nationale, poursuit-on.
Dans l'avant-propos, un avant-goût est donné aux lecteurs assidus et férus de livres d'histoire : «Je n'aurais pu écrire ce livre si je n'avais eu une longue pratique des questions nord-africaines. Depuis 1906, où je débarquais à Oran, à l'âge de quinze ans, j'ai parcouru le Maghreb et fondé ma connaissance de son histoire non seulement sur des documents mais sur de longs contacts avec le pays et les hommes», lit-on.
En 1977, Charles-André Julien avait formulé le souhait que cet ouvrage ne soit pas accueilli par des adhésions ou des condamnations de principe, mais qu'il provoquât des prises de positions sur le fond du débat.
Publié par les éditions du Jaguar, filiale du groupe «Jeune Afrique», l'ouvrage est abondamment illustré de photographies (noir et blanc) et de cartographies. Il se décline en 13 chapitres traitant des «Impérialismes et résistances» et «L'affrontement des impérialismes», en passant par «L'étranglement financier du Sultan» et «Lyautey ou la fiction du protectorat». Il s'agit également de «La genèse du nationalisme», «La poussée nationaliste et les affrontements (1930-1942)». Les derniers chapitres s'attardent sur «Moulay Ben Arafa ou la duperie chérifienne», «La dégradation du protectorat», «Terrorisme et contre-terrorisme», «L'agonie du protectorat» et «Mohammed V, roi du Maroc».
Né le 2 septembre 1891 à Caen, il débarque en Algérie à 15 ans. Il a passé trente ans d'enseignement secondaire, puis 16 ans d'enseignement supérieur à l'École nationale de la France d'Outre-Mer, à l'Institut d'études politiques, à l'École nationale d'administration et à la Sorbonne où il devient titulaire de la chaire d'histoire de la colonisation. Fondateur et doyen de la Faculté des lettres de Rabat (1957-1961), secrétaire général de la revue historique (1926-1936), il fut aussi secrétaire général du Haut comité méditerranéen et de l'Afrique du Nord à la présidence du conseil (1936-1939). Conseiller de l'Union française (1947-1958), directeur de la collection «Pays d'Outre-Mer» aux Presses universitaires de France, il fut également initiateur et co-directeur de la collection «Les Africains» publiée par les Éditions Jeune Afrique.
