Deux événements, entre autres, viennent d'illustrer ces derniers jours la place que le Maroc occupe dans le concert des nations et sa vocation reconnue de terre de paix et de tolérance : d'une part son élection en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies et, d'autre part, la tenue à Agadir du concert international de tolérance qui est la manifestation annuelle de son attachement au principe de solidarité et de diversité. En arrivant dans la prestigieuse enceinte du Conseil de sécurité, où siègent les cinq membres permanents que sont les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Russie et la Chine, plus quelques autres, le Maroc apporte son expérience de nation de paix et d'ouverture, un acteur majeur qui ne s'est jamais départi de sa nature et de l'exigence qu'il en fait : favoriser la coexistence pacifique entre les pays et les peuples, renforcer le climat de paix au niveau multilatéral et bilatéral, assumer enfin son rôle de partenaire pour la réalisation d'un nouvel ordre international.
Au lendemain de la Libération en 1956, le Maroc avait pris part régulièrement aux opérations des Nations unies pour consolider la paix dans certains pays en Afrique, livrés aux démons de la guerre civile ou de redoutables partitions qui menaçaient leur intégrité territoriale et l'unité nationale de leurs peuples. Du Congo à la Somalie, plus tard en Bosnie-Herzégovine, en Haïti, ses soldats ont pris part aux efforts de l'ONU pour instaurer la paix et consolider la primauté de la loi.
Parallèlement, la vision d'ouverture en interne sur d'autres cultures et d'autres peuples, a pris depuis longtemps une si grande signification qu'elle traduit en réalité une constante. Notre pays s'est inscrit dans l'esprit d'ouverture depuis des siècles, car sa position géographique, son histoire, les avancées réalisées au plan diplomatique et enfin sa nature même favorisent la consolidation d'une conscience nationale que le Maroc restera un pays ouvert, cultivera la coexistence entre peuples et cultures. Il privilégie depuis toujours la démarche d'ouverture sur l'Autre, défend « mordicus » la liberté et la coopération. Chaque année, les manifestations culturelles qui sont organisées un peu partout dans le Royaume, reflètent une telle exigence. Autrement dit, la diversité, le brassage et l'ouverture. L'engagement international du Maroc, sur les fronts de la paix et de la sécurité par exemple, s'articule également sur une politique d'échanges et, au plan national, sur la valorisation des patrimoines et des cultures diverses qui viennent s'exprimer chez nous.
La paix, la tolérance, l'ouverture sur l'Autre et la coexistence interculturelle ont constitué les valeurs fondamentales du Maroc. De nos jours elles prennent encore plus de poids, car elles traduisent le souci d'assumer ce qu'on appelle la mondialisation heureuse, sans chocs ni heurts. Est-ce à dire que le Maroc a constamment incarné le modèle d'ouverture, la terre de tolérance et de coexistence à tous points de vue : humain, anthropologique, politique comme en témoigne la nouvelle ère tracée et engagée par la nouvelle Constitution, économique par le poids énorme et la valeur des projets lancés, humaine parce que notre pays s'inscrit dans une politique de valorisation et de renforcement des droits de l'Homme, culturelle enfin parce qu'il reste fidèle à sa tradition de pays d'ouverture et de tolérance. Dans la conception moderne des relations internationales, il assume avec responsabilité sa mission de partenaire et de défenseur de la paix au sein de l'ONU, il reste un Etat ouvert et volontaire.
Au lendemain de la Libération en 1956, le Maroc avait pris part régulièrement aux opérations des Nations unies pour consolider la paix dans certains pays en Afrique, livrés aux démons de la guerre civile ou de redoutables partitions qui menaçaient leur intégrité territoriale et l'unité nationale de leurs peuples. Du Congo à la Somalie, plus tard en Bosnie-Herzégovine, en Haïti, ses soldats ont pris part aux efforts de l'ONU pour instaurer la paix et consolider la primauté de la loi.
Parallèlement, la vision d'ouverture en interne sur d'autres cultures et d'autres peuples, a pris depuis longtemps une si grande signification qu'elle traduit en réalité une constante. Notre pays s'est inscrit dans l'esprit d'ouverture depuis des siècles, car sa position géographique, son histoire, les avancées réalisées au plan diplomatique et enfin sa nature même favorisent la consolidation d'une conscience nationale que le Maroc restera un pays ouvert, cultivera la coexistence entre peuples et cultures. Il privilégie depuis toujours la démarche d'ouverture sur l'Autre, défend « mordicus » la liberté et la coopération. Chaque année, les manifestations culturelles qui sont organisées un peu partout dans le Royaume, reflètent une telle exigence. Autrement dit, la diversité, le brassage et l'ouverture. L'engagement international du Maroc, sur les fronts de la paix et de la sécurité par exemple, s'articule également sur une politique d'échanges et, au plan national, sur la valorisation des patrimoines et des cultures diverses qui viennent s'exprimer chez nous.
La paix, la tolérance, l'ouverture sur l'Autre et la coexistence interculturelle ont constitué les valeurs fondamentales du Maroc. De nos jours elles prennent encore plus de poids, car elles traduisent le souci d'assumer ce qu'on appelle la mondialisation heureuse, sans chocs ni heurts. Est-ce à dire que le Maroc a constamment incarné le modèle d'ouverture, la terre de tolérance et de coexistence à tous points de vue : humain, anthropologique, politique comme en témoigne la nouvelle ère tracée et engagée par la nouvelle Constitution, économique par le poids énorme et la valeur des projets lancés, humaine parce que notre pays s'inscrit dans une politique de valorisation et de renforcement des droits de l'Homme, culturelle enfin parce qu'il reste fidèle à sa tradition de pays d'ouverture et de tolérance. Dans la conception moderne des relations internationales, il assume avec responsabilité sa mission de partenaire et de défenseur de la paix au sein de l'ONU, il reste un Etat ouvert et volontaire.