Sa Majesté le Roi Mohammed VI effectue depuis mercredi soir une visite de travail dans la province d'Errachidia, fief du Tafilalet et, entre autres caractéristiques, berceau de la dynastie des Alaouiyines. Cette visite comporte un programme de lancements de projets et de réalisations, elle s'inscrit dans l'esprit de la politique de proximité mise en œuvre par le Souverain. Outre sa dimension symbolique, il convient de souligner que le Tafilalet constitue la 16e région du Royaume et l'une des priorités affichées en matière de projets de développement et d'infrastructures.
L'histoire du Maroc tire à la fois sa fierté et sa substance de cette région devenue, par la force des choses, stratégique. Sans doute devrait-on, par commodité méthodologique, assigner la date du milieu du XIIIe siècle à l'arrivée de Hassan Ibnou al-Qassim, dit «Hassan ad-Dakhil» qui aida les populations à fructifier la production des dattes et donna lieu à la généalogie des Alaouiyines. Le poids de l'histoire reste lourd et significatif. Porte avancée du Sahara, ligne de démarcation aussi de la frontière du sud-est marocain avec l'Algérie, le Tafilalet incarne depuis toujours le versant patrimonial du Maroc. C'est dire que, conscient en effet de cette multidimensionnalité, soucieux aussi d'une continuité nécessaire mais toutefois articulée sur le développement de la province, S.M. MohammedVI accorde à celle-ci son attention particulière et à ses populations son écoute privilégiée. L'essor de la région est, de toute évidence, placé parmi les priorités royales, pour ne pas dire en tête des priorités.
Entre octobre et novembre 2009, le Souverain s'est rendu dans la province du Tafilalet et y a passé plusieurs jours, marqués par une série d'activités, allant de l'urbanisme, de la mise à niveau des villes d'Errachidia, Erfoud et Rissani à la culture des palmiers, en passant par les activités culturelles et religieuses.
La présence du Souverain dans la province d'Errachidia a illustré, en particulier, son attachement renouvelé aux populations-à l'égard desquelles sa sollicitude ne s'est jamais démentie-, ainsi que sa volonté de la doter d'infrastructures et de moyens de développement. Un vaste chantier a été ouvert, recouvrant les secteurs essentiels dont la région exprime les attentes : eau potable, assainissement, équipements sanitaires, infrastructures diverses, enseignement, agriculture et tourisme. Autant dire que la tournée dans cette région boucle une ambition à plusieurs volets significatifs. Elle illustre la vision d'un Roi qui ne laisse rien au hasard, hiérarchise les priorités, certes, mais ne fait jamais dans le conjoncturel.
Errachidia n'est que le point d'orgue de la nouvelle tournée que le Roi entame aujourd'hui. A partir de cette ville, s'enclenche un programme de réalisations qui touchera à tous les paliers de la population, celle-ci manifestant sa fierté de recevoir son Roi et de partager avec lui le privilège des grands jours des retrouvailles et également le train de réformes. Alors que s'annonce à l'horizon imminent la campagne électorale, programmée dans un contexte apparemment passionné, le Roi prend, quant à lui, de la distance et de la hauteur. Il continue son œuvre de bâtisseur, demeurant fidèle à l'image qu'il n'a jamais cessé d'incarner auprès et dans son peuple : le réformateur au-dessus de la mêlée. Comme si, en effet, le Tafilalet-terre de ses ancêtres et miroir historique du Royaume- inspirait la sagesse requise en ces temps d'agitation politique et de mouvements croisés. C'est une manière de retour aux sources, qu'accompagne irrémédiablement la volonté de construire et d'aller de l'avant. C'est aussi la leçon impérative que nous sommes conviés à tirer, selon laquelle les élections, quelle que soit leur importance, n'arrêtent ni n'altèrent le mouvement de l'histoire et de l'édification. Le Maroc continue son chemin.
L'histoire du Maroc tire à la fois sa fierté et sa substance de cette région devenue, par la force des choses, stratégique. Sans doute devrait-on, par commodité méthodologique, assigner la date du milieu du XIIIe siècle à l'arrivée de Hassan Ibnou al-Qassim, dit «Hassan ad-Dakhil» qui aida les populations à fructifier la production des dattes et donna lieu à la généalogie des Alaouiyines. Le poids de l'histoire reste lourd et significatif. Porte avancée du Sahara, ligne de démarcation aussi de la frontière du sud-est marocain avec l'Algérie, le Tafilalet incarne depuis toujours le versant patrimonial du Maroc. C'est dire que, conscient en effet de cette multidimensionnalité, soucieux aussi d'une continuité nécessaire mais toutefois articulée sur le développement de la province, S.M. MohammedVI accorde à celle-ci son attention particulière et à ses populations son écoute privilégiée. L'essor de la région est, de toute évidence, placé parmi les priorités royales, pour ne pas dire en tête des priorités.
Entre octobre et novembre 2009, le Souverain s'est rendu dans la province du Tafilalet et y a passé plusieurs jours, marqués par une série d'activités, allant de l'urbanisme, de la mise à niveau des villes d'Errachidia, Erfoud et Rissani à la culture des palmiers, en passant par les activités culturelles et religieuses.
La présence du Souverain dans la province d'Errachidia a illustré, en particulier, son attachement renouvelé aux populations-à l'égard desquelles sa sollicitude ne s'est jamais démentie-, ainsi que sa volonté de la doter d'infrastructures et de moyens de développement. Un vaste chantier a été ouvert, recouvrant les secteurs essentiels dont la région exprime les attentes : eau potable, assainissement, équipements sanitaires, infrastructures diverses, enseignement, agriculture et tourisme. Autant dire que la tournée dans cette région boucle une ambition à plusieurs volets significatifs. Elle illustre la vision d'un Roi qui ne laisse rien au hasard, hiérarchise les priorités, certes, mais ne fait jamais dans le conjoncturel.
Errachidia n'est que le point d'orgue de la nouvelle tournée que le Roi entame aujourd'hui. A partir de cette ville, s'enclenche un programme de réalisations qui touchera à tous les paliers de la population, celle-ci manifestant sa fierté de recevoir son Roi et de partager avec lui le privilège des grands jours des retrouvailles et également le train de réformes. Alors que s'annonce à l'horizon imminent la campagne électorale, programmée dans un contexte apparemment passionné, le Roi prend, quant à lui, de la distance et de la hauteur. Il continue son œuvre de bâtisseur, demeurant fidèle à l'image qu'il n'a jamais cessé d'incarner auprès et dans son peuple : le réformateur au-dessus de la mêlée. Comme si, en effet, le Tafilalet-terre de ses ancêtres et miroir historique du Royaume- inspirait la sagesse requise en ces temps d'agitation politique et de mouvements croisés. C'est une manière de retour aux sources, qu'accompagne irrémédiablement la volonté de construire et d'aller de l'avant. C'est aussi la leçon impérative que nous sommes conviés à tirer, selon laquelle les élections, quelle que soit leur importance, n'arrêtent ni n'altèrent le mouvement de l'histoire et de l'édification. Le Maroc continue son chemin.
