Alors que certains professeurs se sont félicités de l'adoption de la future loi, d'autres n'ont pas manqué d'exprimer leur fort mécontentement des répercussions que va entraîner ce texte.
Dans le camp des «pour», la loi est importante à plus d'un titre car elle permettra aux enseignants chercheurs ayant accédé à la fonction publique à un âge tardif de bénéficier à hauteur de 100% de leur retraite. «Une grande partie des professeurs chercheurs a démarré son parcours à 35 ans voire 45 ans pour certains. La loi sur la retraite à 60 ans ne servait pas donc leur cause. Plus encore, elle ne leur permettait pas de percevoir un salaire décent à la fin de leur carrière», indique Mohammed Derouich, secrétaire général du Syndicat national de l'enseignement supérieur. Revendiquée depuis plusieurs années par les membres de ce Syndicat, l'adoption de cette loi tombe, selon eux, à point nommé. «La mise en œuvre de cette loi contribuera non seulement à améliorer les conditions de vie de l'enseignant chercheur, mais aussi à le motiver pour mieux s'investir dans ses fonctions. Il ne faudra pas oublier non plus son apport sur l'économie de l'Etat. La prolongation de l'âge de la retraite de ces professeurs constitue un gain énorme pour le budget de l'Etat contraint après le départ de ces cadres à recruter de nouveaux profils qui n'ont pas pour autant l'expérience de ces enseignants», renchérit M. Derouich.
Si l'adoption de ce texte de loi représente une bataille gagnée pour le SNESUP, pour le Syndicat national des enseignants chercheurs de l'enseignement supérieur, ce texte de loi constitue un grand point de discorde entre les enseignants chercheurs. Pour les professeurs ayant passé 40 ans de travail dans la fonction publique, ces 5 ans de plus représentent un vrai fardeau. «En l'absence d'indemnité et de prime, ces professeurs sont démotivés et attendent la retraite avec impatience. A nos yeux, cette loi devra être facultative. Cela donnera au professeur le pouvoir de choisir ou non de continuer à travailler au-delà de 60 ans», souligne Mohammed El Kassimi, enseignant chercheur et secrétaire général du Syndicat national des enseignants chercheurs de l'enseignement supérieur. Rendre la loi facultative reste un souhait difficile à exaucer en réalité, car l'adoption de cette loi ne fera que baliser le terrain en vue de la généralisation de cette nouvelle mesure sur tous les employés de la fonction publique. L'objectif étant de combler le déficit de plus en plus accru des caisses de retraite. Le gouvernement semble aller progressivement dans ce projet à l'allure d'une patate chaude que tout le monde veut s'en débarrasser. Mais inutile d'aller plus loin, car les syndicats des travailleurs refusent déjà en bloque tout principe d'amendement relatif à l'âge de retraite. Pour ces derniers, cette éventuelle réforme portera atteinte à l'un des droits essentiels des salariés, à savoir la retraite.
Dans le camp des «pour», la loi est importante à plus d'un titre car elle permettra aux enseignants chercheurs ayant accédé à la fonction publique à un âge tardif de bénéficier à hauteur de 100% de leur retraite. «Une grande partie des professeurs chercheurs a démarré son parcours à 35 ans voire 45 ans pour certains. La loi sur la retraite à 60 ans ne servait pas donc leur cause. Plus encore, elle ne leur permettait pas de percevoir un salaire décent à la fin de leur carrière», indique Mohammed Derouich, secrétaire général du Syndicat national de l'enseignement supérieur. Revendiquée depuis plusieurs années par les membres de ce Syndicat, l'adoption de cette loi tombe, selon eux, à point nommé. «La mise en œuvre de cette loi contribuera non seulement à améliorer les conditions de vie de l'enseignant chercheur, mais aussi à le motiver pour mieux s'investir dans ses fonctions. Il ne faudra pas oublier non plus son apport sur l'économie de l'Etat. La prolongation de l'âge de la retraite de ces professeurs constitue un gain énorme pour le budget de l'Etat contraint après le départ de ces cadres à recruter de nouveaux profils qui n'ont pas pour autant l'expérience de ces enseignants», renchérit M. Derouich.
Si l'adoption de ce texte de loi représente une bataille gagnée pour le SNESUP, pour le Syndicat national des enseignants chercheurs de l'enseignement supérieur, ce texte de loi constitue un grand point de discorde entre les enseignants chercheurs. Pour les professeurs ayant passé 40 ans de travail dans la fonction publique, ces 5 ans de plus représentent un vrai fardeau. «En l'absence d'indemnité et de prime, ces professeurs sont démotivés et attendent la retraite avec impatience. A nos yeux, cette loi devra être facultative. Cela donnera au professeur le pouvoir de choisir ou non de continuer à travailler au-delà de 60 ans», souligne Mohammed El Kassimi, enseignant chercheur et secrétaire général du Syndicat national des enseignants chercheurs de l'enseignement supérieur. Rendre la loi facultative reste un souhait difficile à exaucer en réalité, car l'adoption de cette loi ne fera que baliser le terrain en vue de la généralisation de cette nouvelle mesure sur tous les employés de la fonction publique. L'objectif étant de combler le déficit de plus en plus accru des caisses de retraite. Le gouvernement semble aller progressivement dans ce projet à l'allure d'une patate chaude que tout le monde veut s'en débarrasser. Mais inutile d'aller plus loin, car les syndicats des travailleurs refusent déjà en bloque tout principe d'amendement relatif à l'âge de retraite. Pour ces derniers, cette éventuelle réforme portera atteinte à l'un des droits essentiels des salariés, à savoir la retraite.
