«Penser le territoire, le préparer et le construire ensemble», le leitmotiv est clair. Si la tâche est d'une très grande complexité, les responsables de l'aménagement du territoire ne partent pas de rien et capitalisent sur les expériences au Maroc comme celles d'Agendas 21, les projets de territoire, les plans communaux de développement, menées sur les territoires. Avec au départ un postulat de base comme le souligne Abdeslam El Mesbahi, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, chargé du Développement territorial qui préside ce colloque international : « Le territoire n'est pas statique, il n'est pas que géographique, le territoire est vivant et est toujours en mouvement. Il évolue très vite, ce qui interpelle, aujourd'hui, tous les décideurs et les acteurs qui doivent anticiper les évolutions, revoir leur mode de sa gestion, rechercher une cohérence entre l'Etat et les collectivités locales ». Pour ce faire, dit-il, une seule méthode de travail qui aura souvent manqué : «Le faire ensemble» en d'autres termes, la démarche participative, la «planification stratégique participative au service du développement territorial». C'est du reste l'intitulé du colloque d'El Hajeb du 10 et 11 mai qui implique une véritable intelligence collective entre l'Etat et les communes en collaboration avec le monde associatif qui doivent s'inscrire dans un véritable projet global d'aménagement et de développement.
Les acteurs du territoire qui seront présents, en partenariat avec le PNUD, la Fédération des agences urbaines « MAJAL » et en collaboration avec la province d'El Hajeb vont, après les débats sur les différentes expériences de planification stratégique participative menées au Maroc et à l'étranger, traiter de trois questions : gouvernance et mode d'institutionnalisation du processus de planification stratégique participative; opérationnalisation et modalités de financement du processus et formation et renforcement des capacités des acteurs locaux qui feront l'objet d'ateliers. L'ambition sous-jacente est de passer, en ces temps de déficit budgétaire, « de la logique du plus à la logique du mieux et du développement durable » et « faire évoluer les fondamentaux de l'action publique en s'appuyant à la fois sur le développement des initiatives locales et sur un dispositif renouvelé de gouvernance territorial». C'est toute la question des rapports entre le local et le national qui exprime la complexité à laquelle l'action publique est confrontée qui sera au cœur du colloque d'El Hajeb.
Cette logique dite ascendante évoquée dans l'entretien par Abdelouahed Fikrat, directeur de l'aménagement du territoire, intègre le niveau local dynamique et l'impulsion d'accompagnement de l'Etat. La modification de la Charte communale qui donne plus de pouvoir aux élus et la création d'une série d'outils de partenariats comme l'appel à projets, la création des sociétés d'économie mixte, l'accompagnement de l'Etat, à travers différents plans, serviront de leviers à cet effort de convergence. La création du Conseil supérieur de l'aménagement du territoire, qui aurait pour rôle de piloter les initiatives et de fédérer les partenariats, permettra, quant à lui, d'engager un véritable « processus de modernisation de l'action publique, de ses référentiels et de ses modes de faire ». Des thèmes qui seront aussi développés lors du prochain forum de juin, le Forum national de développement rural (FONADER) où la procédure d'appels à projets sera lancée pour le développement des territoires ruraux.
Le Matin : Quels sont les objectifs du séminaire d'El Hajeb sur «la planification stratégique participative au service du développement territorial» à El Hajeb, les 10 et 11 mai ?
Abdelouahed Fikrat : Réunir les acteurs qui ont travaillé sur cette question et partager les expériences. Le Maroc est passé par plusieurs étapes depuis 1960 et nous devons tirer les leçons de ces expériences. Nous avons eu les plans quinquennaux qui se sont succédé et qui ont montré certaines limites notamment en termes d'appropriation par les partenaires économiques et sociaux, en termes de difficultés de coordination et de mise en cohérence des actions de développement et surtout en termes de faible articulation du Plan entre les niveaux national et territorial. Nous avons eu les plans sectoriels qui ont été développés depuis l'indépendance pour pallier aux contraintes vécues par chaque secteur. Le ministère de l'Agriculture était parmi les premiers départements à adopter cette politique pour développer d'abord le secteur sucrier en 1960 afin d'assurer l'autosuffisance du pays en sucre, suivi du plan laitier en 1975, du plan oléagineux et du plan céréalier...Trop ambitieux, ces plans ont dû être réajustés, parfois abandonnés. Les plans de développement « douar » ont constitué une nouvelle approche axée sur le développement communautaire de la demande. The purpose of the preliminary field activities is to conduct a needs assessment and prepare a douar development plan in consultation with the community involved. Le but étant de procéder à une évaluation des besoins et préparer un plan de développement douar en consultation avec la communauté concernée, par exemple la fourniture d'eau potable, des cours d'alphabétisation, la construction de routes de desserte ainsi que des activités génératrices de revenus comme l'irrigation à petite échelle, la plantation d'arbres fruitiers, d'abeilles de maintien, de l'artisanat. Cette fois, les résultats ont été plus probants mais certaines problématiques dépassaient l'échelle Douar et il y avait également un problème de perspectives. Nous avons eu aussi les projets de développement agricole intégré appuyés, en grande partie, sur des financements extérieurs. L'option pour ce type de développement agricole «intégré» répondait à la nécessité de promouvoir à la fois la production agricole et l'environnement écologique et socioéconomique des territoires. De toutes ces expériences, un constat s'impose, c'est l'insuffisante participation des acteurs concernés dans la conception et l'évaluation des projets et programmes.
Aujourd'hui, dites-vous, nous changeons de logique. Dans quel sens allons-nous ?
Aujourd'hui, nous prônons une logique ascendante qui émane des acteurs locaux et là aussi nous avons des expériences avec Agendas 21 qui ont intéressé 25 villes au Maroc et qui avaient pour but d'aider les municipalités à élaborer un plan d'action émanant d'un processus participatif. Il y a aussi les PCD que nous appuyons, plans communaux de développement, véritable feuille de route qui fait remonter les attentes des citoyens mis en avant par la DGSL qui a mis au point un guide méthodologique…Pour l'échelon communal, nous considérons que nous avons aujourd'hui suffisamment d'instruments, qu'il faut arrêter de se disperser. Les PCD sont de bons outils qui permettent à la commune de planifier son avenir avec un esprit entreprenarial. C'est une logique de travail qui permet de lister les forces, les contraintes, les faiblesses, les opportunités… C'est une bonne démarche pour que la commune qui part de ses potentialités et capacités puisse se développer. C'est aussi une méthode qui permet à la commune de négocier avec l'Etat, les bailleurs de fonds…Le séminaire d'El Hajeb est l'occasion de faire le point, d'écouter les présidents de communes, de faire un benchmark national avec des consultants nationaux et internationaux pour des approches comparatives. Nous allons penser également le territoire à l'échelle régionale et nous préconisons l'adoption du Schéma régional d'aménagement du territoire (SRAT) pour planifier le développement des régions. La traduction du SRAT s'est faire, à travers un autre document, le Plan d'action régional intégré (PARI) qui devrait intégrer les grands projets structurants et prioritaires pour le développement de la région avec, à la clé, une vision d'avenir.
Qu'en est-il pour l'échelon intermédiaire, provincial ou intercommunal ?
Nous préconisons à cette échelle, le Projet Territoire : plusieurs communes peuvent se mettre ensemble, travailler ensemble sur un projet de développement stratégique de territoire. L'idée clé est qu'il faut qu'il y ait un va et vient entre les différents échelons et une logique participative. C'est la démarche territoriale où les acteurs travaillent à leur développement sans attendre l'intervention de l'Etat. Tout cela pour assurer un développement cohérent. L'Etat actuellement fait beaucoup d'efforts au niveau des territoires, des routes, de la santé, de l'éducation, mais les acteurs de l'Etat vont en rangs dispersés de manière non orchestrée et nous perdons beaucoup en termes de synergie et convergence. Parfois il y a des contradictions et les télescopages qui coûtent très cher.
A l'aménagement du territoire, notre préoccupation première est comment arriver à ce que les territoires décident eux-mêmes de ce dont ils ont besoin et qui sera formalisé dans des contrats. Le rôle des acteurs de l'Etat est de les écouter, les accompagner en expertise, à clarifier les priorités et à les adapter aux territoires qui sont très différents les uns des autres. L'écoute des acteurs des territoires qui doivent avoir la possibilité et la capacité de s'exprimer, c'est là l'enjeu majeur de l'intégration et de la cohérence des politiques publiques que M. Mesbahi, qui préside l'ouverture de la rencontre d'El Hajeb, va rappeler. Les ateliers porteront sur « la gouvernance, pérennisation et mode d'institutionnalisation», «l'opérationnalisation et modalités de financement» et «la formation et renforcement des capacités», notamment des élus. La démocratie dans notre pays dépend aussi de ce renforcement des capacités des élus…
Un mot sur les perspectives ?
C'est notre prochain forum du mois de juin, le Forum national de développement rural, consacré à la stratégie du développement rural, qui répondra à la question du comment le Fonds de développement rural va financer les nouveaux projets du monde rural. La procédure d'appels à projets sera lancée et permettra aux communes qui ont bien travaillé en termes de planification de soumissionner leurs projets pour utiliser le fonds comme levier qui les aidera à amorcer la pompe du développement territorial rural. L'agriculture est une activité importante mais ce n'est pas la seule, et notre objectif est de diversifier les économies : écotourisme, artisanat, les services sont des niches intéressantes qui doivent être intégrées dans des stratégies participatives ascendantes qui intègrent les citoyens.
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Le SRAT est un guide général de la région, en cette qualité il est destiné à donner les grandes orientations devant caractériser l'évolution future de la région sur les plans économique et social. Il précise : la vocation de la région à l'échelle nationale; les principaux choix à opérer en matière de construction économique et de promotion sociale et culturelle dans la région; les options fondamentales à prendre en matière d'aménagement et de restructuration à l'intérieur de la région. La démarche dévolue à l'élaboration des SRAT permet de rassembler les différents acteurs pour débattre des questions actuelles de développement de leurs territoires, mais aussi, et surtout, futures; en d'autres termes, les acteurs construisent un projet de développement pour le territoire régional.
Il constitue le document de référence en matière de planification stratégique pour un développement durable de la région, c'est une opportunité aux acteurs de développement pour concrétiser la synergie de leurs efforts, la cohérence de leurs actions et la rationalisation des ressources.
Les acteurs du territoire qui seront présents, en partenariat avec le PNUD, la Fédération des agences urbaines « MAJAL » et en collaboration avec la province d'El Hajeb vont, après les débats sur les différentes expériences de planification stratégique participative menées au Maroc et à l'étranger, traiter de trois questions : gouvernance et mode d'institutionnalisation du processus de planification stratégique participative; opérationnalisation et modalités de financement du processus et formation et renforcement des capacités des acteurs locaux qui feront l'objet d'ateliers. L'ambition sous-jacente est de passer, en ces temps de déficit budgétaire, « de la logique du plus à la logique du mieux et du développement durable » et « faire évoluer les fondamentaux de l'action publique en s'appuyant à la fois sur le développement des initiatives locales et sur un dispositif renouvelé de gouvernance territorial». C'est toute la question des rapports entre le local et le national qui exprime la complexité à laquelle l'action publique est confrontée qui sera au cœur du colloque d'El Hajeb.
Cette logique dite ascendante évoquée dans l'entretien par Abdelouahed Fikrat, directeur de l'aménagement du territoire, intègre le niveau local dynamique et l'impulsion d'accompagnement de l'Etat. La modification de la Charte communale qui donne plus de pouvoir aux élus et la création d'une série d'outils de partenariats comme l'appel à projets, la création des sociétés d'économie mixte, l'accompagnement de l'Etat, à travers différents plans, serviront de leviers à cet effort de convergence. La création du Conseil supérieur de l'aménagement du territoire, qui aurait pour rôle de piloter les initiatives et de fédérer les partenariats, permettra, quant à lui, d'engager un véritable « processus de modernisation de l'action publique, de ses référentiels et de ses modes de faire ». Des thèmes qui seront aussi développés lors du prochain forum de juin, le Forum national de développement rural (FONADER) où la procédure d'appels à projets sera lancée pour le développement des territoires ruraux.
Le Matin : Quels sont les objectifs du séminaire d'El Hajeb sur «la planification stratégique participative au service du développement territorial» à El Hajeb, les 10 et 11 mai ?
Abdelouahed Fikrat : Réunir les acteurs qui ont travaillé sur cette question et partager les expériences. Le Maroc est passé par plusieurs étapes depuis 1960 et nous devons tirer les leçons de ces expériences. Nous avons eu les plans quinquennaux qui se sont succédé et qui ont montré certaines limites notamment en termes d'appropriation par les partenaires économiques et sociaux, en termes de difficultés de coordination et de mise en cohérence des actions de développement et surtout en termes de faible articulation du Plan entre les niveaux national et territorial. Nous avons eu les plans sectoriels qui ont été développés depuis l'indépendance pour pallier aux contraintes vécues par chaque secteur. Le ministère de l'Agriculture était parmi les premiers départements à adopter cette politique pour développer d'abord le secteur sucrier en 1960 afin d'assurer l'autosuffisance du pays en sucre, suivi du plan laitier en 1975, du plan oléagineux et du plan céréalier...Trop ambitieux, ces plans ont dû être réajustés, parfois abandonnés. Les plans de développement « douar » ont constitué une nouvelle approche axée sur le développement communautaire de la demande. The purpose of the preliminary field activities is to conduct a needs assessment and prepare a douar development plan in consultation with the community involved. Le but étant de procéder à une évaluation des besoins et préparer un plan de développement douar en consultation avec la communauté concernée, par exemple la fourniture d'eau potable, des cours d'alphabétisation, la construction de routes de desserte ainsi que des activités génératrices de revenus comme l'irrigation à petite échelle, la plantation d'arbres fruitiers, d'abeilles de maintien, de l'artisanat. Cette fois, les résultats ont été plus probants mais certaines problématiques dépassaient l'échelle Douar et il y avait également un problème de perspectives. Nous avons eu aussi les projets de développement agricole intégré appuyés, en grande partie, sur des financements extérieurs. L'option pour ce type de développement agricole «intégré» répondait à la nécessité de promouvoir à la fois la production agricole et l'environnement écologique et socioéconomique des territoires. De toutes ces expériences, un constat s'impose, c'est l'insuffisante participation des acteurs concernés dans la conception et l'évaluation des projets et programmes.
Aujourd'hui, dites-vous, nous changeons de logique. Dans quel sens allons-nous ?
Aujourd'hui, nous prônons une logique ascendante qui émane des acteurs locaux et là aussi nous avons des expériences avec Agendas 21 qui ont intéressé 25 villes au Maroc et qui avaient pour but d'aider les municipalités à élaborer un plan d'action émanant d'un processus participatif. Il y a aussi les PCD que nous appuyons, plans communaux de développement, véritable feuille de route qui fait remonter les attentes des citoyens mis en avant par la DGSL qui a mis au point un guide méthodologique…Pour l'échelon communal, nous considérons que nous avons aujourd'hui suffisamment d'instruments, qu'il faut arrêter de se disperser. Les PCD sont de bons outils qui permettent à la commune de planifier son avenir avec un esprit entreprenarial. C'est une logique de travail qui permet de lister les forces, les contraintes, les faiblesses, les opportunités… C'est une bonne démarche pour que la commune qui part de ses potentialités et capacités puisse se développer. C'est aussi une méthode qui permet à la commune de négocier avec l'Etat, les bailleurs de fonds…Le séminaire d'El Hajeb est l'occasion de faire le point, d'écouter les présidents de communes, de faire un benchmark national avec des consultants nationaux et internationaux pour des approches comparatives. Nous allons penser également le territoire à l'échelle régionale et nous préconisons l'adoption du Schéma régional d'aménagement du territoire (SRAT) pour planifier le développement des régions. La traduction du SRAT s'est faire, à travers un autre document, le Plan d'action régional intégré (PARI) qui devrait intégrer les grands projets structurants et prioritaires pour le développement de la région avec, à la clé, une vision d'avenir.
Qu'en est-il pour l'échelon intermédiaire, provincial ou intercommunal ?
Nous préconisons à cette échelle, le Projet Territoire : plusieurs communes peuvent se mettre ensemble, travailler ensemble sur un projet de développement stratégique de territoire. L'idée clé est qu'il faut qu'il y ait un va et vient entre les différents échelons et une logique participative. C'est la démarche territoriale où les acteurs travaillent à leur développement sans attendre l'intervention de l'Etat. Tout cela pour assurer un développement cohérent. L'Etat actuellement fait beaucoup d'efforts au niveau des territoires, des routes, de la santé, de l'éducation, mais les acteurs de l'Etat vont en rangs dispersés de manière non orchestrée et nous perdons beaucoup en termes de synergie et convergence. Parfois il y a des contradictions et les télescopages qui coûtent très cher.
A l'aménagement du territoire, notre préoccupation première est comment arriver à ce que les territoires décident eux-mêmes de ce dont ils ont besoin et qui sera formalisé dans des contrats. Le rôle des acteurs de l'Etat est de les écouter, les accompagner en expertise, à clarifier les priorités et à les adapter aux territoires qui sont très différents les uns des autres. L'écoute des acteurs des territoires qui doivent avoir la possibilité et la capacité de s'exprimer, c'est là l'enjeu majeur de l'intégration et de la cohérence des politiques publiques que M. Mesbahi, qui préside l'ouverture de la rencontre d'El Hajeb, va rappeler. Les ateliers porteront sur « la gouvernance, pérennisation et mode d'institutionnalisation», «l'opérationnalisation et modalités de financement» et «la formation et renforcement des capacités», notamment des élus. La démocratie dans notre pays dépend aussi de ce renforcement des capacités des élus…
Un mot sur les perspectives ?
C'est notre prochain forum du mois de juin, le Forum national de développement rural, consacré à la stratégie du développement rural, qui répondra à la question du comment le Fonds de développement rural va financer les nouveaux projets du monde rural. La procédure d'appels à projets sera lancée et permettra aux communes qui ont bien travaillé en termes de planification de soumissionner leurs projets pour utiliser le fonds comme levier qui les aidera à amorcer la pompe du développement territorial rural. L'agriculture est une activité importante mais ce n'est pas la seule, et notre objectif est de diversifier les économies : écotourisme, artisanat, les services sont des niches intéressantes qui doivent être intégrées dans des stratégies participatives ascendantes qui intègrent les citoyens.
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Une nouvelle génération d'outils de planification territoriale
Schéma régional d'aménagement du territoire (SRAT)Le SRAT est un guide général de la région, en cette qualité il est destiné à donner les grandes orientations devant caractériser l'évolution future de la région sur les plans économique et social. Il précise : la vocation de la région à l'échelle nationale; les principaux choix à opérer en matière de construction économique et de promotion sociale et culturelle dans la région; les options fondamentales à prendre en matière d'aménagement et de restructuration à l'intérieur de la région. La démarche dévolue à l'élaboration des SRAT permet de rassembler les différents acteurs pour débattre des questions actuelles de développement de leurs territoires, mais aussi, et surtout, futures; en d'autres termes, les acteurs construisent un projet de développement pour le territoire régional.
Il constitue le document de référence en matière de planification stratégique pour un développement durable de la région, c'est une opportunité aux acteurs de développement pour concrétiser la synergie de leurs efforts, la cohérence de leurs actions et la rationalisation des ressources.
