LE MATIN : Vous êtes membre du jury de l'émission «Arab Idol». Qu'est-ce que cela représente pour vous ?
Je suis très honoré de faire partie de cette grande expérience et d'être à la tête du jury. Quand nous, nous étions jeunes, nous cherchions tous une opportunité pareille. Ce programme ouvrira de nouveaux horizons pour les jeunes. D'autant plus que je suis heureux d'avoir la mission de découvrir les jeunes talents en chant, et ce à travers les pays arabes. Même si cela n'est guère facile, c'est toujours un plaisir de voir ce dont sont capables les jeunes de nos pays et de voir en direct leur potentiel.
Sur quoi vous basez-vous pour choisir les jeunes chanteurs et chanteuses qui se présentent au casting ?
Vous savez, ce n'est pas forcément artistique à 100%, ça peut être personnel, social ou autre. Bien sûr, il y a la base que nous devons respecter et qui est la belle voix, le sens artistique, la sincérité dans le chant et le charisme pour être «star». Parfois, il y a des gens qui ont tout pour réussir et pourtant quelque chose leur manque. Tout le monde ne peut pas être star. Certains de ces défauts se travaillent dans les coachings, mais il y a des qualités qui sont innées chez certaines personnes et qui sont indispensables. Dernièrement, il y a un dentiste qui s'est présenté et qui, malgré sa belle voix, a été refusé parce qu'on a jugé que la place doit devait être réservée pour quelqu'un d'autre, plus passionné par le chant. Cela dépend aussi de l'impression que le candidat laisse et du ressenti qu'il dégage.
Pensez-vous qu'il y a de la place pour tous ces jeunes talents découverts dans les émissions de téléréalité ?
Peut-être, il y a beaucoup d'émissions, mais il y a également beaucoup de talents à qui on doit offrir la chance de se faire connaître ou au moins de s'exprimer et de partager leurs talent avec les autres. Et en plus, dans les castings, tout le monde n'est pas choisi, donc, ceux qui sont oubliés ont l'occasion de se présenter de nouveau, de trouver d'autres opportunités et de s'y faire remarquer.
Vu toutes vos années d'expérience, comment voyez-vous la scène artistique arabe actuellement ?
Elle va malheureusement mal, à cause du piratage et tous les problèmes qu'il engendre. Le nombre des boîtes de production baisse continuellement et la propriété intellectuelle n'est pas respectée.
Et tout le circuit artistique en souffre. Si les droits sont respectés et que les producteurs sont payés, chacun, le compositeur, le parolier, le chanteur, le distributeur, touchera son salaire et donc, personne ne sera lésé.
La situation est différente et c'est une véritable crise qui sévit actuellement dans le secteur. Ce qui fait que la situation empire, ce sont les autorités responsables qui sont complètement absentes et semblent peu préoccupées par cette crise, contrairement à d'autres pays où ce sont les politiciens et les responsables qui prennent les mesures nécessaires pour promouvoir l'art, surtout la musique, et où les professionnels exercent dans un milieu serein et sain.
Quels sont vos projets ?
Je suis sur plein de projets. Je viens de lancer un clip «bitfil» et je viens également d'enregistrer une chanson qui devra sortir prochainement. Je comptais d'ailleurs tourner un clip pour ce dernier titre, mais je suis pris dans les castings de Arab Idol. Mes projets personnels devront attendre un peu plus, le temps que «Arab Idol» se termine.
Une fois les auditions finies et les finalistes connus, ce sera au tour des téléspectateurs de choisir par vote leurs candidats préférés.
Je suis très honoré de faire partie de cette grande expérience et d'être à la tête du jury. Quand nous, nous étions jeunes, nous cherchions tous une opportunité pareille. Ce programme ouvrira de nouveaux horizons pour les jeunes. D'autant plus que je suis heureux d'avoir la mission de découvrir les jeunes talents en chant, et ce à travers les pays arabes. Même si cela n'est guère facile, c'est toujours un plaisir de voir ce dont sont capables les jeunes de nos pays et de voir en direct leur potentiel.
Sur quoi vous basez-vous pour choisir les jeunes chanteurs et chanteuses qui se présentent au casting ?
Vous savez, ce n'est pas forcément artistique à 100%, ça peut être personnel, social ou autre. Bien sûr, il y a la base que nous devons respecter et qui est la belle voix, le sens artistique, la sincérité dans le chant et le charisme pour être «star». Parfois, il y a des gens qui ont tout pour réussir et pourtant quelque chose leur manque. Tout le monde ne peut pas être star. Certains de ces défauts se travaillent dans les coachings, mais il y a des qualités qui sont innées chez certaines personnes et qui sont indispensables. Dernièrement, il y a un dentiste qui s'est présenté et qui, malgré sa belle voix, a été refusé parce qu'on a jugé que la place doit devait être réservée pour quelqu'un d'autre, plus passionné par le chant. Cela dépend aussi de l'impression que le candidat laisse et du ressenti qu'il dégage.
Pensez-vous qu'il y a de la place pour tous ces jeunes talents découverts dans les émissions de téléréalité ?
Peut-être, il y a beaucoup d'émissions, mais il y a également beaucoup de talents à qui on doit offrir la chance de se faire connaître ou au moins de s'exprimer et de partager leurs talent avec les autres. Et en plus, dans les castings, tout le monde n'est pas choisi, donc, ceux qui sont oubliés ont l'occasion de se présenter de nouveau, de trouver d'autres opportunités et de s'y faire remarquer.
Vu toutes vos années d'expérience, comment voyez-vous la scène artistique arabe actuellement ?
Elle va malheureusement mal, à cause du piratage et tous les problèmes qu'il engendre. Le nombre des boîtes de production baisse continuellement et la propriété intellectuelle n'est pas respectée.
Et tout le circuit artistique en souffre. Si les droits sont respectés et que les producteurs sont payés, chacun, le compositeur, le parolier, le chanteur, le distributeur, touchera son salaire et donc, personne ne sera lésé.
La situation est différente et c'est une véritable crise qui sévit actuellement dans le secteur. Ce qui fait que la situation empire, ce sont les autorités responsables qui sont complètement absentes et semblent peu préoccupées par cette crise, contrairement à d'autres pays où ce sont les politiciens et les responsables qui prennent les mesures nécessaires pour promouvoir l'art, surtout la musique, et où les professionnels exercent dans un milieu serein et sain.
Quels sont vos projets ?
Je suis sur plein de projets. Je viens de lancer un clip «bitfil» et je viens également d'enregistrer une chanson qui devra sortir prochainement. Je comptais d'ailleurs tourner un clip pour ce dernier titre, mais je suis pris dans les castings de Arab Idol. Mes projets personnels devront attendre un peu plus, le temps que «Arab Idol» se termine.
«Arab Idol»
On connaît tous la grande émission «American Idol» que de nombreuses personnes suivent fidèlement sur MBC 4. Dorénavant, les amateurs des émissions de téléréalité pourront suivre la version arabe de ce show. L'aventure de «Arab Idol» est déjà lancée par MBC Group et l'équipe de MBC sillonne depuis des semaines les différents pays arabes pour découvrir les chanteurs et chanteuses de demain. La caravane a fait escale pendant trois jours au Maroc. Des centaines de candidats ont dû comparaître devant un jury composé de Ragheb Allama, Ahlam et le compositeur connu à l'échelle arabe et internationale Hassan Al Shafaï. De ces milliers de personnes, seulement 20 (10 hommes et 10 filles) auront leur ticket pour les auditions finales à Beyrouth où ils recevront des séances de coaching en chant, en vocalise, etc. Ils passeront ensuite des sélections sur scène à l'issue desquelles 20 finalistes seront retenus et passeront chaque semaine dans des primes.Une fois les auditions finies et les finalistes connus, ce sera au tour des téléspectateurs de choisir par vote leurs candidats préférés.