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Avant, les parents exigeaient de leurs enfants une seule chose: qu'ils aient une bonne scolarité. Aujourd'hui, les parents veulent «le beurre et l'argent du beurre», en d'autres termes, l'enfant doit être à la fois épanoui et appliqué. Sauf que des fois, les petits ont du mal à concilier les deux. S'ils se concentrent sur leur scolarité, ils oublient de se faire des amis et surtout de se faire plaisir, et vice- versa. Les parents semblent complètement dépassés, ne sachant plus s'ils devraient privilégier l'épanouissement ou la scolarité de leurs enfants !
Selon les psychologues, les parents veulent tellement être de bons parents qu'ils perçoivent leur enfant comme un «bulletin de parents». Ainsi, pour être un bon parent, il faudrait «fabriquer» un enfant qui soit sage mais sociable. Il ne doit pas être le clown de la classe, mais il doit être populaire et avoir beaucoup d'amis, sans toutefois être influençable ou trop leader. En même temps, il doit être un élève modèle et studieux, avoir de bonnes notes et faire ses devoirs sans rechigner mais aussi être sportif. S'il se traîne les pieds on aura l'air d'avoir élevé un paresseux. Sans oublier que les parents veulent, bien entendu, un enfant obéissant et docile lorsque qui exécuterait leurs consignes -ou celles de l'enseignante- même s'il est contre. Cependant, en même temps, on exige de lui qu'il soit en mesure de s'affirmer devant ses copains et de se défendre face aux intimidateurs. On déteste qu'il critique ou conteste nos règles et consignes mais on espère qu'il saura exprimer ses opinions et débattre de son point de vue avec ses camarades! Bref, les parents voudraient que leurs enfants aient toutes les qualités, sans avoir les défauts ou les inconvénients liés aux traits de caractère. Cependant, les enfants, ce n'est pas de la pâte à modeler! Il ne suffit pas de les façonner dans une direction pour qu'ils deviennent ce qu'on avait prévu. Alors doit-on élever des enfants studieux ou épanouis? L'un pourrait-il empêcher l'autre ?
Il faut savoir que certains «premiers de la classe» peuvent craquer. Car il est des élèves brillants, en primaire, au collège, au lycée ou en classe préparatoire, qui sont aussi des êtres en grande souffrance.
Même s'ils leur détresse n'est exprimée que par «le corps», à travers de nombreux troubles somatiques (insomnie, troubles du comportement alimentaire, dépressions…), ces élèves pas comme les autres, continuent à travailler et à réaliser de bons résultats lesquels calment les inquiétudes parentales. Comme si un bon bulletin était le signe que tout va bien! «Nous étions rassurés par ses notes. Heureux de voir qu'il trouvait goût au travail», se souvient Houda, maman de Imad, 10 ans. «Quand il a commencé à bouder les sorties hebdomadaires, ou quand il refusait d'assister aux anniversaires de ses camarades, parce qu'il préférait travailler, cela ne nous a pas inquiété. Aujourd'hui, je sais que c'était trop. Je n'ai pas pu voir que mon fils était malheureux», ajoute-t-elle.
Les spécialistes affirment que chez les petits, se replier sur eux-mêmes ou avoir des comportements perturbateurs signifie qu'ils tentent de se faire remarquer. Cela peut être un signal d'alarme.
Chez certains enfants ou adolescents fragiles, trop de pression peut entraîner des troubles graves, de la toxicomanie à la tentative de suicide, en passant par l'arrêt brutal des études. C'est donc bien avant qu'il faut être attentif à leur comportement et à d'éventuels signaux de détresse.
Cependant, ceci n'est pas le cas de tous les bons élèves. Fort heureusement, certains d'entre eux vivent leur scolarité tout en étant sereins et épanouis.
Par contre, il n'y a pas de recette magique pour faire de ses bambins, des enfants épanouis tout en étant studieux. Il suffit d'être attentif aux signaux de détresse et de savoir accepter la personnalité et les capacités de l'enfant.
Ces activités permettent à l'enfant de se libérer l'esprit et de prendre une trêve du train-train des cours. Sans oublier qu'étant des activités de groupe par excellence, ces activités constituent le premier pas effectif d'un enfant sur le chemin de l'intégration sociale. L'enfant découvre alors ses camarades en dehors de la classe, développe avec eux un espace commun et repère parmi eux ses futurs amis. En ce sens, c'est tout un processus d'initiation à la vie sociale qui s'enclenche.
Selon les psychologues, les parents veulent tellement être de bons parents qu'ils perçoivent leur enfant comme un «bulletin de parents». Ainsi, pour être un bon parent, il faudrait «fabriquer» un enfant qui soit sage mais sociable. Il ne doit pas être le clown de la classe, mais il doit être populaire et avoir beaucoup d'amis, sans toutefois être influençable ou trop leader. En même temps, il doit être un élève modèle et studieux, avoir de bonnes notes et faire ses devoirs sans rechigner mais aussi être sportif. S'il se traîne les pieds on aura l'air d'avoir élevé un paresseux. Sans oublier que les parents veulent, bien entendu, un enfant obéissant et docile lorsque qui exécuterait leurs consignes -ou celles de l'enseignante- même s'il est contre. Cependant, en même temps, on exige de lui qu'il soit en mesure de s'affirmer devant ses copains et de se défendre face aux intimidateurs. On déteste qu'il critique ou conteste nos règles et consignes mais on espère qu'il saura exprimer ses opinions et débattre de son point de vue avec ses camarades! Bref, les parents voudraient que leurs enfants aient toutes les qualités, sans avoir les défauts ou les inconvénients liés aux traits de caractère. Cependant, les enfants, ce n'est pas de la pâte à modeler! Il ne suffit pas de les façonner dans une direction pour qu'ils deviennent ce qu'on avait prévu. Alors doit-on élever des enfants studieux ou épanouis? L'un pourrait-il empêcher l'autre ?
Il faut savoir que certains «premiers de la classe» peuvent craquer. Car il est des élèves brillants, en primaire, au collège, au lycée ou en classe préparatoire, qui sont aussi des êtres en grande souffrance.
Même s'ils leur détresse n'est exprimée que par «le corps», à travers de nombreux troubles somatiques (insomnie, troubles du comportement alimentaire, dépressions…), ces élèves pas comme les autres, continuent à travailler et à réaliser de bons résultats lesquels calment les inquiétudes parentales. Comme si un bon bulletin était le signe que tout va bien! «Nous étions rassurés par ses notes. Heureux de voir qu'il trouvait goût au travail», se souvient Houda, maman de Imad, 10 ans. «Quand il a commencé à bouder les sorties hebdomadaires, ou quand il refusait d'assister aux anniversaires de ses camarades, parce qu'il préférait travailler, cela ne nous a pas inquiété. Aujourd'hui, je sais que c'était trop. Je n'ai pas pu voir que mon fils était malheureux», ajoute-t-elle.
Les spécialistes affirment que chez les petits, se replier sur eux-mêmes ou avoir des comportements perturbateurs signifie qu'ils tentent de se faire remarquer. Cela peut être un signal d'alarme.
Chez certains enfants ou adolescents fragiles, trop de pression peut entraîner des troubles graves, de la toxicomanie à la tentative de suicide, en passant par l'arrêt brutal des études. C'est donc bien avant qu'il faut être attentif à leur comportement et à d'éventuels signaux de détresse.
Cependant, ceci n'est pas le cas de tous les bons élèves. Fort heureusement, certains d'entre eux vivent leur scolarité tout en étant sereins et épanouis.
Par contre, il n'y a pas de recette magique pour faire de ses bambins, des enfants épanouis tout en étant studieux. Il suffit d'être attentif aux signaux de détresse et de savoir accepter la personnalité et les capacités de l'enfant.
Pour plus d'épanouissement à l'école
Afin d'aider le «bon élève» à s'épanouir à l'école, les spécialistes conseillent aux parents d'encourager leurs enfants à pratiquer des activités para-scolaires, que ce soit au sein même de l'école ou dans des centres spéciaux. Les activités para-scolaires regroupent un large éventail d'activités libres qui joignent l'utile à l'agréable: ateliers de musique, de peinture, arts martiaux, théâtre, jeu d'échecs, ateliers d'écriture, clubs scientifiques…Ces activités permettent à l'enfant de se libérer l'esprit et de prendre une trêve du train-train des cours. Sans oublier qu'étant des activités de groupe par excellence, ces activités constituent le premier pas effectif d'un enfant sur le chemin de l'intégration sociale. L'enfant découvre alors ses camarades en dehors de la classe, développe avec eux un espace commun et repère parmi eux ses futurs amis. En ce sens, c'est tout un processus d'initiation à la vie sociale qui s'enclenche.
