Les parents des élèves expulsés de l'école espagnole Juan Ramon Jimenez ont observé, mardi, un sit-in devant l'école sis au boulevard d'Anfa pour protester contre la décision de la direction de l'école de mettre à la rue des enfants encore en âge de scolarité, faisant fi de l'article 27 de la Constitution espagnole qui garantit la scolarité aux enfants jusqu'à l'âge de 16 ans et 14 de la Constitution marocaine qui garantit également le même droit.
Les élèves et leurs parents ont scandés des slogans où ils appellent à la réintégration des enfants qui ont toujours leurs places sur les bancs de l'école. Miguel, un parent d'élève, est très remonté contre la décision impopulaire de la direction de l'école. «On a jeté nos enfants à la rue sous prétexte qu'ils n'ont pas atteint des objectifs pédagogiques. Or la Constitution espagnole garantit l'école jusqu'à l'âge de 16 ans. Personne ne veut nous écouter.
On restera mobilisé jusqu'à la réintégration de nos progénitures», a-t-il indiqué. De son côté, Zaïm Oudghiri Mohamed, père de deux enfants expulsés, estomaqué par cette décision, pointe du doigt le système éducatif espagnol qui octroie trop de liberté aux institutions éducatives et cette liberté a fini par faire des victimes puisque le conseiller éducatif espagnol à Rabat a instauré des règlements internes qui aboutissent à l'expulsion des enfants qui redoublent deux ans. Il ajoute que «si nos enfants ne sont pas réintégrés, ils vont directement à la rue parce qu'ils ne peuvent accéder à aucune autre institution, puisqu'ils ont fréquenté depuis leur plus jeune âge l'école espagnole, à moins de partir en Espagne». Et là, c'est une autre histoire, trop compliqué parce qu'il faut que les familles disposent de moyens financiers colossaux, et même avec ces moyens, cette solution causerait des drames familiaux, puisqu'il sera difficile pour un enfant de 11 ans ou de 12 ans d'aller s'installer seul en Espagne pour continuer ses études.
«Nous avons une femme dans ce cas qui a envoyé son enfant à Barcelone, mais elle n'arrive pas à dormir la nuit, tellement elle est inquiète», indique Zaïm Oudghiri Mohamed.
Au total, une vingtaine d'enfants ont été expulsés de l'école, mais la direction a réintégré quelques-uns. C'est ce qui fait dire à certaines mauvaises langues que quelque chose d'anormal s'est produite et les pousse à s'interroger sur les raisons qui ont poussé la direction de l'école à réintégrer quelques-uns seulement et non pas tous les expulsés. Les familles sont en désarroi face à une direction qui refuse toute concession. Et les grands perdants sont bien évidement les élèves qui sont toujours en âge de scolarité.
En dépit de cette colère des parents d'élèves, il semblerait que les établissements espagnols à l'étranger bénéficient d'un statut particulier et la scolarisation n'y est pas obligatoire jusqu'à 16 ans, comme le revendiquent les parents d'élèves.
S'agit-il d'un échange de bons procédés entre les deux établissements ou d'autre chose ? La pancarte géante du British Council donne effectivement l'impression d'être à proximité de l'institut culturel britannique et non pas devant un établissement espagnol.
Les élèves et leurs parents ont scandés des slogans où ils appellent à la réintégration des enfants qui ont toujours leurs places sur les bancs de l'école. Miguel, un parent d'élève, est très remonté contre la décision impopulaire de la direction de l'école. «On a jeté nos enfants à la rue sous prétexte qu'ils n'ont pas atteint des objectifs pédagogiques. Or la Constitution espagnole garantit l'école jusqu'à l'âge de 16 ans. Personne ne veut nous écouter.
On restera mobilisé jusqu'à la réintégration de nos progénitures», a-t-il indiqué. De son côté, Zaïm Oudghiri Mohamed, père de deux enfants expulsés, estomaqué par cette décision, pointe du doigt le système éducatif espagnol qui octroie trop de liberté aux institutions éducatives et cette liberté a fini par faire des victimes puisque le conseiller éducatif espagnol à Rabat a instauré des règlements internes qui aboutissent à l'expulsion des enfants qui redoublent deux ans. Il ajoute que «si nos enfants ne sont pas réintégrés, ils vont directement à la rue parce qu'ils ne peuvent accéder à aucune autre institution, puisqu'ils ont fréquenté depuis leur plus jeune âge l'école espagnole, à moins de partir en Espagne». Et là, c'est une autre histoire, trop compliqué parce qu'il faut que les familles disposent de moyens financiers colossaux, et même avec ces moyens, cette solution causerait des drames familiaux, puisqu'il sera difficile pour un enfant de 11 ans ou de 12 ans d'aller s'installer seul en Espagne pour continuer ses études.
«Nous avons une femme dans ce cas qui a envoyé son enfant à Barcelone, mais elle n'arrive pas à dormir la nuit, tellement elle est inquiète», indique Zaïm Oudghiri Mohamed.
Au total, une vingtaine d'enfants ont été expulsés de l'école, mais la direction a réintégré quelques-uns. C'est ce qui fait dire à certaines mauvaises langues que quelque chose d'anormal s'est produite et les pousse à s'interroger sur les raisons qui ont poussé la direction de l'école à réintégrer quelques-uns seulement et non pas tous les expulsés. Les familles sont en désarroi face à une direction qui refuse toute concession. Et les grands perdants sont bien évidement les élèves qui sont toujours en âge de scolarité.
En dépit de cette colère des parents d'élèves, il semblerait que les établissements espagnols à l'étranger bénéficient d'un statut particulier et la scolarisation n'y est pas obligatoire jusqu'à 16 ans, comme le revendiquent les parents d'élèves.
Une pub devant l'établissement
Incroyable, mais vrai. En arrivant devant l'école Juan Ramon Jimenez pour couvrir le sit-in des parents d'élèves expulsés, au lieu de trouver une grande pancarte pour l'école, c'est une pancarte de publicité du British Council qui nous a tendu les bras.S'agit-il d'un échange de bons procédés entre les deux établissements ou d'autre chose ? La pancarte géante du British Council donne effectivement l'impression d'être à proximité de l'institut culturel britannique et non pas devant un établissement espagnol.