Ils sont cinq artistes, trois hommes et deux femmes, à joindre leur pinceau pour le plaisir des arts plastiques, le temps d'une exposition. Venus d'horizons différents et s'exprimant avec des styles variés, ils ont rivalisé de créativité pour parler de terres, de femmes et de fleurs. Ce sont Abdellah Yacoubi, Aïcha Arji, Mohamed Choufani, Salwa Jana et Afif Bennani qui exposent leurs œuvres jusqu'au 27 juin à la médiathèque de la mosquée Hassan II de Casablanca.
Chacun, selon son inspiration, selon ses émotions, a choisi de peindre pour le public un de ces trois éléments de la vie. «La Terre, notre origine de glaise, la Fleur, notre signe et emblème d'espérance, la Femme, notre secret, notre élixir, notre raison d'être» philosophe l'artiste Abdellah Yacoubi. Celui-ci a essayé de raconter par la peinture le printemps arabe. Son univers onirique est peulé de silhouettes d'hommes et de femmes. En foule rassemblée, dispersée, l'homme s'exprime, se révolte. En plus de la silhouette, le parapluie est omniprésent dans l'œuvre signée Yacoubi. « Il symbolise la protection, la quiétude, l'assurance.» explique l'artiste. Soudain, le parapluie tombe, les toiles vierges sont entachées de sang. Les couleurs claires perdent leur clarté pour être salies par le rouge, couleur de sang, couleur de colère.
Cette sensation de peur que l'on ressent en regardant ces toiles est rapidement remplacée par un apaisement transmis par les femmes de Saloua Jana. Leurs corps rappellent la beauté et la classe des dames des salons du XVIIIe siècle. Leur costume, tout en couleurs, est un hommage à la féminité et à la grâce dans toute sa splendeur. Ce qui marque chez ces femmes c'est l'absence de visage, comme pour dire qu'une femme est toujours abstraite, mystérieuse, cachée et précieuse. L'autre femme artiste de l'exposition, Aïcha Arji, se distingue par son style « romantique». Des compositions florales à des scènes de vies en passant par des paysages, Aïcha garde un souvenir de ce qui l'attire dans la nature pour l'immortaliser sur la toile.
Bouchra Lahbabi, critique d'art, parle d'elle en déclarant « elle se caractérise par la diversité de son travail, la nature de son expression et sa personnalité artistique». Mohamed Choufani, considéré comme le chantre d'Azemmour est venu enrichir l'exposition par ses toiles originales. Il dévoile un monde pictural où cohabitent des hommes et des femmes aux traits particuliers. L'artiste, fils d'Azemmour, s'inspire de l'environnement de sa ville, de son histoire millénaire, de sa culture populaire. Ainsi, on reconnait des arcades, des toitures…des éléments architecturaux qui font office d'un arrière plan pour le héros principal de l'œuvre, une personne figée au milieu d'un festival de couleurs.
La terre, élément principal de l'exposition, est présentée dans les œuvres de Afif Bennani. Les Qasbahs du sud marocain, les souks de ses médinas sont revues et recréés par l'artiste. Harry Kampionne, critique d'art, commente son art « Mettre en adéquation la subtilité des jeux de lumière, inviter l'espace à se confondre avec le relief des clairs-obscurs, sublimer les teintes et surtout fuir la copie, voilà ce que Afif Bennani nous propose dans l'image attrayante de son pays.» En tout, c'est une invitation au rêve qui vous est faite à la médiathèque de Casablanca, à travers les œuvres de ces cinq artistes.
Chacun, selon son inspiration, selon ses émotions, a choisi de peindre pour le public un de ces trois éléments de la vie. «La Terre, notre origine de glaise, la Fleur, notre signe et emblème d'espérance, la Femme, notre secret, notre élixir, notre raison d'être» philosophe l'artiste Abdellah Yacoubi. Celui-ci a essayé de raconter par la peinture le printemps arabe. Son univers onirique est peulé de silhouettes d'hommes et de femmes. En foule rassemblée, dispersée, l'homme s'exprime, se révolte. En plus de la silhouette, le parapluie est omniprésent dans l'œuvre signée Yacoubi. « Il symbolise la protection, la quiétude, l'assurance.» explique l'artiste. Soudain, le parapluie tombe, les toiles vierges sont entachées de sang. Les couleurs claires perdent leur clarté pour être salies par le rouge, couleur de sang, couleur de colère.
Cette sensation de peur que l'on ressent en regardant ces toiles est rapidement remplacée par un apaisement transmis par les femmes de Saloua Jana. Leurs corps rappellent la beauté et la classe des dames des salons du XVIIIe siècle. Leur costume, tout en couleurs, est un hommage à la féminité et à la grâce dans toute sa splendeur. Ce qui marque chez ces femmes c'est l'absence de visage, comme pour dire qu'une femme est toujours abstraite, mystérieuse, cachée et précieuse. L'autre femme artiste de l'exposition, Aïcha Arji, se distingue par son style « romantique». Des compositions florales à des scènes de vies en passant par des paysages, Aïcha garde un souvenir de ce qui l'attire dans la nature pour l'immortaliser sur la toile.
Bouchra Lahbabi, critique d'art, parle d'elle en déclarant « elle se caractérise par la diversité de son travail, la nature de son expression et sa personnalité artistique». Mohamed Choufani, considéré comme le chantre d'Azemmour est venu enrichir l'exposition par ses toiles originales. Il dévoile un monde pictural où cohabitent des hommes et des femmes aux traits particuliers. L'artiste, fils d'Azemmour, s'inspire de l'environnement de sa ville, de son histoire millénaire, de sa culture populaire. Ainsi, on reconnait des arcades, des toitures…des éléments architecturaux qui font office d'un arrière plan pour le héros principal de l'œuvre, une personne figée au milieu d'un festival de couleurs.
La terre, élément principal de l'exposition, est présentée dans les œuvres de Afif Bennani. Les Qasbahs du sud marocain, les souks de ses médinas sont revues et recréés par l'artiste. Harry Kampionne, critique d'art, commente son art « Mettre en adéquation la subtilité des jeux de lumière, inviter l'espace à se confondre avec le relief des clairs-obscurs, sublimer les teintes et surtout fuir la copie, voilà ce que Afif Bennani nous propose dans l'image attrayante de son pays.» En tout, c'est une invitation au rêve qui vous est faite à la médiathèque de Casablanca, à travers les œuvres de ces cinq artistes.
