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Entre calligraphie et graffiti

David Bloch Gallery à Casablanca expose, du 15 décembre 2011 au 20 janvier 2012, les nouvelles créations picturales de Vincent Abadie Hafez.

Entre calligraphie  et graffiti
C'est toute une collection de travaux Intitulée «Inside Job» qui a été réalisées sur toile, sur papier et sur métaux.
L'artiste Vincent Abadie Hafez développe, tout au long de son parcours, un univers et un langage visuels dans lesquels se croisent le travail artisanal des anciennes civilisations, tel que la calligraphie le mouvement figuration libre, l'abstraction lyrique et le street art.

Vincent Abadie Hafez fait un travail exceptionnel issu du street art ou graffiti qu'il a fait évoluer en travaux plastiques sur différents supports. La calligraphie arabe et autres écritures indiennes étant ses sources d'inspiration développées à sa manière pour présenter un style propre à lui», souligne David Bloch.
En effet, les travaux de Vincent Abadie Hafez sont le fruit de métissages, aux rencontres de plusieurs cultures.
A partir de 1988, il adhère au Mouvement graffiti, sous le pseudonyme de Zepha, qu'il imposa en banlieue parisienne.

En peu de temps, Vincent s'approprie l'espace public et bouscule certaines habitudes visuelles, en dénonçant une sur urbanisation latente, à travers sont art éphémère, mais accessible à tous.
Ce jeune artiste crée une esthétique à la croisée de deux mondes, l'ancien et le moderne, révélant un juste équilibre du trait instinctif et de la composition réfléchie. Dans cette dernière, l'espace cosmique entrerait en collision avec l'infiniment petit.
«Ma production artistique est à la croisée des premières représentations écrites et d'un langage graphique «moderne». Elle est basée sur une relation intime avec le support, à la recherche d'un juste équilibre entre le geste instinctif et la composition réfléchie.

Un éventail de techniques et de médium allant du graffiti, au volume, en passant par la calligraphie et la gravure, me permet de mettre en exergue des questionnements comme le lien qui unit l'Humanité à ses origines au sein d'un mouvement commun (rapport à l'unicité / images fractales)», explique Vincent Abadie Hafez.
Son souffle graphique, composé de formes sauvages habitées d'une énergie rebelle à volonté humaine, met en lumière un ordre inhérent à l'équilibre de l'univers, qui transparaît même au sein d'un chaos supposé.
«Très jeune encore, j'ai été marqué par les représentations rupestres préhistoriques. Mais, ce n'est que plus tard que je prends part au développement du Mouvement graffiti, en fin des années 80.

Au fil du temps, ma démarche s'est enrichie d'inspirations issues aussi bien de mouvement artistiques comme l'Abstraction lyrique (art informel avec G.Mathieu, H.Hartung, J.Degottex, Jay Defeo, G.Titus-Carmel) ou la Figuration libre que d'influences comme les arts premiers, l'écriture et l'art des anciennes civilisations», précise l'artiste Vincent .
Ainsi, contrastes, oppositions et complémentarité enrichissent ses travaux réalisés sur de multiples supports bruts de récupération, usés par le temps, porteurs de mémoire, aboutissement d'un questionnement sur ce monde, semblant oublier les principes mêmes de son existence…

«Allant dans le choix de la galerie, dont ses thèmes de prédilection favorisent aussi bien la lettre et la calligraphie, Vincent représente l'un des artistes de la culture Street art, dont la variété des contenus proposés met en avant la richesse de ce mouvement artistique à part entière», renchérit le propriétaire de la galerie.

Parcours

Né en 1977, Vincent Abadie Hafez, aléas Zepha, vit et travaille entre Paris et Toulouse.l développe un univers graphique et un langage visuel à travers lesquels se croisent l'influence du travail artisanal des anciennes civilisations, la calligraphie, l'immédiateté du mouvement Figuration libre, la spontanéité de l'Abstraction lyrique et enfin la prise de risque aléatoire du graffiti.
La calligraphie arabe influence fortement son travail par le biais de sa rencontre avec le calligraphe marocain Abdelatif Mustad et la découverte de l'artiste soudanais Ahmed Abdel Aal.
Avec le style Koufi animé et le style Diwani, il retrouve le travail de composition, l'équilibre des lettres et la gestuelle propre au graffiti.
Un vocabulaire graphique singulier prend forme révélant un juste équilibre du trait instinctif et de la composition réfléchie, avec comme base de recherche la lettre. Quelle soit latine ou arabe, celle-ci est déformée, détournée, reliée, mélangée, accumulée, pour aboutir à une forme d'écriture onirique et labyrinthique.
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