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Un style que le public marocain pourra découvrir en exclusivité à la Galerie HD de Casablanca, et ce à partir du 23 septembre jusqu'au 1er novembre. Spécialisée dans les artistes contemporains, cette nouvelle galerie d'art, gérée par Art holding Morocco (le même groupe à l'origine du célèbre Marrakech Art Fair), ambitionne de devenir l'une des principales galeries du monde arabe.
À l'image de son objectif, la galerie accueille un grand artiste connu à l'échelle internationale et considéré comme un des artistes contemporains les plus talentueux du monde arabe. La galerie HD accueillera ainsi une vaste sélection des travaux de Youssef Nabil. De ses premiers clichés pris à partir de 1993 jusqu'à ceux de son film «You never left», coproduit par Art holding Morocco, Youssef Nabil dévoilera une sorte de rétrospective au public marocain.
Entre le Caire, sa ville natale, et New York, sa ville de résidence actuelle, Youssef Nabil a fait le tour du monde pour séduire les amateurs du beau par l'étendue de son talent et la splendeur de ses œuvres. Connu pour son style de photographie unique, il est reconnaissable entre tous. Notre artiste met en scène à la manière des photographes anciens et travaille en argentine ou, autrement dit, en noir et blanc seulement. Et les couleurs alors ? Les couleurs de ses clichés, Youssef les obtient en «colorisant» à la main chacun de ses tirages.
A mi-chemin entre deux arts, la peinture et la photographie, ce procédé minutieux prête à ses clichés un éclat émouvant et une touche particulière vers un ailleurs fait de rêves et de fantasmes. Dès le premier abord, le spectateur plonge dans un état d'âme entre le réel et l'irréel, le vécu et le rêve. Tout se confond dans l'interprétation des photos de Youssef Nabil. Que ce soit les portraits vierges de toute mise en scène ou les scénographies, les clichés pris par Youssef Nabil sont en même temps d'une subtilité poétique et d'une complexité séductrice. Agréablement surpris par la magie de l'art qu'il voit et par la magnificence dont il témoigne, le spectateur est tout simplement séduit par cette nouvelle photographie. Les visages, si connus et si populaires, changent au gré des inspirations de l'artiste pour se parer de nouvelles couleurs, se redéfinir grâce à de nouvelles techniques.
Le portrait de Youssef n'est jamais un simple portrait, mais c'est bien le reflet du regard de l'artiste. «Le regard amoureux que Nabil porte sur ses sujets les transfigure et les projette dans une dimension surréelle. Ils ne sont plus eux-mêmes, mais ce qu'il en a vu», explique le critique d'art Simon Njami. Un commentaire souligné par l'artiste. «Photographier est une union. Et le travail qui naît ensuite, un acte d'amour», explique notre homme. Youssef Nabil est, plus qu'un artiste, un sentimental qui profite de chaque sensation pour la refléter dans son œuvre. Le critique d'art Simon Njami dit de lui: «Youssef Nabil s'amuse à aller à l'encontre des idées dominantes. Il n'a pas peur des sentiments parce qu'il ne s'y trouve aucune recherche stérile d'un passé révolu. Il sait que les sentiments sont ce qui fonde la nature humaine et toute prétention artistique.»
À l'image de son objectif, la galerie accueille un grand artiste connu à l'échelle internationale et considéré comme un des artistes contemporains les plus talentueux du monde arabe. La galerie HD accueillera ainsi une vaste sélection des travaux de Youssef Nabil. De ses premiers clichés pris à partir de 1993 jusqu'à ceux de son film «You never left», coproduit par Art holding Morocco, Youssef Nabil dévoilera une sorte de rétrospective au public marocain.
Entre le Caire, sa ville natale, et New York, sa ville de résidence actuelle, Youssef Nabil a fait le tour du monde pour séduire les amateurs du beau par l'étendue de son talent et la splendeur de ses œuvres. Connu pour son style de photographie unique, il est reconnaissable entre tous. Notre artiste met en scène à la manière des photographes anciens et travaille en argentine ou, autrement dit, en noir et blanc seulement. Et les couleurs alors ? Les couleurs de ses clichés, Youssef les obtient en «colorisant» à la main chacun de ses tirages.
A mi-chemin entre deux arts, la peinture et la photographie, ce procédé minutieux prête à ses clichés un éclat émouvant et une touche particulière vers un ailleurs fait de rêves et de fantasmes. Dès le premier abord, le spectateur plonge dans un état d'âme entre le réel et l'irréel, le vécu et le rêve. Tout se confond dans l'interprétation des photos de Youssef Nabil. Que ce soit les portraits vierges de toute mise en scène ou les scénographies, les clichés pris par Youssef Nabil sont en même temps d'une subtilité poétique et d'une complexité séductrice. Agréablement surpris par la magie de l'art qu'il voit et par la magnificence dont il témoigne, le spectateur est tout simplement séduit par cette nouvelle photographie. Les visages, si connus et si populaires, changent au gré des inspirations de l'artiste pour se parer de nouvelles couleurs, se redéfinir grâce à de nouvelles techniques.
Le portrait de Youssef n'est jamais un simple portrait, mais c'est bien le reflet du regard de l'artiste. «Le regard amoureux que Nabil porte sur ses sujets les transfigure et les projette dans une dimension surréelle. Ils ne sont plus eux-mêmes, mais ce qu'il en a vu», explique le critique d'art Simon Njami. Un commentaire souligné par l'artiste. «Photographier est une union. Et le travail qui naît ensuite, un acte d'amour», explique notre homme. Youssef Nabil est, plus qu'un artiste, un sentimental qui profite de chaque sensation pour la refléter dans son œuvre. Le critique d'art Simon Njami dit de lui: «Youssef Nabil s'amuse à aller à l'encontre des idées dominantes. Il n'a pas peur des sentiments parce qu'il ne s'y trouve aucune recherche stérile d'un passé révolu. Il sait que les sentiments sont ce qui fonde la nature humaine et toute prétention artistique.»
