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Pour marquer ce voyage nocturne de la capitale, le Conseil régional de Rabat et l'association Attawassol pour l'action culturelle et sociale ont organisé l'exposition de Hamid Kiran. Une belle prestation dévoilant tout un panorama de travaux de cet artiste.
Un peintre qu'on ne présente plus. Car son palmarès et ses créations en disent long sur la qualité de sa peinture et la diversité de ses thèmes. « Comme on peut le constater, je n'ai jamais voulu me cantonner dans une seule voie et un seul style. C'est dans la diversité que je trouve ma liberté d'expression qui se promène entre la tragédie et le rêve, le portrait et la fantaisie», a-t-il dit.
En effet, entre ses tableaux de rêve, à travers lesquels il se fait remarquer, Hamid Kiran ne laisse passer aucun événement sans l'immortaliser à jamais sur ses toiles. Le cas le plus impressionnant est celui de la Marche verte qu'il a peint à sa manière, en 1975. Une œuvre imposante qui a eu de l'écho médiatique aux premières années-anniversaire de cet événement historique du Maroc. D'autres toiles ont vu le jour pour d'autres circonstances, notamment la plus récente représentant le « Drame des Révolutions » avec en affiche Touria Jabrane et Adil Edarfi. Une scène très expressive du «printemps arabe».
Entre les portraits qu'il maîtrise parfaitement et ses compositions de rêve, l'artiste a aussi réalisé d'autres œuvres aussi pertinentes, notamment les trois lithographies qu'il signe en 1982 à Paris, représentant la rencontre de l'Armée de libération avec feu Sa Majesté Mohammed V et son fils Moulay Hassan, alors Prince Héritier.
Hamid Kiran a, en effet, enrichi l'univers pictural marocain par une peinture singulière où la luminosité fait partie intégrante de l'œuvre.
Danseur, chorégraphe et poète, cet artiste-peintre se caractérise par son style unique. Ceci est peut-être dû à sa double culture maroco-espagnole. De son père marocain et sa mère espagnole, il incarne la culture arabo-européenne sur ses tableaux, à travers des thèmes aussi différents et très révélateurs d'un homme libre et indépendant. Plusieurs expositions ont, d'ailleurs, enrichi son palmarès artistique couronné par la sortie du beau-livre «Hamid Kiran, la Foi d'un peintre et d'une Amitié».
Un ouvrage rassemblant toute son œuvre, toute sa pensée et constituant, de ce fait, le reflet de son identité. Il a été le fruit d'une simple rencontre avec un dénommé Serge Bessmertny.
Celui-ci venu en voyage touristique au Maroc, en 1979, tombe amoureux de la peinture de Hamid Kiran et lui achète plusieurs toiles. «Je sentis tout de suite l'immensité de son talent par sa dimension transcendante», écrit M. Bessmertny dans la préface de l'ouvrage.
Ce mécène le considère comme un peintre rare et courageux par la franchise de son expression et la sincérité de son émotion. « Depuis ma rencontre avec Hamid Kiran, je n'ai cessé de déployer des efforts pour qu'il ait sa place légitime dans le firmament de l'art pictural, étant beaucoup aidé en cela par nombre d'amateurs qui lui ont acheté des œuvres en Allemagne, en Belgique, en France, au Grand-Duché de Luxembourg, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas,…». Kiran a, surtout, été apprécié par des particuliers, du fait de sa situation loin des sentiers battus grâce à sa puissance évocatrice, sa pureté, sa noblesse et la diversité de son inspiration. Son livre, paru en 1995, est venu à temps pour faire connaître le travail méritoire de Hamid Kiran.
«Cette œuvre que je pense, au plus profond de moi-même, appartenir au patrimoine culturel du Maroc, de l'Islam du Monde», précise ainsi Serge Bessmertny pour terminer la préface du livre. Dans «Hamid Kiran, la Foi d'un peintre et d'une amitié», l'artiste explique ce qu'est la peinture, la différence entre un peintre et un artiste, le dialogue entre le peintre et la toile, puis dévoile, en détails, toutes les étapes de sa vie familiale depuis sa naissance jusqu'à l'âge adulte. Des révélations retrouvées sur ses toiles et ses poésies.
Un peintre qu'on ne présente plus. Car son palmarès et ses créations en disent long sur la qualité de sa peinture et la diversité de ses thèmes. « Comme on peut le constater, je n'ai jamais voulu me cantonner dans une seule voie et un seul style. C'est dans la diversité que je trouve ma liberté d'expression qui se promène entre la tragédie et le rêve, le portrait et la fantaisie», a-t-il dit.
En effet, entre ses tableaux de rêve, à travers lesquels il se fait remarquer, Hamid Kiran ne laisse passer aucun événement sans l'immortaliser à jamais sur ses toiles. Le cas le plus impressionnant est celui de la Marche verte qu'il a peint à sa manière, en 1975. Une œuvre imposante qui a eu de l'écho médiatique aux premières années-anniversaire de cet événement historique du Maroc. D'autres toiles ont vu le jour pour d'autres circonstances, notamment la plus récente représentant le « Drame des Révolutions » avec en affiche Touria Jabrane et Adil Edarfi. Une scène très expressive du «printemps arabe».
Entre les portraits qu'il maîtrise parfaitement et ses compositions de rêve, l'artiste a aussi réalisé d'autres œuvres aussi pertinentes, notamment les trois lithographies qu'il signe en 1982 à Paris, représentant la rencontre de l'Armée de libération avec feu Sa Majesté Mohammed V et son fils Moulay Hassan, alors Prince Héritier.
Hamid Kiran a, en effet, enrichi l'univers pictural marocain par une peinture singulière où la luminosité fait partie intégrante de l'œuvre.
Danseur, chorégraphe et poète, cet artiste-peintre se caractérise par son style unique. Ceci est peut-être dû à sa double culture maroco-espagnole. De son père marocain et sa mère espagnole, il incarne la culture arabo-européenne sur ses tableaux, à travers des thèmes aussi différents et très révélateurs d'un homme libre et indépendant. Plusieurs expositions ont, d'ailleurs, enrichi son palmarès artistique couronné par la sortie du beau-livre «Hamid Kiran, la Foi d'un peintre et d'une Amitié».
Un ouvrage rassemblant toute son œuvre, toute sa pensée et constituant, de ce fait, le reflet de son identité. Il a été le fruit d'une simple rencontre avec un dénommé Serge Bessmertny.
Celui-ci venu en voyage touristique au Maroc, en 1979, tombe amoureux de la peinture de Hamid Kiran et lui achète plusieurs toiles. «Je sentis tout de suite l'immensité de son talent par sa dimension transcendante», écrit M. Bessmertny dans la préface de l'ouvrage.
Ce mécène le considère comme un peintre rare et courageux par la franchise de son expression et la sincérité de son émotion. « Depuis ma rencontre avec Hamid Kiran, je n'ai cessé de déployer des efforts pour qu'il ait sa place légitime dans le firmament de l'art pictural, étant beaucoup aidé en cela par nombre d'amateurs qui lui ont acheté des œuvres en Allemagne, en Belgique, en France, au Grand-Duché de Luxembourg, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas,…». Kiran a, surtout, été apprécié par des particuliers, du fait de sa situation loin des sentiers battus grâce à sa puissance évocatrice, sa pureté, sa noblesse et la diversité de son inspiration. Son livre, paru en 1995, est venu à temps pour faire connaître le travail méritoire de Hamid Kiran.
«Cette œuvre que je pense, au plus profond de moi-même, appartenir au patrimoine culturel du Maroc, de l'Islam du Monde», précise ainsi Serge Bessmertny pour terminer la préface du livre. Dans «Hamid Kiran, la Foi d'un peintre et d'une amitié», l'artiste explique ce qu'est la peinture, la différence entre un peintre et un artiste, le dialogue entre le peintre et la toile, puis dévoile, en détails, toutes les étapes de sa vie familiale depuis sa naissance jusqu'à l'âge adulte. Des révélations retrouvées sur ses toiles et ses poésies.
