Confiez à plusieurs personnes des appareils photos et demandez leurs de capturer des clichés d'un même endroit. Jamais deux photographes ne produiront la même image et il y aura autant de photos que de sensibilités et de visions de la réalité. Et pour cause, les endroits visités ou vus ne sont jamais appréhendés de la même manière par tout le monde.
Chacun y voit ce que les autres laissent échapper. Et quand ils sont perçus à travers l'objectif d'un appareil photo d'un artiste, là, le rendu est si riche en émotion et chargé d'une sensibilité toute particulière.
Le regard porté sur l'objet photographié peut être tendre et rêveur comme il peut être cru et par trop réaliste. Il n'est jamais à 100% objectif ou simple transposition du réel.
Cette vision, très personnelle de la réalité, est en effet perceptible à travers les photos de deux artistes qui ont jeté leur dévolu sur l'Afrique. Bernard Descamps et Christine Lefebvre, deux photographes fascinés par ce continent, en ont fait leur muse. A travers les photos qu'ils ont réussi à capturer durant leur périple africain, ils nous livrent une vision très humaine de cette partie de la planète.
Rehaussés par la beauté du noir et blanc, leurs clichés recèlent une esthétique qui cadre parfaitement avec l'esprit des lieux photographiés. Ils sont dépouillés à l'extrême et débarrassés de toute fioriture susceptible d'en réduire la valeur. « Je suis l'homme du noir et blanc, nul besoin de la couleur, elle me gênerait », confesse-t-il dans son livre «Quelques Afriques» et d'ajouter : «Le noir et blanc me convient pour traduire la douceur d'un regard, la distinction d'un homme adossé à un baobab, la lumière intense du ciel à Mananjara, au bord de l'océan indien. J'ai toujours aimé les artistes qui font rêver avec trois bouts de ficelle.»
A l'occasion de la sortie de ce même livre «Quelques Afriques», aux éditions filigranes, Bernard Descamps présentera à la Galerie 127, à Marrakech, du samedi 24 septembre au samedi 5 novembre, ses dernières images d'Afrique. Une Afrique tout en tendresse qu'il photographie avec amour et délicatesse. Eleveurs peuls du Mali, agriculteurs berbères du Maroc, pygmées de République Centrafricaine, pêcheurs de Madagascar… ont tous droit de cité dans ses photos. Ils les peuplent en leur conférant une profondeur et une sagesse attendrissantes. La sérénité des lieux et la zénitude des personnages tracent les contours d'une Afrique très personnelle que se représente notre artiste.
Sur les cimaises de la galerie 127, les photographies de Bernard Descamps seront cote à cote avec celles d'une autre passionnée de l'Afrique, Christine Lefebvre. Cette dernière est, en fait, arrivée à la photographie par la porte de L'Afrique. C'est en 2005 qu'elle découvre le peuple San de Namibie dont elle réalise des portraits. Depuis, c'est une véritable histoire qu'elle vit aussi bien avec les paysages que les populations de ce continent. Pour s'en convaincre, il n y a qu'à contempler ses photos tout en poésie qui expriment la fascination de l'artiste pour la terre d'Afrique. A travers l'exposition que propose la galerie 127, Bernard Descamps et Christine Lefebvre auront l'occasion de partager cette passion commune qu'est la photographie avec les férus de cet art. Une invitation au voyage et à la méditation.
Depuis vingt-cinq ans, il explore la photographie dans tous ses états, du reportage au paysage en passant par la ville et ses couleurs. Son travail est exposé dans de nombreuses galeries et musées, notamment à la Librairie Nationale, Le Centre Georges Pompidou, le Musée Leverkusen en Allemagne, la Galerie Bunkamura au Japon, Camera Work à San Fransisco, et est publié dans de nombreux ouvrages. Christine Lefebvre, a quant à elle découvert l'Afrique en 2005 à travers le peuple San de Namibie. Ses premières images sont exposées au Grand Palais dès 2007 puis régulièrement en France et en Belgique. Depuis, d'autres images sont venues enrichir son travail : les paysages glaciaires d'Islande aux contrastes « gacomelliens », les dunes de Madagascar, studio naturel où la silhouette des enfants se découpent naturellement sur l'horizon, comme dans les photographies décantées de Shoji Ueda . Ses séries se nomment « rivages », « origines », « glace ». Rigoureuse comme la danseuse qu'elle rêvait de devenir, Christine Lefebvre réalise, elle-même ses tirages noir et blanc sur papier argentique baryté.
Chacun y voit ce que les autres laissent échapper. Et quand ils sont perçus à travers l'objectif d'un appareil photo d'un artiste, là, le rendu est si riche en émotion et chargé d'une sensibilité toute particulière.
Le regard porté sur l'objet photographié peut être tendre et rêveur comme il peut être cru et par trop réaliste. Il n'est jamais à 100% objectif ou simple transposition du réel.
Cette vision, très personnelle de la réalité, est en effet perceptible à travers les photos de deux artistes qui ont jeté leur dévolu sur l'Afrique. Bernard Descamps et Christine Lefebvre, deux photographes fascinés par ce continent, en ont fait leur muse. A travers les photos qu'ils ont réussi à capturer durant leur périple africain, ils nous livrent une vision très humaine de cette partie de la planète.
Rehaussés par la beauté du noir et blanc, leurs clichés recèlent une esthétique qui cadre parfaitement avec l'esprit des lieux photographiés. Ils sont dépouillés à l'extrême et débarrassés de toute fioriture susceptible d'en réduire la valeur. « Je suis l'homme du noir et blanc, nul besoin de la couleur, elle me gênerait », confesse-t-il dans son livre «Quelques Afriques» et d'ajouter : «Le noir et blanc me convient pour traduire la douceur d'un regard, la distinction d'un homme adossé à un baobab, la lumière intense du ciel à Mananjara, au bord de l'océan indien. J'ai toujours aimé les artistes qui font rêver avec trois bouts de ficelle.»
A l'occasion de la sortie de ce même livre «Quelques Afriques», aux éditions filigranes, Bernard Descamps présentera à la Galerie 127, à Marrakech, du samedi 24 septembre au samedi 5 novembre, ses dernières images d'Afrique. Une Afrique tout en tendresse qu'il photographie avec amour et délicatesse. Eleveurs peuls du Mali, agriculteurs berbères du Maroc, pygmées de République Centrafricaine, pêcheurs de Madagascar… ont tous droit de cité dans ses photos. Ils les peuplent en leur conférant une profondeur et une sagesse attendrissantes. La sérénité des lieux et la zénitude des personnages tracent les contours d'une Afrique très personnelle que se représente notre artiste.
Sur les cimaises de la galerie 127, les photographies de Bernard Descamps seront cote à cote avec celles d'une autre passionnée de l'Afrique, Christine Lefebvre. Cette dernière est, en fait, arrivée à la photographie par la porte de L'Afrique. C'est en 2005 qu'elle découvre le peuple San de Namibie dont elle réalise des portraits. Depuis, c'est une véritable histoire qu'elle vit aussi bien avec les paysages que les populations de ce continent. Pour s'en convaincre, il n y a qu'à contempler ses photos tout en poésie qui expriment la fascination de l'artiste pour la terre d'Afrique. A travers l'exposition que propose la galerie 127, Bernard Descamps et Christine Lefebvre auront l'occasion de partager cette passion commune qu'est la photographie avec les férus de cet art. Une invitation au voyage et à la méditation.
Deux artistes, une même passion
Bernard Descamps, biologiste de formation, devient photographe dans les années 70. Il est un des membres fondateurs de l'Agence VU'. Il est représenté par la Galerie Camera Obscura à Paris.Depuis vingt-cinq ans, il explore la photographie dans tous ses états, du reportage au paysage en passant par la ville et ses couleurs. Son travail est exposé dans de nombreuses galeries et musées, notamment à la Librairie Nationale, Le Centre Georges Pompidou, le Musée Leverkusen en Allemagne, la Galerie Bunkamura au Japon, Camera Work à San Fransisco, et est publié dans de nombreux ouvrages. Christine Lefebvre, a quant à elle découvert l'Afrique en 2005 à travers le peuple San de Namibie. Ses premières images sont exposées au Grand Palais dès 2007 puis régulièrement en France et en Belgique. Depuis, d'autres images sont venues enrichir son travail : les paysages glaciaires d'Islande aux contrastes « gacomelliens », les dunes de Madagascar, studio naturel où la silhouette des enfants se découpent naturellement sur l'horizon, comme dans les photographies décantées de Shoji Ueda . Ses séries se nomment « rivages », « origines », « glace ». Rigoureuse comme la danseuse qu'elle rêvait de devenir, Christine Lefebvre réalise, elle-même ses tirages noir et blanc sur papier argentique baryté.