Entre l'art et le conformisme, entre le beau et le laid, s'étend la vaste plage du kitsch. Arts visuels, peintures, sculptures, objets, littérature, musique, architecture, tout peut en être le support. Un phénomène de masse qui traverse toutes les cultures et le Maroc ne semble pas faire exception. Pour interroger ce phénomène mondial, la galerie HD accueille cinq artistes prometteurs récemment diplômés de l'École supérieure des arts visuels de Marrakech (ESAV). Ces jeunes talents revisitent le kitsch avec humour et dérision à travers des photographies au style décalé et surprenant. Entre pop et cosmopolite, détournements des clichés et réflexion sur l'enfance, les œuvres de Ilham Antar, Ismail Ben Kharchouf, Chayma Ejjakhche, Yassine Kadraoui et Ismail Ait Tolba offrent une nouvelle définition du kitsch marocain et dressent un état des lieux saisissant de cette esthétique.
Entrevu à l'occasion de la deuxième édition de Marrakech Art Fair au mois d'octobre dernier, leur travail autour du kitsch a été sélectionné à la fois pour la qualité et l'originalité de leur démarche artistique. Réunies sous le titre «Allô Marrakech», les séries de photographies présentées lors de cette exposition revisitent avec humour différents aspects de l'esthétique kitsch au Maroc. Ainsi y retrouve-t-on des réflexions sur différentes thématiques touchant les nouvelles représentations contemporaines d'une société marocaine en pleine mutation. Schizophrénie, superstition et voile seront donc à l'ordre du jour. Revisitée dans des couleurs acidulées, avec humour et dérision, sans se départir d'une grande sensibilité.
En effet, qu'il s'agisse de la fonction mystique dont Kadraoui investit des objets du quotidien, des poupées (dé) voilées de Bel Kharchouf et Ejjakhch, ou encore à travers les clichés d'Ilham Antar qui n'hésites pas à soulever les contradictions dont souffre la société marocaine, ces jeunes artistes offrent bel et bien des représentations osées, pleines de sens, incitant à la réflexion et à la méditation vis-à-vis de ce qui nous entoure. C'est pourquoi la galerie HD s'est transformée en temple de la culture populaire pour faire de cette exposition un événement unique destiné à faire découvrir au public les photographes marocains de demain.
Entrevu à l'occasion de la deuxième édition de Marrakech Art Fair au mois d'octobre dernier, leur travail autour du kitsch a été sélectionné à la fois pour la qualité et l'originalité de leur démarche artistique. Réunies sous le titre «Allô Marrakech», les séries de photographies présentées lors de cette exposition revisitent avec humour différents aspects de l'esthétique kitsch au Maroc. Ainsi y retrouve-t-on des réflexions sur différentes thématiques touchant les nouvelles représentations contemporaines d'une société marocaine en pleine mutation. Schizophrénie, superstition et voile seront donc à l'ordre du jour. Revisitée dans des couleurs acidulées, avec humour et dérision, sans se départir d'une grande sensibilité.
En effet, qu'il s'agisse de la fonction mystique dont Kadraoui investit des objets du quotidien, des poupées (dé) voilées de Bel Kharchouf et Ejjakhch, ou encore à travers les clichés d'Ilham Antar qui n'hésites pas à soulever les contradictions dont souffre la société marocaine, ces jeunes artistes offrent bel et bien des représentations osées, pleines de sens, incitant à la réflexion et à la méditation vis-à-vis de ce qui nous entoure. C'est pourquoi la galerie HD s'est transformée en temple de la culture populaire pour faire de cette exposition un événement unique destiné à faire découvrir au public les photographes marocains de demain.
