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La montagne a accouché d'une souris

C'est avec beaucoup de nervosité que le coach widadi, Fakhredine, a répondu aux questions des journalistes. Etait-il sans doute encore sous l'effet de la colère suite aux injures qui ont fusé des gradins après le coup de sifflet final ? Le nul a déplu à une frange des supporters casablancais.

La montagne a accouché d'une souris
Egalité. Après avoir été mené au score, le WAC a réussi à égaliser. Ph. Saouri
Ce score maintient le trend stagnant du WAC dont la dernière victoire remonte à la 10e journée, contre le Raja. Fakhredine a mis le résultat du jour sur «la précarité de la pelouse et un ballon inadapté», avant de crier au visage du journaliste : « Vous me demandez si la pléthore de joueurs m'a posé problème.
Il faudrait poser cette question à mes prédécesseurs, pas à moi. S'il y a des joueurs qui ont un grand niveau et qui ont marqué 16 buts durant la pha¬se aller, montre-les-moi. Sache que les éléments recrutés sont quelconques.

Les recrutements devraient se faire en fonction des besoins par poste. A ce propos, j'ai deux avants-centres Allaoui et Iajour mais Fabrice ne vient plus depuis qu'il a des problèmes avec sa femme». Et ce n'est pas fini. Fakhredine revient de nouveau pour fustiger les «perturbateurs qui sont venus à Rabat exprès pour semer la zizanie». Le coach widadi ne pouvait contenir sa rage : «Comment le WAC joue aujourd'hui ? Cette question est à poser à vous-mêmes et au public».

Nerveux étaient visiblement les joueurs également. Certains artistes de jadis ont péché dans l'élémentaire. L'arbitre en serait-il la cause ? Il en fait partie si l'on croit Fakhredine : « Quand les joueurs ont appris que l'arbitre était Boulifa, ils ont déchanté.
Ils gardent un mauvais souvenir de ce referee lors du match contre le FUS quand il a expulsé deux éléments widadis».

Les Casablancais ont surpris les locaux eux-mêmes par leur manque de combativité et par le jeu développé qui ne sied pas à un team possédant pourtant plus qu'un ex-international. On a vu comment Ajedou se dépensait pour rien, tout comme Berrabeh ou Menqari qui a fini par écoper d'un carton rouge. Ait El Arif, incorporé pour booster la machine, déambulait, nonchalamment.
Autant de facteurs et d'autres donc qui ont décomplexé un team militaire qui se cherche encore et dont les deux défaites d'affilée durant les deux dernières journées en sont la preuve.

Privés de leur entraîneur (suspendu pour 2 matches avec 6 mois de sursis), les locaux ont néanmoins fait preuve de beaucoup de générosité et pris le risque de se porter en attaque.
Une témérité qui se révélera payante puisque sur un contre, Ouaddouch a réussi à ouvrir la marque, effectuant un lobe que le gardien Lamyaghri, impuissant, a suivi du regard (23e).
Mais c'était sans compter sur l'opportunisme de Allaoui qui a remis les pendules à l'heure grâce à un joli heading, dix minutes plus tard.

Les changements effectués de part et d'autre, n'auront aucun effet sur la physionomie du match qui a connu l'expulsion de Menqari (WAC) après celle de Serraj (FAR). Le score aurait été cependant en faveur du WAC si Allaoui avait fait preuve de lucidité quand il s'est retrouvé face au portier militaire (80e).
Par ce nul, les FAR se positionnent au 10e rang au clas¬sement général et le WAC à la 6e place.
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