Le coup d'envoi du plus vieux et des plus authentiques des festivals a donc été donné jeudi soir. Toujours le même intérêt, la même passion, les mêmes moments magiques… La parade qui regroupe toutes les troupes participantes a encore une fois tenu ses promesses et offert aux festivaliers des instants grands en émotion. Elle est devenue un volet indispensable de la programmation du festival, a elle aussi séduit le public. Marionnettes géantes, cavaliers, « tbourida » ont défilé dans les rues de Marrakech. Autant de rythmes, de sonorités, de couleurs du Maroc et d'ailleurs réunis dans une même parade. Le show se poursuit au palais Badii avec le traditionnel spectacle regroupant les troupes folkloriques nationales. Les spectateurs ont ainsi vu défiler toutes les troupes représentant la diversité culturelle des différentes régions du Royaume. Ahwach, Aabidat R'ma, Ahaidous, Gnaoua, en passant par Dekka Marrakchia… Les troupes traditionnelles, prédominantes dans le programme du FNAP, ont fait sa réputation.
Cependant, le festival doit garder son identité qui est l'essence même de sa notoriété. Le travail accompli pour l'édition 2011 est au cœur de cette démarche : proposer au public des troupes et des groupes alliant tradition et modernité. L'enjeu est de respecter la ligne artistique du festival et de toucher un nouveau public plus jeune qui, aujourd'hui, ne se reconnaît plus dans la musique traditionnelle que le FNAP lui proposait. Le festival se poursuit et prévoit d'aussi bonnes choses pour le week-end. A leur tête, la grande nouveauté de cette 46e édition, le village du FNAP. Érigé dans les somptueux jardins de l'Oliveraie Ghabat Chabab, le Village est composé de scènes artistiques intimes et populaires avec une grande scène dédiée aux concerts de grande ampleur. Sans oublier également l'organisation d'ateliers d'éveil musical animés par les artistes eux-mêmes afin de partager leur savoir-faire avec leurs fans. Le directeur du FNAP 2011, Mohamed Nait M'Barek, explique à cet effet: «Cette année, le Village sera le lieu privilégié de la transmission car tous les publics pourront y rencontrer les artistes et les artisans dans un cadre convivial et propice aux échanges et aux dialogues, notamment en direction et au sein des familles.»
Les ateliers, autre volet de la programmation de ce FNAP, ne sont pas à oublier. En effet, le festival prévoit des ateliers d'éveil musical animés par les artistes eux-mêmes, pour plus de proximité avec le public et pour faire rayonner leur héritage musical si riche. On cite parmi ces derniers l'atelier de la calligraphie, l'atelier exposition « Le Stuc, l'art en plâtre » qui fera découvrir aux visiteurs les secrets de cette composition artistique et ancestrale.
Au fil des années, il s'est inscrit comme le défenseur de la culture traditionnelle marocaine, de plus en plus marginalisée au profit de nouveaux courants artistiques. C'est une vitrine de l'art national, dont le but est d'offrir un espace d'expression à toutes les troupes qui perpétuent la tradition des arts populaires, mais aussi de préserver ce précieux savoir.
Cependant, le festival doit garder son identité qui est l'essence même de sa notoriété. Le travail accompli pour l'édition 2011 est au cœur de cette démarche : proposer au public des troupes et des groupes alliant tradition et modernité. L'enjeu est de respecter la ligne artistique du festival et de toucher un nouveau public plus jeune qui, aujourd'hui, ne se reconnaît plus dans la musique traditionnelle que le FNAP lui proposait. Le festival se poursuit et prévoit d'aussi bonnes choses pour le week-end. A leur tête, la grande nouveauté de cette 46e édition, le village du FNAP. Érigé dans les somptueux jardins de l'Oliveraie Ghabat Chabab, le Village est composé de scènes artistiques intimes et populaires avec une grande scène dédiée aux concerts de grande ampleur. Sans oublier également l'organisation d'ateliers d'éveil musical animés par les artistes eux-mêmes afin de partager leur savoir-faire avec leurs fans. Le directeur du FNAP 2011, Mohamed Nait M'Barek, explique à cet effet: «Cette année, le Village sera le lieu privilégié de la transmission car tous les publics pourront y rencontrer les artistes et les artisans dans un cadre convivial et propice aux échanges et aux dialogues, notamment en direction et au sein des familles.»
Les ateliers, autre volet de la programmation de ce FNAP, ne sont pas à oublier. En effet, le festival prévoit des ateliers d'éveil musical animés par les artistes eux-mêmes, pour plus de proximité avec le public et pour faire rayonner leur héritage musical si riche. On cite parmi ces derniers l'atelier de la calligraphie, l'atelier exposition « Le Stuc, l'art en plâtre » qui fera découvrir aux visiteurs les secrets de cette composition artistique et ancestrale.
Le FNAP, un festival plein d'histoire
Le FNAP, depuis sa création en 1960 retrace à lui seul une partie de l'histoire du Maroc et des Marocains. Ce festival a vu le jour le 21 avril 1960, dans les jardins du Harti, à Marrakech. Au lendemain de l'indépendance du Maroc, il s'appelait alors Festival du Folklore et avait pour but de mettre à l'honneur la diversité musicale dont le pays regorge. Son nom change très vite pour devenir le Festival national des arts populaires.Au fil des années, il s'est inscrit comme le défenseur de la culture traditionnelle marocaine, de plus en plus marginalisée au profit de nouveaux courants artistiques. C'est une vitrine de l'art national, dont le but est d'offrir un espace d'expression à toutes les troupes qui perpétuent la tradition des arts populaires, mais aussi de préserver ce précieux savoir.
