Le Plan de développement régional du tourisme (PDRT) de Fès, lancé depuis 2005, semble aujourd'hui sur la bonne voie. Plusieurs projets hôteliers sont en cours de réalisation totalisant une capacité globale de 1414 lits et un investissement de plus de 400 millions DH.
L'hôtellerie de la ville s'est aussi enrichie par 58 anciens Riads restaurés en maisons d'hôtes au sein de la médina avec une capacité totale de près de 1000 lits et 20 autres projets de maisons d'hôtes sont en cours d'autorisation. Aussi, l'entrée des compagnies Low Cost a fait augmenter le nombre de vols hebdomadaires de 4 rotations en 2005 à 106 rotations hebdomadaires en 2010 et, de ce fait, booster le nombre de nuitées réalisées par la destination.
Ces différents éléments ont été avancés par Youssef Tadlaoui Habibi, délégué régional du tourisme à Fès, lors d'une rencontre sur le PDRT organisée le 27 janvier à la wilaya de Fès. Pour lui, la dynamique déclenchée par le PDRT se traduit par l'avancement des principaux chantiers inscrits dans le cadre de ce plan. Il a indiqué que le retard enregistré dans le projet de l'aménagement de la zone touristique de Oued Fès (171 ha) piloté par MEDZ (Groupe CDG), par rapport au planning lié à l'inondabilité du site, l'autorisation de lotir ainsi qu'à la modification de la consistance du projet pour des raisons sécuritaires, devrait être rattrapé dans les prochains mois.
L'engazonnement du golf ainsi que la plantation du parc public sont en cours. Un nouveau programme est également en cours d'étude. Ce projet devrait abriter un complexe résidentiel (villas et appartements haut standing) : 43 ha, zones d'animation (Parc public, commerces et restaurants) : 1,7 ha, un golf : 70 ha et 03 lots hôteliers.
Le projet de la zone touristique à Ouislane (31ha 33a 68ca) devrait aussi voir le jour. La nouvelle version du projet porté par le groupe Intervante a reçu l'avis favorable de la commission régionale d'investissement ainsi que celui du ministère du Tourisme. A cela s'ajoutent d'autres projets hôteliers dont les constructions sont bien avancées tels que l'hôtel Atlas Fès 5*, l'hôtel Barcelo 4* et l'hôtel Accross 4*.
Pour le renforcement de l'offre en hébergement à la médina, le PDRT prévoyait l'acquisition des anciennes maisons. Mais d'après le délégué régional du tourisme, les négociations engagées pour la vente à des investisseurs du Palais Glaoui et Palais Mokri n'ont pas abouti alors que pour Dar Ba Mohamed, les propriétaires ont conçu la vente avec un investisseur privé (Société GHIC Fès).
De son côté, le programme de l'hébergement chez l'habitant baptisé Ziyarates Fès et destiné au tourisme spirituel s'avère une réelle réussite avec l'aménagement de 26 maisons.
En revanche, la reconversion des Fondouks Achiech et Sagha pour ce type de tourisme n'a pas été réalisée. Youssef Tadlaoui a précisé que la restauration du Fondouk Achiyech accuse un retard à cause de la position non effective des Habous.
La restauration du Fondouk Sagha Draz Derb Ben Salem bute sur un problème foncier compliqué avec deux tiers appartenant au privé et un tiers aux Habous. Les autres projets de réhabilitation concernent, entre autres, le fondouk Hafarine, Derb Chams, l'annexe de la Tannerie Chouara, le triangle d'Or : My Driss – Karaouiyine – Sidi Ahmed Tijani ainsi que le quartier Ain Azliten et Bin Lamdoun.
Dans le cadre de la redynamisation du patrimoine, le délégué régional du tourisme indique dans sa présentation qu'il y a eu la réhabilitation des médersas Attarine, celle de la médersa Cherratine, la restauration des Murailles historiques de la Medina ainsi que l'amélioration des circuits touristiques au niveau de Attarine, Seffarine et Boujloud.
Ce dernier projet compte aussi la restauration du bâti menaçant ruine le long des circuits touristiques. L'un des projets importants du PDRT est la redynamisation et l'extension de la place Boujloud. Ce projet est en cours de réalisation avec notamment l'achèvement de la procédure d'expropriation par la commune et le lancement du projet d'aménagement d'un souk souterrain à Sellaline (Bab Baghdadi) pour la délocalisation des marchants occupants les abords de Bab Mahrouk. Et puisque l'animation est un vecteur important de développement du tourisme, il y a eu aussi la valorisation des festivals existants et l'amélioration de l'événementiel. Et pour la promotion de la destination, Youssef Tadlaoui précise qu'il y a eu renforcement de la participation des professionnels de la ville aux différents salons nationaux et internationaux du tourisme, l'organisation des voyages de presse et éductours ainsi que l'organisation des semaines culturelles et gastronomiques à travers le monde.
Le dernier chantier de l'organisation institutionnelle s'est traduit par le renforcement des moyens du CRT et de la Fondation Esprit de Fès par le versement des subventions des conseils élus.
Ainsi au CRT, il a été consacré une enveloppe de 1.950.000DH par les Conseils élus et à la Fondation Esprit de Fès une enveloppe de près de 6 MDH. Ces différents chantiers avancés sont, selon Youssef Tadlaoui, à l'origine de la hausse croissante des nuitées touristiques que connaît la ville depuis 2005 et la durée moyenne de séjour qui a grimpé de 1.8j en 2005 à 2j en 2010.
Ce n'est certes pas l'engouement que connaît Marrakech, mais la ville table sur le PDRT et le coup de pouce de la vision 2020 pour se transformer en destination de city break.
L'hôtellerie de la ville s'est aussi enrichie par 58 anciens Riads restaurés en maisons d'hôtes au sein de la médina avec une capacité totale de près de 1000 lits et 20 autres projets de maisons d'hôtes sont en cours d'autorisation. Aussi, l'entrée des compagnies Low Cost a fait augmenter le nombre de vols hebdomadaires de 4 rotations en 2005 à 106 rotations hebdomadaires en 2010 et, de ce fait, booster le nombre de nuitées réalisées par la destination.
Ces différents éléments ont été avancés par Youssef Tadlaoui Habibi, délégué régional du tourisme à Fès, lors d'une rencontre sur le PDRT organisée le 27 janvier à la wilaya de Fès. Pour lui, la dynamique déclenchée par le PDRT se traduit par l'avancement des principaux chantiers inscrits dans le cadre de ce plan. Il a indiqué que le retard enregistré dans le projet de l'aménagement de la zone touristique de Oued Fès (171 ha) piloté par MEDZ (Groupe CDG), par rapport au planning lié à l'inondabilité du site, l'autorisation de lotir ainsi qu'à la modification de la consistance du projet pour des raisons sécuritaires, devrait être rattrapé dans les prochains mois.
L'engazonnement du golf ainsi que la plantation du parc public sont en cours. Un nouveau programme est également en cours d'étude. Ce projet devrait abriter un complexe résidentiel (villas et appartements haut standing) : 43 ha, zones d'animation (Parc public, commerces et restaurants) : 1,7 ha, un golf : 70 ha et 03 lots hôteliers.
Le projet de la zone touristique à Ouislane (31ha 33a 68ca) devrait aussi voir le jour. La nouvelle version du projet porté par le groupe Intervante a reçu l'avis favorable de la commission régionale d'investissement ainsi que celui du ministère du Tourisme. A cela s'ajoutent d'autres projets hôteliers dont les constructions sont bien avancées tels que l'hôtel Atlas Fès 5*, l'hôtel Barcelo 4* et l'hôtel Accross 4*.
Pour le renforcement de l'offre en hébergement à la médina, le PDRT prévoyait l'acquisition des anciennes maisons. Mais d'après le délégué régional du tourisme, les négociations engagées pour la vente à des investisseurs du Palais Glaoui et Palais Mokri n'ont pas abouti alors que pour Dar Ba Mohamed, les propriétaires ont conçu la vente avec un investisseur privé (Société GHIC Fès).
De son côté, le programme de l'hébergement chez l'habitant baptisé Ziyarates Fès et destiné au tourisme spirituel s'avère une réelle réussite avec l'aménagement de 26 maisons.
En revanche, la reconversion des Fondouks Achiech et Sagha pour ce type de tourisme n'a pas été réalisée. Youssef Tadlaoui a précisé que la restauration du Fondouk Achiyech accuse un retard à cause de la position non effective des Habous.
La restauration du Fondouk Sagha Draz Derb Ben Salem bute sur un problème foncier compliqué avec deux tiers appartenant au privé et un tiers aux Habous. Les autres projets de réhabilitation concernent, entre autres, le fondouk Hafarine, Derb Chams, l'annexe de la Tannerie Chouara, le triangle d'Or : My Driss – Karaouiyine – Sidi Ahmed Tijani ainsi que le quartier Ain Azliten et Bin Lamdoun.
Dans le cadre de la redynamisation du patrimoine, le délégué régional du tourisme indique dans sa présentation qu'il y a eu la réhabilitation des médersas Attarine, celle de la médersa Cherratine, la restauration des Murailles historiques de la Medina ainsi que l'amélioration des circuits touristiques au niveau de Attarine, Seffarine et Boujloud.
Ce dernier projet compte aussi la restauration du bâti menaçant ruine le long des circuits touristiques. L'un des projets importants du PDRT est la redynamisation et l'extension de la place Boujloud. Ce projet est en cours de réalisation avec notamment l'achèvement de la procédure d'expropriation par la commune et le lancement du projet d'aménagement d'un souk souterrain à Sellaline (Bab Baghdadi) pour la délocalisation des marchants occupants les abords de Bab Mahrouk. Et puisque l'animation est un vecteur important de développement du tourisme, il y a eu aussi la valorisation des festivals existants et l'amélioration de l'événementiel. Et pour la promotion de la destination, Youssef Tadlaoui précise qu'il y a eu renforcement de la participation des professionnels de la ville aux différents salons nationaux et internationaux du tourisme, l'organisation des voyages de presse et éductours ainsi que l'organisation des semaines culturelles et gastronomiques à travers le monde.
Le dernier chantier de l'organisation institutionnelle s'est traduit par le renforcement des moyens du CRT et de la Fondation Esprit de Fès par le versement des subventions des conseils élus.
Ainsi au CRT, il a été consacré une enveloppe de 1.950.000DH par les Conseils élus et à la Fondation Esprit de Fès une enveloppe de près de 6 MDH. Ces différents chantiers avancés sont, selon Youssef Tadlaoui, à l'origine de la hausse croissante des nuitées touristiques que connaît la ville depuis 2005 et la durée moyenne de séjour qui a grimpé de 1.8j en 2005 à 2j en 2010.
Ce n'est certes pas l'engouement que connaît Marrakech, mais la ville table sur le PDRT et le coup de pouce de la vision 2020 pour se transformer en destination de city break.
