En effet, la 8e édition du Festival des Andalousies atlantiques d'Essaouira a permis aux jeunes talents de se produire aux côtés des maîtres de la musique andalouse. Une manière de permettre à la nouvelle génération d'artistes de prendre la relève et d'assurer la continuité de cet art ancestral qui a traversé les époques et les contrées sans jamais rien perdre de sa valeur.
Pour cette édition, le festival a rendu un hommage appuyé à des artistes de renommée mondiale telle la diva algérienne «Naima Dziria», qui était accompagnée par l'orchestre de Tlemcen, «Tarab», de Fouad Didi. Ensemble, ils ont offert aux spectateurs des chansons tirées du répertoire Haouzi et Chaabi et puisées dans le patrimoine commun des musulmans et des juifs du Maghreb. Étaient de la fête également le grand pianiste Maurice Medioni. Cet interprète français de musique andalouse et rai, originaire d'une famille de musiciens, est aujourd'hui l'une des mémoires encore vivantes de la musique andalouse.
Du côté de la jeune génération, le public a pu savourer les chants de la jeune Laila Lamrini et de la talentueuse Sanaa Marahati, qui, en compagnie de ses musiciens, a choisi de revisiter un répertoire qu'elle chante depuis l'enfance, celui de Samy El Maghrebi. Quant à la grande artiste Baha Ronda, elle a interprété, aux côtés du grand maître de gharnati, Ahmed Pirou, les airs les plus célèbres de ce genre musical.
Le public d'Essaouira a également eu l'occasion de retrouver l'un de ses fils les plus talentueux, le grand Maxime Karoutchi et ses musiciens. Issu d'une famille d'artistes, depuis 6 générations, Maxime a rendu hommage aux grands maîtres de la chanson judéo-marocaine qui ont bercé son enfance.
Et pour clôturer cette grand-messe musicale, la scène de Bab El Menzeh a accueilli, pour la première fois au Maroc, plusieurs danseurs du «Royal Ballet» de Londres, accompagnés de leurs élèves, dans un spectacle intitulé «Brises de Ballet». Durant le festival, les deux grandes danseuses étoiles londoniennes Liz et Francesca Filpi ont permis aux jeunes filles d'Essaouira de s'initier à l'art du ballet à travers des ateliers de formation. Mais le moment fort de la soirée a été incontestablement le spectacle «Flamencos de Moron», du «Duede», flamenco à l'état pur proposé à travers le «Cante jondo» et le «Baile».
Le mot de la fin a été confié à la jeune chanteuse Sanaa Marahati qui a clôturé le festival en beauté. Dommage que la population de la ville n'ait pas pu pleinement profiter des spectacles.
Lors de cette 8e édition, les Souiris ont, en effet, eu le sentiment que cet événement leur était interdit, alors qu'ils y avaient accès auparavant. Les vigiles postés partout n'ont pas manqué de dissuader les personnes désirant prendre part à cette fête, décidément réservée à une élite.
Les matinées, elles, étaient placées sous le signe du dialogue et de l'échange des idées. Le temps du festival, Dar Souiri a été le théâtre de débats autour du thème «Partage de nos mémoires et cultures additionnées». Des moments d'échange, à la fois de grande intensité et de respectueuse écoute de l'Autre, auxquels chacun était convié, en marge des concerts.
Pour cette édition, le festival a rendu un hommage appuyé à des artistes de renommée mondiale telle la diva algérienne «Naima Dziria», qui était accompagnée par l'orchestre de Tlemcen, «Tarab», de Fouad Didi. Ensemble, ils ont offert aux spectateurs des chansons tirées du répertoire Haouzi et Chaabi et puisées dans le patrimoine commun des musulmans et des juifs du Maghreb. Étaient de la fête également le grand pianiste Maurice Medioni. Cet interprète français de musique andalouse et rai, originaire d'une famille de musiciens, est aujourd'hui l'une des mémoires encore vivantes de la musique andalouse.
Du côté de la jeune génération, le public a pu savourer les chants de la jeune Laila Lamrini et de la talentueuse Sanaa Marahati, qui, en compagnie de ses musiciens, a choisi de revisiter un répertoire qu'elle chante depuis l'enfance, celui de Samy El Maghrebi. Quant à la grande artiste Baha Ronda, elle a interprété, aux côtés du grand maître de gharnati, Ahmed Pirou, les airs les plus célèbres de ce genre musical.
Le public d'Essaouira a également eu l'occasion de retrouver l'un de ses fils les plus talentueux, le grand Maxime Karoutchi et ses musiciens. Issu d'une famille d'artistes, depuis 6 générations, Maxime a rendu hommage aux grands maîtres de la chanson judéo-marocaine qui ont bercé son enfance.
Et pour clôturer cette grand-messe musicale, la scène de Bab El Menzeh a accueilli, pour la première fois au Maroc, plusieurs danseurs du «Royal Ballet» de Londres, accompagnés de leurs élèves, dans un spectacle intitulé «Brises de Ballet». Durant le festival, les deux grandes danseuses étoiles londoniennes Liz et Francesca Filpi ont permis aux jeunes filles d'Essaouira de s'initier à l'art du ballet à travers des ateliers de formation. Mais le moment fort de la soirée a été incontestablement le spectacle «Flamencos de Moron», du «Duede», flamenco à l'état pur proposé à travers le «Cante jondo» et le «Baile».
Le mot de la fin a été confié à la jeune chanteuse Sanaa Marahati qui a clôturé le festival en beauté. Dommage que la population de la ville n'ait pas pu pleinement profiter des spectacles.
Lors de cette 8e édition, les Souiris ont, en effet, eu le sentiment que cet événement leur était interdit, alors qu'ils y avaient accès auparavant. Les vigiles postés partout n'ont pas manqué de dissuader les personnes désirant prendre part à cette fête, décidément réservée à une élite.
En marge du festival
Tout au long du festival, et au-delà de minuit, Dar Souiri accueillait «l'Académie de musique Al Qods» et les confréries d'Essaouira (Aissaoua, Darkaoua, etc.). Ces dernières ont proposé au public, durant 3 nuits, des chants spirituels influencés par la musique arabo-andalouse.Les matinées, elles, étaient placées sous le signe du dialogue et de l'échange des idées. Le temps du festival, Dar Souiri a été le théâtre de débats autour du thème «Partage de nos mémoires et cultures additionnées». Des moments d'échange, à la fois de grande intensité et de respectueuse écoute de l'Autre, auxquels chacun était convié, en marge des concerts.
