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Le capital investissement suit la tendance mondiale

L'industrie du Capital Investissement au Maroc, quoique encore jeune, est pleinement tributaire de l'évolution de l'environnement économique national et international. Selon une étude établie par l'AMIC (Association marocaine des investisseurs en capital), les chiffres de 2010 confirment la tendance mondiale. Après un ralentissement en 2009, les montants levés et les investissements s'inscrivent à nouveau à la hausse en 2010.

Le capital investissement suit la tendance mondiale
Ainsi, le montant cumulé des capitaux levés totalise 7,29 MMDH dont près de 3 MMDH levés par des fonds transrégionaux à visée Afrique et Maghreb et dont une partie importante n'est pas exclusivement dédiée au Maroc. Les fonds sectoriels (environ 1 milliard de dirhams de fonds levés), sont également en développement, en particulier dans les secteurs de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la santé et des NTIC.

Quant à la collecte de fonds en 2010, elle s'élève à 976 MDH, soit le double des montants levés en 2009. Par ailleurs, l'année 2010 a enregistré une reprise des investissements avec un montant de 665 MDH pour 32 actes d'investissement (ré-investissements et/ou co-investissements inclus), établissant ainsi les investissements cumulés à 2,6 MMDH, avec une part des investisseurs étrangers qui a fortement progressé depuis 2006, pour représenter aujourd'hui 57% des fonds levés. Selon, cette même étude, entre 2006 à 2010, une ouverture des investissements sur de nouvelles zones géographiques hors Casablanca en particulier Fès, Tanger, Rabat et d'autres régions telles que Gharb-Chrarda-Beni Hssen (Kénitra), l'Oriental, Marrakech-Tensift-Al Haouz, Doukala-Abda (Safi) et Chaouia-Ouardigha (Berrechid) a été constatée.

En outre, à partir de 2006, le nombre de transactions inférieures à 10 MDH a fortement décru. Les transactions s'orientent vers des opérations de plus grande ampleur. Les prises de participations majoritaires croissent à partir de 2006. Parallèlement, la part des prises de participations inférieures à 34% a diminué de plus de 20 points. S'agissant du TRI (Taux de rendement interne) moyen pondéré global, il se hisse à 17% sur l'ensemble des sorties réalisées jusqu'à fin 2010, soit une régression de 7 points par rapport à fin 2009. Un repli qui s'explique principalement par l'existence de performances négatives pour une partie des sorties réalisées en 2010. Le décollage du financement d'entreprises en phase d'amorçage confirme également le rôle du Capital Investissement en termes de soutien à la création d'entreprises. En matière de réglementation, la nouvelle définition de la PME (CA inférieur à 175 MMAD) devrait encourager les sociétés de gestion à créer des fonds OPCR (Organismes de Placement en Capital Risque) susceptibles de bénéficier de la transparence fiscale. Cette dynamique devrait apporter un nouveau souffle à l'industrie du Capital Investissement au Maroc et renforcera le rôle des fonds d'investissement dans la croissance, l'accompagnement et la réussite de la petite et moyenne entreprise marocaine.

Accompagnement

La plupart des entreprises investies par le capital investissement sont de taille moyenne. Les PME présentent en effet des perspectives de croissance et une rentabilité intéressante pour les investisseurs.
Par ailleurs, il est à souligner une véritable action d'accompagnement à travers l'évolution remarquable du mode de gouvernance des sociétés investies. Ainsi, le chiffre d'affaires des entreprises investies encore en portefeuille a connu un accroissement annuel de 26 % sur les cinq dernières années. En valeur, les entreprises investies ont réalisé un chiffre d'affaires cumulé de près de 6 MMMDH. Ce sont les entreprises investies en phase d'Amorçage/Risque qui affichent la plus forte croissance du chiffre d'affaires.
Les effectifs des entreprises investies encore en portefeuille ont connu un accroissement annuel de 15 % sur les cinq dernières années. En nombre, l'effectif employé par ces entreprises est proche de 11.000. Le taux de croissance des effectifs ne change pas de manière significative selon le stade de développement.
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