Pour réduire le déficit budgétaire de manière à contenir la dette publique à un niveau viable, il conviendrait à la fois d'accroître les recettes et de contenir les dépenses. Conformément à l'article 77 de la nouvelle Constitution et au projet de loi organique sur le budget, qui posent le principe de la préservation de la stabilité budgétaire, rappelle l'organisme financier international, il est question de ramener le déficit à environ 3 % du PIB à moyen terme. «Cela serait compatible avec l'évolution progressive du ratio dette/PIB vers un niveau d'environ 50 %». En revanche et en l'absence d'actions correctrices, le déficit budgétaire pourrait osciller entre 6 et 7 % du PIB, auquel cas la dette publique continuerait de s'accroître. Pour opérer cet ajustement budgétaire, le FMI indique qu'en matière de gestion des recettes, l'option sera axée sur l'élargissement de la base d'imposition et l'amélioration de l'administration du fisc. Les recettes non fiscales devraient aussi s'améliorer dans la mesure où les entreprises d'État bénéficieront de la reprise économique et augmenteront leur contribution au budget.
L'organisme financier recommande de revenir sur la réforme envisagée de la TVA, en ramenant le nombre de taux de quatre à deux, afin de maintenir les recettes à leur niveau actuel ou de les faire augmenter. Ces réformes permettraient de maintenir les recettes à leur niveau actuel, voire de les accroître, malgré la perte de recettes douanières engendrée par la poursuite de la libéralisation des échanges commerciaux. Au chapitre des dépenses publiques, la réforme de la fonction publique améliorerait, selon le FMI, l'efficacité des dépenses et aiderait aussi à ramener la masse salariale en dessous de 10 % du PIB. Visant à remplacer les subventions universelles par des transferts ciblés, la réforme des subventions énergétiques pourrait grandement réduire la charge que ces subventions font peser sur le budget et éliminer la vulnérabilité des finances publiques à l'égard des marchés mondiaux tout en rationalisant la consommation.
Certes, reconnaît-on, «toute réforme des subventions serait politiquement difficile». Cependant, selon le FMI, pour mener à bien la réforme des subventions, «il faudra vaincre la résistance du public et de la classe politique grâce à un ciblage adéquat ainsi qu'à une stratégie de communication bien conçue et bien appliquée». Étant donné que les réformes prennent du temps, un mécanisme permettant l'ajustement progressif des prix pourrait être institué à titre temporaire pendant la mise en place d'une réforme plus globale.
L'organisme financier recommande de revenir sur la réforme envisagée de la TVA, en ramenant le nombre de taux de quatre à deux, afin de maintenir les recettes à leur niveau actuel ou de les faire augmenter. Ces réformes permettraient de maintenir les recettes à leur niveau actuel, voire de les accroître, malgré la perte de recettes douanières engendrée par la poursuite de la libéralisation des échanges commerciaux. Au chapitre des dépenses publiques, la réforme de la fonction publique améliorerait, selon le FMI, l'efficacité des dépenses et aiderait aussi à ramener la masse salariale en dessous de 10 % du PIB. Visant à remplacer les subventions universelles par des transferts ciblés, la réforme des subventions énergétiques pourrait grandement réduire la charge que ces subventions font peser sur le budget et éliminer la vulnérabilité des finances publiques à l'égard des marchés mondiaux tout en rationalisant la consommation.
Certes, reconnaît-on, «toute réforme des subventions serait politiquement difficile». Cependant, selon le FMI, pour mener à bien la réforme des subventions, «il faudra vaincre la résistance du public et de la classe politique grâce à un ciblage adéquat ainsi qu'à une stratégie de communication bien conçue et bien appliquée». Étant donné que les réformes prennent du temps, un mécanisme permettant l'ajustement progressif des prix pourrait être institué à titre temporaire pendant la mise en place d'une réforme plus globale.
