Au titre de l'année 2011, le Concours national commun (CNC) d'accès aux établissements de formation d'ingénieurs permettra à 3252 étudiants issus des classes préparatoires d'intégrer l'un des trente établissements de formation d'ingénieurs que compte le Royaume. 5000 candidats passeront ainsi le concours national commun qui sera présidé cette année par l'INPT (Institut national des postes et télécommunications). La direction de la formation des cadres qui relève du ministère de l'Enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique assurera, elle, la mission du secrétariat permanent.
Au cours des dernières années, la formation d'ingénieur attire de plus en plus de candidats. 5000 en 2011 contre 4578 en 2010 et 3478 seulement en 2008. En 1987, date du lancement du premier CNC, ils étaient seulement 242 candidats. Cette progression s'explique par les bonnes conditions de formation et d'hébergement offertes aux étudiants mais aussi et surtout par les perspectives qu'offre ce cursus en termes de carrière professionnelle. Le nombre de places offertes par les établissements de formation d'ingénieur lui aussi a augmenté au fil des années, passant de 2174 en 2008, à 2264 en 2009, puis à 2421 en 2010 avant d'atteindre 3252 en 2011.
La nouveauté cette année, c'est que pour la premières fois, les candidats des deux réseaux ENSA (Ecole nationale des sciences appliquées) et FST (Facultés des sciences et techniques) pourront passer le concours national commun. Mais, ce choix, dicté par la nécessité de répondre aux besoins de la stratégie 10 000 ingénieurs, ne comporte-t-il pas le risque d'un nivellement par le bas, s'inquiètent certains observateurs ? Loin de là, rétorque Charif Checfchaouni Abdelfattah, directeur général de l'INPT. «Les ENSA et les FST sont des écoles qui arrivent de plus en plus à s'imposer comme écoles d'ingénieurs de haut niveau au même titre que les autres».
Véritable ascenseur social, la formation d'ingénieurs au Maroc permet en effet à des milliers d'étudiants d'accéder à un statut professionnel qu'il sera difficile d'atteindre à travers d'autres formations. C'est ce qui explique l'engouement grandissant pour le CNC et c'est la raison pour laquelle le ministère tient à entourer ses épreuves de toutes les garanties de transparence et de crédibilité. La preuve de l'efficacité du système mis en place, selon Charif Chefchaouni, c'est le taux de déperdition qui reste insignifiant. « Moins de 1 % seulement des lauréats admis à ce concours ne terminent pas leur cursus universitaire. Mieux encore, les lauréats qui choisissent de se présenter aux concours des grandes écoles françaises d'ingénieurs sont souvent admis et réussissent brillamment leurs études», indique-t-il. Et d'ajouter : « Ce concours ouvre la voie aux lauréats à une formation d'élite et de très haut niveau mais qui est accessible à toutes les couches de la société, pour peu que l'étudiant ait un excellent niveau». Concernant les débouchés, le directeur général de l'INPT estime qu'il n'y a pas de souci à se faire à ce niveau. «En général, les lauréats arrivent à intégrer le marché du travail dans 5 à 6 mois après l'obtention de leurs diplômes ». Une question se pose toutefois. Qu'est ce qu'il advient des candidats qui ne sont pas retenus à l'issue du CNC ? Là, le directeur général de l'INPT souligne qu' ils ont le droit de se représenter trois fois seulement. Et pour ceux qui ratent l'oral, il existe des passerelles qui leur permettent d'accéder directement à l'université.
Ce concours concerne quatre filières : mathématiques et physique (MP), physique et sciences de l'ingénieur (PSI), technologies et sciences industrielles (TSI), biologie, chimie, physique et sciences de la terre (BCPST). Le premier CNC a été organisé en 1987.
Le nombre de candidats à l'époque ne dépassait pas 242 et seules quatre écoles d'ingénieurs étaient concernées (EHTP, l'ENIM, l'EMI et l'ENSEM). En 2011, 30 établissements de formation d'ingénieurs sont concernés. 5000 candidats sont en lice (+9,2% par rapport à 2010). Cette année, la présidence de ce concours est assurée par l'INPT, alors que le secrétariat permanent est assuré par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique.
Au cours des dernières années, la formation d'ingénieur attire de plus en plus de candidats. 5000 en 2011 contre 4578 en 2010 et 3478 seulement en 2008. En 1987, date du lancement du premier CNC, ils étaient seulement 242 candidats. Cette progression s'explique par les bonnes conditions de formation et d'hébergement offertes aux étudiants mais aussi et surtout par les perspectives qu'offre ce cursus en termes de carrière professionnelle. Le nombre de places offertes par les établissements de formation d'ingénieur lui aussi a augmenté au fil des années, passant de 2174 en 2008, à 2264 en 2009, puis à 2421 en 2010 avant d'atteindre 3252 en 2011.
La nouveauté cette année, c'est que pour la premières fois, les candidats des deux réseaux ENSA (Ecole nationale des sciences appliquées) et FST (Facultés des sciences et techniques) pourront passer le concours national commun. Mais, ce choix, dicté par la nécessité de répondre aux besoins de la stratégie 10 000 ingénieurs, ne comporte-t-il pas le risque d'un nivellement par le bas, s'inquiètent certains observateurs ? Loin de là, rétorque Charif Checfchaouni Abdelfattah, directeur général de l'INPT. «Les ENSA et les FST sont des écoles qui arrivent de plus en plus à s'imposer comme écoles d'ingénieurs de haut niveau au même titre que les autres».
Véritable ascenseur social, la formation d'ingénieurs au Maroc permet en effet à des milliers d'étudiants d'accéder à un statut professionnel qu'il sera difficile d'atteindre à travers d'autres formations. C'est ce qui explique l'engouement grandissant pour le CNC et c'est la raison pour laquelle le ministère tient à entourer ses épreuves de toutes les garanties de transparence et de crédibilité. La preuve de l'efficacité du système mis en place, selon Charif Chefchaouni, c'est le taux de déperdition qui reste insignifiant. « Moins de 1 % seulement des lauréats admis à ce concours ne terminent pas leur cursus universitaire. Mieux encore, les lauréats qui choisissent de se présenter aux concours des grandes écoles françaises d'ingénieurs sont souvent admis et réussissent brillamment leurs études», indique-t-il. Et d'ajouter : « Ce concours ouvre la voie aux lauréats à une formation d'élite et de très haut niveau mais qui est accessible à toutes les couches de la société, pour peu que l'étudiant ait un excellent niveau». Concernant les débouchés, le directeur général de l'INPT estime qu'il n'y a pas de souci à se faire à ce niveau. «En général, les lauréats arrivent à intégrer le marché du travail dans 5 à 6 mois après l'obtention de leurs diplômes ». Une question se pose toutefois. Qu'est ce qu'il advient des candidats qui ne sont pas retenus à l'issue du CNC ? Là, le directeur général de l'INPT souligne qu' ils ont le droit de se représenter trois fois seulement. Et pour ceux qui ratent l'oral, il existe des passerelles qui leur permettent d'accéder directement à l'université.
Quatre filières
Le concours national commun est organisé chaque année. Il vise à affecter les élèves des classes préparatoires marocaines dans les établissements de formation d'ingénieurs.Ce concours concerne quatre filières : mathématiques et physique (MP), physique et sciences de l'ingénieur (PSI), technologies et sciences industrielles (TSI), biologie, chimie, physique et sciences de la terre (BCPST). Le premier CNC a été organisé en 1987.
Le nombre de candidats à l'époque ne dépassait pas 242 et seules quatre écoles d'ingénieurs étaient concernées (EHTP, l'ENIM, l'EMI et l'ENSEM). En 2011, 30 établissements de formation d'ingénieurs sont concernés. 5000 candidats sont en lice (+9,2% par rapport à 2010). Cette année, la présidence de ce concours est assurée par l'INPT, alors que le secrétariat permanent est assuré par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique.
