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Cette année, la cérémonie de remise des diplômes a revêtu une importance particulière. Outre le fait qu'elle constitue un moment crucial pour les 184 lauréats qui voient ainsi leurs efforts récompensés, cette cérémonie intervient dans le cadre des festivités marquant le 50e anniversaire de l'INPT. S'exprimant à cette occasion, Mme Mounia Bousta, secrétaire générale du ministère de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, s'est félicitée de la qualité de l'enseignement dispensé par l'Institut et du niveau des diplômés, ainsi que de la capacité des lauréats à intégrer différents secteurs de l'économie. Elle n'a pas caché sa joie de se trouver « entourée par tant de jeunes enthousiastes et prêts à relever les défis de la vie professionnelle ». Mme Bousta a mis l'accent également sur le rôle que ces jeunes ingénieurs sont appelés à jouer dans l'accompagnement des grands chantiers lancés dans le royaume, notamment ceux ayant trait aux nouvelles technologies.
Pour sa part, le directeur général de l'ANRT (Agence nationale de réglementation des télécommunications), Azzedine Mountassir Billah, a souligné à cette occasion l'importance des nouvelles technologies dans l'économie marocaine, mettant l'accent, à cet égard, sur la croissance rapide que connaît ce secteur, avec plus de 30 millions d'abonnés GSM et plus de 13 millions d'internautes. Mohammed Abdelfattah Charif Chefchaouni, directeur général de l'INPT, a indiqué dans le même ordre d'idées que les ingénieurs formés au sein de l'Institut constituent de ce fait une « réelle valeur ajoutée » à la compétitivité de l'économie marocaine. Il a affirmé ainsi que l'INPT, 50 ans après sa création, ne cesse de « se développer afin d'accompagner l'expansion des entreprises et répondre aux exigences sans cesse évolutives du secteur des télécoms et des technologies de l'information ».
Il a insisté sur les efforts déployés par l'Institut pour se positionner en tant qu'école de référence dans les domaines des télécoms et des technologies de l'information. M. Charif Chefchaouni a rappelé à cette occasion la politique d'ouverture sur le monde du travail, adoptée par l'établissement et qui est menée grâce à l'accompagnement de l'Agence nationale de réglementation des télécommunications. « Le soutien continu de l'ANRT à l'INPT permet le développement d'un système de recherche et développement efficace, appliqué, organisé et professionnel ».
L'Institut national des Postes et des Télécommunications a mis en place, en effet, son laboratoire de recherche et envisage aussi de créer en 2012 une école doctorale. L'avantage de ce projet est qu'il permettra à l'INPT de se doter d'une pépinière de chercheurs et d'avoir ainsi la possibilité de former les professeurs de demain.
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Questions à: Mohammed Abdelfattah Charif Chefchaouni • directeur de l'INPT.
La remise des diplômes à la 18e promotion des ingénieurs de l'INPT constitue un moment fort de l'histoire de l'école puisqu'elle coïncide avec les 50 ans de sa création. L'institut, si vous me permettez l'expression, a atteint l'âge de raison. Nous ne pouvons qu'être fiers du chemin parcouru par l'école pour accompagner le développement des Télécoms et TI au Maroc. Cette occasion marque aussi pour nous le moment de prendre de bonnes décisions quant au développement de l'école et de son positionnement dans un environnement qui devient très concurrentiel. C'est l'occasion pour nous de nous projeter dans l'avenir à un moment où le Maroc est en train d'asseoir les bases d'un Etat moderne suite à l'adoption de la nouvelle constitution.
• Quels sont les secteurs qui recrutent ces nouveaux lauréats ?
L'école continuera à former pour le secteur des télécoms et réseaux (équipementiers et opérateurs), mais les lauréats se dirigent de plus en plus vers des sociétés de service qui opèrent aujourd'hui dans des métiers autour des SI (Systèmes d'Information) et du développement logiciel et métiers connexes (monétique, banques…).
• Pour ceux qui voudraient poursuivre leurs études, quelles sont les possibilités offertes ?
Ceux qui voudraient faire carrière dans le domaine de la R&D peuvent s'inscrire dans un doctorat. L'INPT prévoit la mise en place de ce cycle en 2012. La création du cycle doctoral au sein de l'INPT permettra de disposer d'un réservoir de chercheurs et de former les professeurs de demain. Par ailleurs, plusieurs étudiants poursuivent des masters et notamment des MBA afin de renforcer leurs compétences en management.
Pour sa part, le directeur général de l'ANRT (Agence nationale de réglementation des télécommunications), Azzedine Mountassir Billah, a souligné à cette occasion l'importance des nouvelles technologies dans l'économie marocaine, mettant l'accent, à cet égard, sur la croissance rapide que connaît ce secteur, avec plus de 30 millions d'abonnés GSM et plus de 13 millions d'internautes. Mohammed Abdelfattah Charif Chefchaouni, directeur général de l'INPT, a indiqué dans le même ordre d'idées que les ingénieurs formés au sein de l'Institut constituent de ce fait une « réelle valeur ajoutée » à la compétitivité de l'économie marocaine. Il a affirmé ainsi que l'INPT, 50 ans après sa création, ne cesse de « se développer afin d'accompagner l'expansion des entreprises et répondre aux exigences sans cesse évolutives du secteur des télécoms et des technologies de l'information ».
Il a insisté sur les efforts déployés par l'Institut pour se positionner en tant qu'école de référence dans les domaines des télécoms et des technologies de l'information. M. Charif Chefchaouni a rappelé à cette occasion la politique d'ouverture sur le monde du travail, adoptée par l'établissement et qui est menée grâce à l'accompagnement de l'Agence nationale de réglementation des télécommunications. « Le soutien continu de l'ANRT à l'INPT permet le développement d'un système de recherche et développement efficace, appliqué, organisé et professionnel ».
L'Institut national des Postes et des Télécommunications a mis en place, en effet, son laboratoire de recherche et envisage aussi de créer en 2012 une école doctorale. L'avantage de ce projet est qu'il permettra à l'INPT de se doter d'une pépinière de chercheurs et d'avoir ainsi la possibilité de former les professeurs de demain.
Questions à: Mohammed Abdelfattah Charif Chefchaouni • directeur de l'INPT.
«L'Institut a atteint l'âge de raison»
• Vous fêtez la 18e promotion de l'INPT, que ressentez-vous en ce moment ?La remise des diplômes à la 18e promotion des ingénieurs de l'INPT constitue un moment fort de l'histoire de l'école puisqu'elle coïncide avec les 50 ans de sa création. L'institut, si vous me permettez l'expression, a atteint l'âge de raison. Nous ne pouvons qu'être fiers du chemin parcouru par l'école pour accompagner le développement des Télécoms et TI au Maroc. Cette occasion marque aussi pour nous le moment de prendre de bonnes décisions quant au développement de l'école et de son positionnement dans un environnement qui devient très concurrentiel. C'est l'occasion pour nous de nous projeter dans l'avenir à un moment où le Maroc est en train d'asseoir les bases d'un Etat moderne suite à l'adoption de la nouvelle constitution.
• Quels sont les secteurs qui recrutent ces nouveaux lauréats ?
L'école continuera à former pour le secteur des télécoms et réseaux (équipementiers et opérateurs), mais les lauréats se dirigent de plus en plus vers des sociétés de service qui opèrent aujourd'hui dans des métiers autour des SI (Systèmes d'Information) et du développement logiciel et métiers connexes (monétique, banques…).
• Pour ceux qui voudraient poursuivre leurs études, quelles sont les possibilités offertes ?
Ceux qui voudraient faire carrière dans le domaine de la R&D peuvent s'inscrire dans un doctorat. L'INPT prévoit la mise en place de ce cycle en 2012. La création du cycle doctoral au sein de l'INPT permettra de disposer d'un réservoir de chercheurs et de former les professeurs de demain. Par ailleurs, plusieurs étudiants poursuivent des masters et notamment des MBA afin de renforcer leurs compétences en management.
