Le conseil de la région du Gharb Chrarda Beni Hssen a organisé, jeudi 26 mai 2011, en partenariat avec l'université Ibn Tofail de Kénitra et des acteurs de la société civile locale une journée d'étude sur "la régionalisation avancée, les perspectives de réforme et les enjeux du développement".
Les participants à cette rencontre ont voulu contribuer au débat national sur un thème vital pour l'avenir du Maroc en essayant de répondre à quatre questions que les organisateurs considèrent comme essentielles : Dans quelle mesure les propositions de la commission consultative pour la régionalisation répondent à l'ambition de créer un modèle régional capable de réaliser le développement multisectoriel et d'encourager les élites à une adhésion consciente et efficiente à la gestion de la chose publique régionale ? Le rapport de la commission, a-t-il, répondu à la problématique des ressources financières consacrées aux régions et à la répartition des prérogatives entre la région et l'Etat d'une manière rationnelle et équilibrée ? Dans quelle mesure le découpage territorial proposé par la commission consultative, est-il, basé sur des critères objectifs à même de fournir les conditions et les garanties du développement et de réaliser la complémentarité escomptée entre les régions ? Et enfin, quels sont les enjeux de développement de la région du Gharb Chrarda Beni Hssen dans le cadre de la régionalisation avancée ?
Lors de la séance d'ouverture, à laquelle a assisté le wali de la région du Ghrab Chrarda Beni Hssen et gouverneur de la province de Kénitra, Ahmed Moussaoui, le président du Conseil régional, Mekki Zizi a rappelé que le bureau du conseil a procédé à une discussion exhaustive du rapport juste après sa publication et a décidé d'approfondir le débat par le recours à une méthodologie scientifique et objective en élargissant les consultations à l'ensemble des acteurs concernés. Le président du Conseil régional a, par ailleurs, tenu à saluer le travail colossal du CCR dont les membres, a-t-il souligné, sont connus par leur intégrité morale, leur compétence, leur esprit objectif et leur patriotisme.
Le rapport, a-t-il ajouté est caractérisé par sa vision claire d'une régionalisation au cachet marocain pur. Tout en vantant les points positifs contenus dans le rapport du CCR, M. Mekki Zizi a émis quelques observations relatives au découpage qui ne tient pas compte, estime-t-il, de l'expérience et des acquis positifs du modèle régional actuel. A cet égard, il a exprimé sa préférence pour la création de grands pôles économiques comme étape transitoire avant de penser à des régions territoriales plus élargies.
Il a, d'autre part, exprimé son inquiétude quant à une restriction des prérogatives des conseils régionaux par l'Agence régionale d'exécution des projets, proposée par la CCR. M. Zizi a en outre reproché au rapport de la commission de n'avoir pas accordé toute l'importance requise à la qualification de l'élément humain dans le cadre d'une structure administrative. Une qualification répondant aux exigences d'une administration moderne permettant d'améliorer le rendement des élus régionaux et de faciliter leur mission.
La qualité des interventions et l'extrême importance du sujet ont suscité un intérêt grandissant chez l'assistance pour développer le sujet. Le souci majeur de la quasi-totalité des intervenants, lors du débat général, est que la capitale Rabat ne devienne pour Kénitra et sa région une sorte de trou noir qui risque de les absorber et d'hypothéquer leur chance de développement économique et social.
Les participants à cette rencontre ont voulu contribuer au débat national sur un thème vital pour l'avenir du Maroc en essayant de répondre à quatre questions que les organisateurs considèrent comme essentielles : Dans quelle mesure les propositions de la commission consultative pour la régionalisation répondent à l'ambition de créer un modèle régional capable de réaliser le développement multisectoriel et d'encourager les élites à une adhésion consciente et efficiente à la gestion de la chose publique régionale ? Le rapport de la commission, a-t-il, répondu à la problématique des ressources financières consacrées aux régions et à la répartition des prérogatives entre la région et l'Etat d'une manière rationnelle et équilibrée ? Dans quelle mesure le découpage territorial proposé par la commission consultative, est-il, basé sur des critères objectifs à même de fournir les conditions et les garanties du développement et de réaliser la complémentarité escomptée entre les régions ? Et enfin, quels sont les enjeux de développement de la région du Gharb Chrarda Beni Hssen dans le cadre de la régionalisation avancée ?
Lors de la séance d'ouverture, à laquelle a assisté le wali de la région du Ghrab Chrarda Beni Hssen et gouverneur de la province de Kénitra, Ahmed Moussaoui, le président du Conseil régional, Mekki Zizi a rappelé que le bureau du conseil a procédé à une discussion exhaustive du rapport juste après sa publication et a décidé d'approfondir le débat par le recours à une méthodologie scientifique et objective en élargissant les consultations à l'ensemble des acteurs concernés. Le président du Conseil régional a, par ailleurs, tenu à saluer le travail colossal du CCR dont les membres, a-t-il souligné, sont connus par leur intégrité morale, leur compétence, leur esprit objectif et leur patriotisme.
Le rapport, a-t-il ajouté est caractérisé par sa vision claire d'une régionalisation au cachet marocain pur. Tout en vantant les points positifs contenus dans le rapport du CCR, M. Mekki Zizi a émis quelques observations relatives au découpage qui ne tient pas compte, estime-t-il, de l'expérience et des acquis positifs du modèle régional actuel. A cet égard, il a exprimé sa préférence pour la création de grands pôles économiques comme étape transitoire avant de penser à des régions territoriales plus élargies.
Il a, d'autre part, exprimé son inquiétude quant à une restriction des prérogatives des conseils régionaux par l'Agence régionale d'exécution des projets, proposée par la CCR. M. Zizi a en outre reproché au rapport de la commission de n'avoir pas accordé toute l'importance requise à la qualification de l'élément humain dans le cadre d'une structure administrative. Une qualification répondant aux exigences d'une administration moderne permettant d'améliorer le rendement des élus régionaux et de faciliter leur mission.
Nouvelle architecture régionale
Le doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines de l'université Ibn Tofail, Abdelhanine Belhaj a, pour sa part, noté que la régionalisation avancée est un outil de développement socio-économique intégré. Cette nouvelle architecture régionale, relève-t-il, contribuera inéluctablement, à la consécration de la bonne gouvernance et au renforcement de la politique de proximité. La deuxième partie du programme a été consacrée à la présentation de trois exposés : le premier était une sorte de lecture critique sur le contenu du rapport du CCR présenté par Tarik Zair, professeur à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l'université Ibn Tofail, le second a trait aux ressources naturelles et aux potentialités économiques de la région du Gharb Chrarda Beni Hssen, présenté par le directeur du CRI de Kénitra, Hicham Alaoui Mdaghri et le troisième exposé a abordé la question des enjeux de développement régional dans le cadre de la régionalisation avancée, proposé par Mohamed Boucetta, doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l'université Ibn Tofail.La qualité des interventions et l'extrême importance du sujet ont suscité un intérêt grandissant chez l'assistance pour développer le sujet. Le souci majeur de la quasi-totalité des intervenants, lors du débat général, est que la capitale Rabat ne devienne pour Kénitra et sa région une sorte de trou noir qui risque de les absorber et d'hypothéquer leur chance de développement économique et social.
