Il n y a pas mieux que le développement d'un ennemi naturel pour lutter contre le ravageur des eucalyptus (psyllidae), apparu pour la première fois au Maroc en 2009 et qui a affecté plus de 50% des plantations d'eucalyptus des régions de Rabat, de Kénitra et de Khémisset. C'est le récent constat du réseau de surveillance de la santé des forêts, mis en place par le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la désertification. «Pour lutter contre ce parasite et préserver nos ressources forestières de ses effets néfastes, des actions concrètes ont été engagées par le Haut Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) dès les premiers signalements des attaques en coordination avec les institutions nationales compétentes et avec le concours de la FAO et des centres internationaux disposant d'expériences avérées dans la lutte biologique en milieu forestier, notamment en Suisse et aux Etats-Unis», indique-t-on au Haut Commissariat aux forêts.
Les diagnostics réalisés en laboratoire ont montré que les larves du ravageur subissaient l'action d'un important parasitisme occasionné par une redoutable microguêpe (dont le nom scientifique est le psyllaephagus bliteus). En fait, les spécialistes du HCEFLCD et ses partenaires, ont découvert que ces microguêpes jouaient un rôle efficace de lutte biologique en pondant leurs œufs par parasitisme sur les larves du ravageur causant ainsi leur mort. «Les prospections effectuées ont montré un taux de parasitisme de 10 à 70% avec un effet optimum de stabilisation des infestations du psylle sur certains sites, en particulier dans les plantations des régions de Rabat et de Kénitra», précise t-on.
Les examens biologiques et les études menés, en relation avec des institutions américaines spécialisées, ont par ailleurs prouvé que cette microguêpe (parasitoïde) est spécifique au ravageur psyllidae à gomme des eucalyptus et aucun effet négatif sur la biodiversité indigène n'a encore été observé dans les zones de son introduction et notamment aux Etats-Unis, au Brésil et en Uruguay. De fait, les plantations affectées par ce ravageur, retrouvent santé et vitalité et reprennent graduellement et d'une manière significative leur état normal. Ceci étant, la vigilance demeure de mise.
Ce ravageur appartient à la famille de la super-famille des psylloidea. Elle compte environ 1 500 espèces de petits homoptères. Ils sont très actifs, se déplaçant par sauts (fémurs postérieurs renflés) et vols brefs. Beaucoup sont de dangereux ravageurs, tel que le psylle commun du poirier (cacopsylla pyri) tant au niveau de la productivité des plantations qu'au niveau de leur potentialité mellifère.
Les diagnostics réalisés en laboratoire ont montré que les larves du ravageur subissaient l'action d'un important parasitisme occasionné par une redoutable microguêpe (dont le nom scientifique est le psyllaephagus bliteus). En fait, les spécialistes du HCEFLCD et ses partenaires, ont découvert que ces microguêpes jouaient un rôle efficace de lutte biologique en pondant leurs œufs par parasitisme sur les larves du ravageur causant ainsi leur mort. «Les prospections effectuées ont montré un taux de parasitisme de 10 à 70% avec un effet optimum de stabilisation des infestations du psylle sur certains sites, en particulier dans les plantations des régions de Rabat et de Kénitra», précise t-on.
Les examens biologiques et les études menés, en relation avec des institutions américaines spécialisées, ont par ailleurs prouvé que cette microguêpe (parasitoïde) est spécifique au ravageur psyllidae à gomme des eucalyptus et aucun effet négatif sur la biodiversité indigène n'a encore été observé dans les zones de son introduction et notamment aux Etats-Unis, au Brésil et en Uruguay. De fait, les plantations affectées par ce ravageur, retrouvent santé et vitalité et reprennent graduellement et d'une manière significative leur état normal. Ceci étant, la vigilance demeure de mise.
Ce ravageur appartient à la famille de la super-famille des psylloidea. Elle compte environ 1 500 espèces de petits homoptères. Ils sont très actifs, se déplaçant par sauts (fémurs postérieurs renflés) et vols brefs. Beaucoup sont de dangereux ravageurs, tel que le psylle commun du poirier (cacopsylla pyri) tant au niveau de la productivité des plantations qu'au niveau de leur potentialité mellifère.
