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Légère reprise des prix durant le troisième trimestre 2011. C'est ce qui ressort de la tendance globale du marché immobilier effectuée sur la base de l'indice des prix des actifs immobiliers élaboré par Bank Al Maghrib en collaboration avec la Conservation foncière (ANCFCC). Est-ce le début d'une hausse des prix? Aucun ne peut confirmer cette tendance vu l'accalmie du marché et le manque de visibilité (en dehors du logement social).
Selon les données fournies par l'indice, suite à un recul de 0,3% au 2e trimestre 2011, l'indice des prix des actifs immobiliers a enregistré une hausse trimestrielle de 1,1% (de juillet à septembre), reflétant une augmentation des prix de l'ensemble des grandes catégories. En glissement annuel, l'indice a progressé de 0,8%, à un rythme inférieur à celui enregistré durant le trimestre précédent (de 2,2%). Cette évolution s'explique par la baisse des prix des biens fonciers qui ont fléchi de 1,7% alors que les tarifs des biens résidentiels et commerciaux ont progressé de 2,1%.
Quant au volume des ventes enregistrées durant le troisième trimestre, les transactions ont diminué de 1,9% d'un trimestre à l'autre, s'établissant à 23.180 transactions, alors qu'en glissement annuel, le volume de ventes a enregistré un accroissement de 8,6%.
D'un trimestre à l'autre, le volume de transactions des biens résidentiels immatriculés au niveau de l'ANCFCC a régressé de 3,2% au 3e trimestre, totalisant 15.541 ventes. Ceci s'explique essentiellement par le repli du volume des acquisitions des appartements de 3,2%. Quant aux transactions des biens commerciaux, elles ont baissé de 4,5%, alors que celles liées aux biens fonciers ont enregistré une hausse de 2,2%.
Par catégorie, ce sont les biens résidentiels qui accaparent la part du lion drainant près de 67% de l'ensemble des ventes des biens immobiliers avec, toutefois, une prédominance des appartements. Ils sont suivis des biens fonciers qui occupent 26% du marché national, alors que les biens commerciaux ne représentent que 7% des transactions, reparties entre 6% pour les locaux commerciaux et 1% pour les bureaux.
Par villes, les résultats sont mitigés. Selon l'indice, des diminutions ont été enregistrées dans les régions de Chaouia-Ourdigha, Souss-Massa-Draâ et Tanger-Tétouan, alors que des hausses ont été relevées dans les régions de Doukkala-Abda, Marrakech-Tensift-El Haouz, Tadla-Azilal et l'Oriental. Dans les autres régions, les prix n'ont pas connu de variations significatives.
La ville de Marrakech affiche une baisse de 9,3% au niveau des prix, elle est suivie de Tanger qui accuse un recul de 6%, puis de Rabat avec une régression de 2,7%, et enfin de Meknès qui a enregistré une diminution de 2,3% quant aux tarifs enregistrés, lors du 3e trimestre. Les autres villes ont enregistré, en revanche, des progressions allant de 0,8% pour Agadir à 17,9% pour El Jadida.
Par volume, les transactions ont enregistré des évolutions différenciées en glissement trimestriel. En effet, les hausses ont varié de 2,7% pour Fès à 24,8% pour Oujda, alors que les diminutions ont été comprises entre 5,2% pour Meknès et 31% pour Marrakech. Par ailleurs, la part de transactions des biens immobiliers par ville s'est située à 35,6% à Casablanca, à 13,7% à Tanger et à 9,3% à Meknès.
Par catégorie, ce sont les appartements qui raflent la mise en accaparant 60% des ventes et affichant une croissance trimestrielle de 1,7%, soit le même niveau que celui du trimestre précédent. En glissement annuel, ils ont augmenté de 2,9% au lieu de 4,9% un trimestre auparavant. Au cours du dernier trimestre, le volume des ventes des appartements a connu une diminution de 3,2% en glissement trimestriel et une hausse de 7,7% en glissement annuel, s'établissant ainsi à 14.018 unités.
Concernant les maisons individuelles, les prix ont régressé de 1,6% au 3e trimestre comparé au trimestre précédent. Sur les neuf premiers mois, les tarifs ont progressé de 1,2% après un accroissement. Cette évolution recouvre des hausses importantes dans les villes d'Agadir et d'Oujda ainsi que des baisses sensibles dans les villes de Tanger et de Kénitra, selon l'indice. Pour ce qui est du volume des ventes, les transactions réalisées représentent environ 5% du marché national, soit 1.230 ventes. En revanche, les prix des villas se sont appréciés de 4,1% d'un trimestre à l'autre et de 5,3% sur un an. En volume, les ventes ont enregistré une baisse de 7% d'un trimestre à l'autre et une augmentation de 9,7% sur un an, atteignant 293 opérations.
Les biens fonciers, occupant 26% du marché national, ne sont pas en reste. Les prix des terrains urbains ont enregistré une progression trimestrielle de 1,3 % et une diminution de 1,7 % en glissement annuel. Ainsi, 6.130 terrains ont été vendus, soit en hausse de 2,2% d'un trimestre à l'autre et de 14,4% sur un an.
Pour ce qui est des biens commerciaux, ils ne représentent que 7% (répartis entre 6% pour les locaux commerciaux et 1% pour les bureaux). Les prix des locaux commerciaux se sont appréciés de 0,5% d'un trimestre à l'autre et de 2,5% en glissement annuel.
Pour sa part, le volume de transactions a atteint 1.328 ventes, en recul de 4,9% d'un trimestre à l'autre et de 11,2% sur un an.
C'est dire que des milliers de transactions échappent encore à ce dispositif.
A signaler aussi que Bank Al Maghrib a tenu une réunion avec les promoteurs immobiliers, au siège de la FNPI, en octobre dernier, qui a porté sur la présentation de la nouvelle approche suivie par BAM pour la publication de l'indice des prix des actifs immobiliers et son extension à l'immobilier commercial et au foncier.
Selon les données fournies par l'indice, suite à un recul de 0,3% au 2e trimestre 2011, l'indice des prix des actifs immobiliers a enregistré une hausse trimestrielle de 1,1% (de juillet à septembre), reflétant une augmentation des prix de l'ensemble des grandes catégories. En glissement annuel, l'indice a progressé de 0,8%, à un rythme inférieur à celui enregistré durant le trimestre précédent (de 2,2%). Cette évolution s'explique par la baisse des prix des biens fonciers qui ont fléchi de 1,7% alors que les tarifs des biens résidentiels et commerciaux ont progressé de 2,1%.
Quant au volume des ventes enregistrées durant le troisième trimestre, les transactions ont diminué de 1,9% d'un trimestre à l'autre, s'établissant à 23.180 transactions, alors qu'en glissement annuel, le volume de ventes a enregistré un accroissement de 8,6%.
D'un trimestre à l'autre, le volume de transactions des biens résidentiels immatriculés au niveau de l'ANCFCC a régressé de 3,2% au 3e trimestre, totalisant 15.541 ventes. Ceci s'explique essentiellement par le repli du volume des acquisitions des appartements de 3,2%. Quant aux transactions des biens commerciaux, elles ont baissé de 4,5%, alors que celles liées aux biens fonciers ont enregistré une hausse de 2,2%.
Par catégorie, ce sont les biens résidentiels qui accaparent la part du lion drainant près de 67% de l'ensemble des ventes des biens immobiliers avec, toutefois, une prédominance des appartements. Ils sont suivis des biens fonciers qui occupent 26% du marché national, alors que les biens commerciaux ne représentent que 7% des transactions, reparties entre 6% pour les locaux commerciaux et 1% pour les bureaux.
Par villes, les résultats sont mitigés. Selon l'indice, des diminutions ont été enregistrées dans les régions de Chaouia-Ourdigha, Souss-Massa-Draâ et Tanger-Tétouan, alors que des hausses ont été relevées dans les régions de Doukkala-Abda, Marrakech-Tensift-El Haouz, Tadla-Azilal et l'Oriental. Dans les autres régions, les prix n'ont pas connu de variations significatives.
La ville de Marrakech affiche une baisse de 9,3% au niveau des prix, elle est suivie de Tanger qui accuse un recul de 6%, puis de Rabat avec une régression de 2,7%, et enfin de Meknès qui a enregistré une diminution de 2,3% quant aux tarifs enregistrés, lors du 3e trimestre. Les autres villes ont enregistré, en revanche, des progressions allant de 0,8% pour Agadir à 17,9% pour El Jadida.
Par volume, les transactions ont enregistré des évolutions différenciées en glissement trimestriel. En effet, les hausses ont varié de 2,7% pour Fès à 24,8% pour Oujda, alors que les diminutions ont été comprises entre 5,2% pour Meknès et 31% pour Marrakech. Par ailleurs, la part de transactions des biens immobiliers par ville s'est située à 35,6% à Casablanca, à 13,7% à Tanger et à 9,3% à Meknès.
Par catégorie, ce sont les appartements qui raflent la mise en accaparant 60% des ventes et affichant une croissance trimestrielle de 1,7%, soit le même niveau que celui du trimestre précédent. En glissement annuel, ils ont augmenté de 2,9% au lieu de 4,9% un trimestre auparavant. Au cours du dernier trimestre, le volume des ventes des appartements a connu une diminution de 3,2% en glissement trimestriel et une hausse de 7,7% en glissement annuel, s'établissant ainsi à 14.018 unités.
Concernant les maisons individuelles, les prix ont régressé de 1,6% au 3e trimestre comparé au trimestre précédent. Sur les neuf premiers mois, les tarifs ont progressé de 1,2% après un accroissement. Cette évolution recouvre des hausses importantes dans les villes d'Agadir et d'Oujda ainsi que des baisses sensibles dans les villes de Tanger et de Kénitra, selon l'indice. Pour ce qui est du volume des ventes, les transactions réalisées représentent environ 5% du marché national, soit 1.230 ventes. En revanche, les prix des villas se sont appréciés de 4,1% d'un trimestre à l'autre et de 5,3% sur un an. En volume, les ventes ont enregistré une baisse de 7% d'un trimestre à l'autre et une augmentation de 9,7% sur un an, atteignant 293 opérations.
Les biens fonciers, occupant 26% du marché national, ne sont pas en reste. Les prix des terrains urbains ont enregistré une progression trimestrielle de 1,3 % et une diminution de 1,7 % en glissement annuel. Ainsi, 6.130 terrains ont été vendus, soit en hausse de 2,2% d'un trimestre à l'autre et de 14,4% sur un an.
Pour ce qui est des biens commerciaux, ils ne représentent que 7% (répartis entre 6% pour les locaux commerciaux et 1% pour les bureaux). Les prix des locaux commerciaux se sont appréciés de 0,5% d'un trimestre à l'autre et de 2,5% en glissement annuel.
Pour sa part, le volume de transactions a atteint 1.328 ventes, en recul de 4,9% d'un trimestre à l'autre et de 11,2% sur un an.
Le logement neuf out !
L'indice des prix des actifs immobiliers élaboré par Bank Al Maghrib en collaboration avec la Conservation foncière (ANCFCC) couvre les ventes des biens immobiliers (résidentiel et commercial) ainsi que les transactions foncières. Reste que c'est surtout les ventes de l'immobilier ancien qui sont prises en compte dans l'élaboration de ces statistiques. Il faudra attendre un peu plus pour que le logement neuf soit intégré y compris le logement social.C'est dire que des milliers de transactions échappent encore à ce dispositif.
A signaler aussi que Bank Al Maghrib a tenu une réunion avec les promoteurs immobiliers, au siège de la FNPI, en octobre dernier, qui a porté sur la présentation de la nouvelle approche suivie par BAM pour la publication de l'indice des prix des actifs immobiliers et son extension à l'immobilier commercial et au foncier.
