La période de souscription s'étale du 22 au 26 septembre 2011 inclus. Afin de renforcer son leadership sur le marché international avec une part au-delà de 40% pour le minerai de phosphates et l'acide phosphorique et de 15% pour les fertilisants sur une période de 10 ans, l'OCP a adopté une stratégie fondée sur quatre piliers. Il s'agit du développement industriel, de l'encouragement des IDE, de la refonte de la politique commerciale et de la mise à niveau des outils financiers et organisationnels. Alors que plus de 37 MMDH devrait être investis sur la période 2008-2012, dans ce même élan, le groupe envisage de réaliser un programme d'investissement d'envergure de l'ordre de 97,7 MMDH à horizon 2020. Dans le pipe, il est notamment retenu de nouveaux projets qui s'inscrivent dans une démarche intégrée devant permettre à l'office de conforter son positionnement dans le secteur. Ce programme vise essentiellement une meilleure valorisation du phosphate brut, le doublement de la capacité de production de la roche pour atteindre 50 millions de tonnes par an, la commercialisation du produit à travers la transformation du site de Jorf Lasfar en un hub international de la chimie des phosphates (Jorf Phosphate Hub), ainsi que la réduction des charges et des coûts à travers notamment l'adoption d'un nouveau mode de transport «Slury pipe».
Les projets miniers ont été engagés dans le cadre de l'amélioration de l'outil de production actuel et du développement des capacités supplémentaires nécessaires pour alimenter en phosphate les unités relatives aux investissements directs étrangers dans le Hub de Jorf Lasfar. L'objectif de production de roche est de 50 millions de tonnes à l'horizon 2020. La capacité prévisionnelle de la zone de Khouribga passera de 19 millions de tonnes actuellement à 38 millions de tonnes à l'horizon 2020. L'augmentation de la capacité se fera grâce à l'ouverture des deux nouvelles mines de Halassa et d'Ouled Fares ainsi que le prolongement de la mine Zone centrale Nord (EZCN). Par ailleurs, le groupe s'engage également dans des projets environnementaux, dont la réalisation du projet «Maroc central» qui permettra l'alimentation de la mine de Khouribga (transfert d'eau superficielle à partir du barrage d'Ait Massoud). Pour ce qui est de l'activité «Chimie», il s'agit de l'adaptation de l'atelier phosphorique au phosphate pulpe qui est la forme sous laquelle le minerai transitera par le futur slurry pipeline. Outre la création de deux unités de granulations qui ambitionnnent d'augmenter ainsi la part de l'OCP dans le marché mondial des engrais, le groupe compte développer quatre usines d'acide phosphorique et d'engrais visant à conforter la capacité de «Maroc Phosphore».
Le projet Jorf Phosphate Hub constitue un véritable hub destiné aux investisseurs étrangers (IDE) qui viendront produire à Jorf Lasfar, leurs produits phosphatés à des coûts très compétitifs. Le concept est basé sur une offre «Plug & Play» donnant accès à un pool de services mis en place par l'office (infrastructure industrielle, infrastructure portuaire adaptée, approvisionnement en matières premières et utilitaires, accès à une main d'œuvre qualifiée, et surtout un accès à une roche durable à un prix compétitif). Ce hub permettra de mettre en œuvre la stratégie du groupe qui vise à ne plus seulement exporter des phosphates, mais à se diversifier dans la vente de conseil et de savoir-faire, et jusque dans la prise en charge de la conception et de la construction de complexes phosphatiers. Le slurry pipeline permettra de transporter le minerai via un pipeline qui reliera directement le centre d'extraction aux unités de production d'acide phosphorique et d'engrais à Jorf Lasfar. Plus qu'un outil de transport, il s'agit là d'un nouveau processus permettant d'alimenter la plate-forme Jorf Lasfar, en optimisant l'utilisation des ressources hydriques et énergétiques. En effet, le phosphate transporté par pipe étant sous forme de pulpe, le séchage qui consomme beaucoup d'énergie, sera arrêté au niveau de Khouribga et sera limité, à Jorf Lasfar, aux seules quantités à exporter à l'état brut. De plus, il ne sera plus nécessaire de remouiller le phosphate avant de l'introduire dans les procédés chimiques.
Les projets miniers ont été engagés dans le cadre de l'amélioration de l'outil de production actuel et du développement des capacités supplémentaires nécessaires pour alimenter en phosphate les unités relatives aux investissements directs étrangers dans le Hub de Jorf Lasfar. L'objectif de production de roche est de 50 millions de tonnes à l'horizon 2020. La capacité prévisionnelle de la zone de Khouribga passera de 19 millions de tonnes actuellement à 38 millions de tonnes à l'horizon 2020. L'augmentation de la capacité se fera grâce à l'ouverture des deux nouvelles mines de Halassa et d'Ouled Fares ainsi que le prolongement de la mine Zone centrale Nord (EZCN). Par ailleurs, le groupe s'engage également dans des projets environnementaux, dont la réalisation du projet «Maroc central» qui permettra l'alimentation de la mine de Khouribga (transfert d'eau superficielle à partir du barrage d'Ait Massoud). Pour ce qui est de l'activité «Chimie», il s'agit de l'adaptation de l'atelier phosphorique au phosphate pulpe qui est la forme sous laquelle le minerai transitera par le futur slurry pipeline. Outre la création de deux unités de granulations qui ambitionnnent d'augmenter ainsi la part de l'OCP dans le marché mondial des engrais, le groupe compte développer quatre usines d'acide phosphorique et d'engrais visant à conforter la capacité de «Maroc Phosphore».
Le projet Jorf Phosphate Hub constitue un véritable hub destiné aux investisseurs étrangers (IDE) qui viendront produire à Jorf Lasfar, leurs produits phosphatés à des coûts très compétitifs. Le concept est basé sur une offre «Plug & Play» donnant accès à un pool de services mis en place par l'office (infrastructure industrielle, infrastructure portuaire adaptée, approvisionnement en matières premières et utilitaires, accès à une main d'œuvre qualifiée, et surtout un accès à une roche durable à un prix compétitif). Ce hub permettra de mettre en œuvre la stratégie du groupe qui vise à ne plus seulement exporter des phosphates, mais à se diversifier dans la vente de conseil et de savoir-faire, et jusque dans la prise en charge de la conception et de la construction de complexes phosphatiers. Le slurry pipeline permettra de transporter le minerai via un pipeline qui reliera directement le centre d'extraction aux unités de production d'acide phosphorique et d'engrais à Jorf Lasfar. Plus qu'un outil de transport, il s'agit là d'un nouveau processus permettant d'alimenter la plate-forme Jorf Lasfar, en optimisant l'utilisation des ressources hydriques et énergétiques. En effet, le phosphate transporté par pipe étant sous forme de pulpe, le séchage qui consomme beaucoup d'énergie, sera arrêté au niveau de Khouribga et sera limité, à Jorf Lasfar, aux seules quantités à exporter à l'état brut. De plus, il ne sera plus nécessaire de remouiller le phosphate avant de l'introduire dans les procédés chimiques.
