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Les opérateurs optimistes

Ils prévoient une amélioration aussi bien de la production que des ventes locales et étrangères et un bon niveau de commandes.

Les opérateurs optimistes
Les industriels tablent sur un bon comportement de l'activité au cours des prochains mois, suite à une reprise de la demande.
Les industriels entament l'année en cours avec une bonne dose d'optimisme. En effet, d'après la dernière enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie réalisée par Bank Al-Maghrib, les chefs d'entreprises tablent sur des perspectives d'évolution favorables pour l'activité au cours des trois prochains mois, et ce, dans l'ensemble des branches. Ils prévoient une amélioration aussi bien de la production que des ventes locales et étrangères. Parallèlement, les prix des produits finis devraient poursuivre leur hausse. Ces bonnes perspectives seront un prolongement de l'évolution actuelle de l'activité industrielle qui se caractérise, d'après les patrons enquêtés, par une hausse de la production, des ventes et un bon niveau de commandes reçues.

En effet, font-ils ressortir, la production industrielle a augmenté d'un mois à l'autre. A ce sujet, la moitié des opérateurs interrogés évoque un développement de l'activité, contre 27% qui parlent d'une baisse, soit un solde de 23%. Cette tendance haussière de l'activité devra se poursuivre, d'après ces patrons, au cours des trois prochains mois, avec un solde d'opinion de 53%.

Ce bon comportement de l'activité industrielle a concerné toutes les branches de production, à l'exception des industries du textile et du cuir où elle a accusé une baisse. A court terme, les industriels de l'ensemble des branches s'attendent à un accroissement de l'activité, essentiellement dans les industries chimiques et parachimiques et les industries électriques et électroniques.

Cette hausse de la production s'est répercutée sur le taux d'utilisation des capacités de production qui a atteint 74% dans l'ensemble des branches et à 71% pour l'industrie hors raffinage. Et c'est dans les industries électriques et électroniques où la machine industrielle a plus tourné, enregistrant un taux de 83%, suivis des industries chimiques et parachimiques (79%), des industries agroalimentaires (75%), des industries du textile et du cuir (71%) et des industries mécaniques et métallurgiques (57%).

De même, les ventes se sont améliorées globalement, avec l'augmentation des ventes locales et étrangères. Ce trend haussier devra caractériser les trois prochains mois, puisque les opérateurs prévoient une hausse aussi bien des ventes locales que des exportations. Cette progression des ventes globales a profité à toutes les branches, à l'exception des industries du textile et du cuir où elles ont reculé. À court terme, les chefs d'entreprises enquêtés tablent sur une croissance des ventes dans l'ensemble des branches, toutefois à des degrés divers. Autre indicateur révélateur sur la bonne tenue de l'activité industrielle est le niveau des commandes reçues qui ont enregistré une augmentation durant le mois de janvier 2011, avec la hausse des commandes dans les industries électriques et électroniques et les industries chimiques et parachimiques. Le carnet des commandes est jugé inférieur à son niveau habituel par les chefs d'entreprises, alors que les stocks de produits finis sont considérés quasi normaux. En ce qui concerne l'évolution de la production des prix des produits finis, les résultats de l'enquête font ressortir une progression de ces prix d'un mois à l'autre, avec un solde d'opinion de 44%. Cette tendance se maintiendrait au cours des trois prochains mois, les industriels tablant sur une hausse des prix avec un solde de 41%. Cette hausse a concerné l'ensemble des branches industrielles, toutefois à des degrés divers. A court terme, les industries prévoient la poursuite de l'augmentation des prix des produits finis.

Reprise dans le secteur secondaire

D'après le HCP, les activités non agricoles devraient dégager une valeur ajoutée en hausse de 5% en 2011. Cette progression serait plus structurelle que conjoncturelle, puisque, explique-t-on, celle de 2010 aurait bénéficié de l'effet mécanique du fait que son estimation est établie par rapport à une année de faible croissance, d'environ 1,3% en 2009. La valeur ajoutée du secteur secondaire reviendrait à son sentier de croissance normale et pourrait augmenter de 3,8% après 6,6% enregistré en 2010. De même, ajoute-t-on, les activités des services seraient en train de retrouver progressivement le rythme de leurs performances d'avant crise économique. Ils réaliseraient une croissance de près de 5,5% en 2011 au lieu de 4,4% en 2010.
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